Malgré l’offre énorme de MOOCs que l’ont peut trouver depuis ces derniers mois, j’ai encore un peu de mal à trouver le cours qui va me faire basculer dans l’addiction totale. En parcourant les classiques du genre, j’ai trouvé quelques approches qui pourraient bien m’aider à faire de ce support une bonne habitude.
Petit tour de l’offre actuelle
Une simple recherche sur google (par exemple: MOOC « gestion de projet ») vous donnera des pages et des pages de résultats savamment manipulés par d’habiles managers SEO. En creusant un minimum, on trouve de bonnes références, mais pas forcement là où l’on les attends.
L’école Centrale de Lille propose une formation sobrement intitulée « Gestion de projet » couvrant les fondamentaux puis les outils permettant de s’en sortir. Cela dit en passant, la plupart des autres formations foncent tête baissée sur l’utilisation d’un logiciel avant même de mettre en avant ce qu’on chercher à faire : le comment au lieu du pourquoi. Un bon point pour ce cours, donc. Il vous demandera 2 à 3 heures de travail par semaines. On notera enfin que la section « Du projet à l’action entrepreneuriale » a été co-développée avec l’EDHEC.
Coursera, l’un des gros poids lourds des MOOCs, ne propose que peu de contenu pour ce que l’on chercher à apprendre. On passe d’un approche trop trans-disciplinaire (« L’avenir de la décision : connaître et agir en complexité« , ESSEC) à des silos ultra spécialisés et souvent très technique (« Conception et mise en œuvre d’algorithmes« , ESSEC). Bref, de l’excellent contenu mais pas ce que l’on recherche.
Au moment de cet article, OpenClassrooms est aussi avare sur le sujet. Là encore, on va y trouver des tonnes de formations sur des compétences assez spécialisées (« Gérer son code avec Git et GitHub« , Marc Gauthier) mais pas forcement sur un sujet plus vaste.
Un véritable enseignement
Au delà du mélange de genres, on voit bien que les institutionnels ont une longueur d’avance pour ce qui est de la transmission de savoir. De nombreuses MOOCs ont le travers de ne proposer qu’un cours magistral et théorique alors qu’il est crucial de passer par une phase de travail personnel. Sans cette pause dans la semaine pour mettre en application et réfléchir à ce que l’on nous présente, il me parait peu probable que l’on puisse se souvenir de quoique ce soit un mois plus tard. A l’inverse, je trouve beaucoup de formations très spécialisées, visant à acquérir un micro-savoir-faire (donc très applicable) mais qui manque de perspective sur un workflow, par exemple.
En parallèle de mes recherches, j’ai lu un article de Inès Belgacem posté sur lemonde.fr et au titre frôlant avec le racolage : « 10 MOOCs à ne pas rater pour ces prochains mois ». L’occasion était trop belle, j’ai lu et j’ai trouvé un cours qui a piqué mon cynisme attention. « Du manager au leader 2.0 » , par Cécile Dejoux (Maître de Conférence au CNAM), propose d’ « aborder les mécanismes de la prise de décision, les stratégies de motivation, la gestion des talents, l’impact du numérique sur l’évolution des métiers et les compétences d’un leader ». Un beau programme qui (1) met la lumière sur de nombreux aspects plus sombres de la gestion de projet; (2) ne réduit pas le sujet à la prise en main d’un logiciel; (3) ouvre la perspective avec des intervenants de différents secteurs (L’Oréal, Sanofi, Cisco, …).
Bref, à chacun de voir ses besoins, mais, à priori, le cours proposé par Cécile Dejoux à le valeureux mérite de voir plus loin que la mise en pratique et rien que pour ça, je ferai parti des apprenants* et si vous en avez de meilleurs, je suis preneur !
A vos QCMs !
* enfin, tant que je supporterai ses poses théâtrales un poil exagérées 🙂
Si vous avez déjà eu à effectuer des comparaisons de listes dans Microsoft Excel, vous êