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Etude de cas

Fiche métier: le chef de projet internet

En ces temps d’entretiens de fin d’année et autres ménages de printemps, je me suis dit qu’un petit point sur ce qu’est effectivement le métier de chef de projet internet ne ferait pas de mal.

Définition du métier

Le chef de projet internet apporte une assistance technique (méthode, produit…), suivant le domaine d’intervention, aux équipes de production ou d’études et aux utilisateurs, avec pour objectif d’optimiser les traitements et les systèmes informatiques.
Conseille généralement la direction du service ou de l’entreprise lors de l’étude de solutions nouvelles (choix de logiciel, de matériel, d’architecture de réseau…). Peut exercer une responsabilité d’encadrement auprès de la production informatique, et dans certains cas auprès de l’ensemble du service informatique. La fonction s’exerce pour partie dans un bureau mais l’activité nécessite des déplacements fréquents, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise, et occasionne de ce fait des horaires irréguliers.

Compétences

  • Technique
    • Préconiser les modes de fonctionnement adaptés aux besoins du traitement informatique.
    • Définir et mettre en oeuvre les normes, méthodes, outils et procédures, facilitant et fiabilisant les travaux d’études et de production informatique.
    • Promouvoir les techniques nouvelles (vulgarisation, information, formation).
    • Concevoir des solutions (méthodes, processus) pertinentes, aptes à répondre aux exigences de l’entreprise.
  • Comportemental
    • Comprendre une langue étrangère, notamment l’anglais.
    • Forte facultés d’adaptation
    • Interet personel dans les nouvelles technologies
  • Parcours type
    • ESC / Ecole d’ingenieur (Bac +4/+5)
    • Promotions internes depuis un departement commercial, communication ou service IT

Salaire

Ne vous attendez pas à un chiffre magique. Le cruel « Selon expérience » que l’on retrouve sur bon nombre d’annonce prend tout son sens lorsque l’on pense à la diversité des profils répondant aux critères. En restant généraliste, je pense qu’en chiffrant sur les années d’anciennetés dans le secteur on doit pouvoir parler de 30K€ pour un junior dans une grande entreprise, 45/50K€ pour quelqu’un ayant déjà fait ses preuves sur des projets de taille moyenne impliquant de larges compétences et équipes (profil type du Green Belt Six Sigma) et enfin 65/80K€ pour un Consultant (lire: chef de projet expérimenté qui peut être appelé à coacher plusieurs projets d’ampleur en même temps, parfois détenteur d’une Black Belt Six Sigma). Le pays, la ville, le secteur, la croissance de l’entreprise seront des facteurs déterminant.

Ou postuler ?

Bonnes recherches et bonnes mises au point !

NB: N’hésitez pas à jeter un coup d’oeil aux questions types de recruteurs pour mieux préparer vos entretiens !

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Livres Blanc Productivité

L’impact du web 2.0 sur la communication d’Entreprise

Le web 2.0 nous apporte de fantastiques opportunités pour interagir avec l’information : on démarre sa journée avec iGoogle / Netvibes, on réagi sur les sites d’information en laissant ses commentaires ou lorsque l’on rattrape les derniers épisodes de l’atelier numérique sur son lecteur MP3 en allant faire un bout de jogging ou ses courses. A l’échelle de l’entreprise, ces applications ont souvent beaucoup d’intérêt pourtant leur adoption est beaucoup plus lente. Outre les défis technologiques à relever (services, sécurité, formation, maintenance), c’est bien la question du Revenu sur Investissement qui prévaut. Un rapport Forrester de juin 2007 se penche sur le déploiement des applications web 2.0 dans les grandes entreprises (500 employés et plus). On y trouve une approche très rationalisée de ces technologies qui revient à se poser la question suivante : quelle technologie offre la valeur ajoutée qui permettra à l’Entreprise de mieux fonctionner ?

Loin de la « hype » d’un facebook (déjà ringard) ou des contributions sans fin (bien que stagnantes) de wikipedia, il semblerait que les noms des vraies innovations marquantes se dévoilent à travers les calculs froids des départements IT de grands groupes. Le graphique ci-dessous nous montre le classement des applications les plus génératrices de valeur ajoutée

Quelles technologies créent de la valeur pour l’entreprise ?
Quelle application change la donne en Entreprise ?
Il apparait donc clairement que l’entreprise considère plus volontiers l’adoption des flux RSS que la mise en place de blogs interne. Bien que l’email soit absent de ce classement plusieurs points sont intéressants à noter :

  • Les cadres sont demandeurs d’information (44%) dans un format contrôlé, « exportable ».
  • Les cadres voient peu de valeur ajoutée à communiquer de manière formelle (38%) alors qu’ils plébiscitent la communication instantanée (37%)

A bien y penser, cela n’a rien d’étonnant, il est plus rentable d’avoir une masse salariale dans l’action plutôt que dans la documentation. Pour autant, les marketeux retiendront aussi que le RSS continue son chemin et s’infiltre jusque dans l’entreprise. Comment tirer partie de cette évolution ? Le fait que le RSS s’impose petit à petit en entreprise (35% des interrogés prévoit un fort développement dans les 6 mois) à différents impacts sur la manière dont on touche à ces cibles. D’une part, on va voir un appétit croissant pour les flux et d’autre part on va voir une concentration de cette offre. Appétit croissant parce que le RSS va devenir un outil standard du pack de l’employé et par conséquent on va voir une adoption plus forte chez les populations qui ne sont pas déjà utilisatrices (typiquement les départements Relations Presse).

En parallèle, on verra certainement une forte volatilité puis concentration drastique : les lecteurs seront de plus en plus exigeants, zapperont d’une source à une autre en cherchant le contenu le plus frais et lisible. Ce travail de recherche est associable à une perte de temps pour la plupart des utilisateurs et c’est typiquement le rôle d’un META RSS que de se débrouiller pour trouver LA page de news idéale pour chacun. On connait déjà les propositions (pour l’instant faiblardes) d’iGoogle et les consolidateurs de news fleurissent un peu parotut. La normalisation du contenu généré par les utilisateurs est déjà en marche !
Greg

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Livres Blanc

Gratuit: 101 conseils de pros pour réussir son marketing internet en 2008

Il y a quelques jours l’honnorable www.marketingsherpa.com a publié un livre blanc regroupant les 101 erreurs classiques commises en 2007. Issues de retours d’experience d’acteurs de l’industrie, on y trouvera des thèmes allant de la stratégie email, à la politique d’entreprise en passant evidemment par le web 2.0, le SEO et evidement le web mobile.

MarketingSherpa - Online marketing wisdom 2008Plus qu’un guide de bonne conduite, vous trouverez un panel de citations concernant des erreurs passées et certaines bonnes idées. Le positionnement est amusant et rappel le côté empirique du marketing: on tire les leçons des erreurs du passé et on experimente de nouvelles choses pour voir ce que ca donne.

Il y a un peu de blabla, mais j’ai été surpris par certain conseils qui sortent du buzz actuel:

Emailing:
– N’hésitez pas à re-envoyer vos emails aux lecteurs qui ne les ont pas ouvert la premiere fois en changeant le format ou en rajoutant un lien vers la version http (« Si vous n’arrivez pas à lire ce texte »).
– Arretez de mettre trop de texte et gardez une interaction vers le site principal

Gestion de site:
– Les sites « referers » (site pointant vers votre site), les brochures et autres documents que vous produisez (PDFs, Flash, PPTs) offrent un flux stable de visiteurs qualifiés.
– Avant de generer du traffic, assurez-vous que votre funnel (étapes menant vers la concretisation d’un objectif) soit satisfisant.

Politique d’entreprise:
– Internet n’est pas qu’un canal de vente supplémentaire, il doit être partie intégrante de chaque action visant les clients dans chaque département (relations presse, commerciaux, marketing, finance, juridique, ressources humaines et autres).
– Assurez-vous que votre site reflete votre charte, votre politique, vos engagements. Même si des liens cassés font toujours mauvaise figure, c’est encore plus domageable dans le cas d’une webagency.

Il vous suffira de remplir un formulaire pour obtenir gratuitement le document complet « Marketing Wisdom 2008 ».

Bonne lecture !
Greg

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Gestion de projet Productivité

La gestion de projet web en 10 slides

Depuis quelques jours, j’ai eu la surprise d’avoir plusieurs demandes de visiteurs cherchant une présentation de ce qu’est la gestion de projet appliquée au web. Par quoi commencer ? Quelles sont les séquences ? Y a-t-il des méthodes à suivre… Bref, une petite piqure de rappel pour se remettre les idées en place avant de se lancer dans une nouvelle aventure.

Les 5 phases

Un projet web se découpe en phases. Quelque soit sa taille, quelque soit le degré de professionalisme qu’on y apporte, il vous faudra passer par ces 5 étapes pour arriver à un résultat structuré.

La gestion de projet internet en 10 slides (+bonus) par Grégory Raby

A mesure que l’on se plonge un peu plus dans chaque étape, on se rend compte du type de compétences nécessaires. Là encore pas de miracle, un projet est une aventure en équipe. Le plus talentueux des designers comme le consultant le plus polyvalent ne pourront parvenir seuls à livrer au client un travail répondant à ses attentes s’ils ne se répartissent pas les tâches. Rappelez-vous la Ford T !

Les moyens de ses fins

Pour vous assister dans ces étapes d’une logique implacable, plusieurs méthodes et outils sont à votre disposition. Six Sigma et Merise sont des méthodologies éprouvées qui vous permettrons de mener à bien n’importe quel type de projet sous réserve de savoir exploiter les bons outils face aux bons problèmes. Ayant passé la certification Six Sigma, je vous propose de lire mon article sur les forces et la faiblesse de Six Sigma.

Devant l’ampleur du choix côté applicatif, je me permettrai de vous aiguiller directement vers mon top 3: Microsoft Excel, Microsoft Project et Web Planner. Chaque logiciel a ses points forts et faibles mais dans l’ensemble voilà comment les départager:
Comparaison MS Excel / MS Project / Web Planner

Excel vous permettra de faire des prévisions visuellement impactantes et très simples à partager puisque tout le monde à Excel ou un tableur compatible (Google Docs, OpenOffice, Star Office). Project est LE logiciel de gestion de projet; il vous permettra de suivre vos coûts, calculer le chemin critique de votre projet mais aussi, voire surtout, il à un composant serveur qui fait de lui un réel point de repère pour tous vos collaborateurs. Dans le cas où vous n’auriez pas la possibilité d’installer la partie serveur, sachez qu’il s’intègre très bien avec l’outil de gestion des tâches d’Outlook.
Enfin, Web Planner vous aidera spécifiquement à gérer vos projets dans une optique de « réflexion / développement / promotion » avec une liste très complète de tâches à travers lesquelles vous devrez certainement passer. Que vous en fassiez votre outil de suivi de projet ou non, le téléchargement vaut le coup d’œil, c’est gratuit.

Voilà qui conclue cette introduction. De nombreux posts à venir pour compléter tout ca et pour partager sur les méthodes et ressources à votre disposition.

Greg

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Gestion de projet

L’innovation dans le marketing internet

L’innovation est tout autant au centre des discussions des équipes gérant des sites commerciaux ou à fort trafic que dans l’esprit des amateurs de blogs et autres passionnés de 2.0. En fonction du secteur d’activité et de la pression des résultats, beaucoup on pu constater une forte tendance à pointer du doigt le manque d’innovation. Une architecture obsolète ou l’absence des derniers gad/wid-gets semblent souvent être le coupable ideal pour expliquer pourquoi une campagne genere un fort taux de « bounce » (perte du visiteur dès la premiere page) ou pourquoi les visiteurs ne semblent pas satisfait de leur experience.

Sans remettre en question le business model de nombreux sites ni la règle des 5 whys, revenons un moment sur le moteur de l’innovation et ce que cela implique.

A mon sens l’une des personnes les mieux placées pour parler de tout ca, serait un ex Directeur IT (CIO) de Google, Douglas Merrill… et bien il en parle là:

Laissons la propagande sur google de cote… Maintenant qu’on en sait un peu plus sur les cycles de l’innovation et sur l’impact de l’arrivée du pouce sur le destin de notre planete, Idris Mootee nous explique que l’innovation n’est pas juste une decision de vouloir faire les choses differement, il faut la stimuler, créer un contexte.

Pourquoi et comment innover ?

D’apres Douglas Merrill, l’innovation seule ne sert à rien. Elle ne vaut que la valeur economique qu’elle genere. Elle n’est utile que dans la mesure ou elle permet à d’autres evenements d’avoir lieux (l’arrivée du pouce a permis de creer et utiliser des outils).

En bref, pour innover, il ne faut pas juste créer un contexte et se donner du mal, il faut le faire dans l’idée de changer la nature de ce qui existe. Dans le web participatif à tous prix, les utilisateurs / clients ne peuvent pourtant pas tout faire à votre place. Il faut que vous soyez vous même impliqué dans le processus (dans la souffrance ?) et ce à tous les niveaux. Si Henry Ford avait demandé ce que voulaient les gens, il leur aurait fait des chevaux plus rapides ! Mais combien d’innovations ratées et de mauvaises bonnes idées pour qu’un Henry Ford mette en place la Ford T grâce a son système de division du travail ? Certainement beaucoup. Le dernier point necessaire à l’innovation, d’autant plus dans les milieux technologiques, est d’avoir le droit à l’echec et à recidiver dans l’echec. C’est n’est qu’au bout d’une serie d’echec et de remise en question que la fameuse trouvaille pointera le bout de son nez, validée par les données et mesures mises en place.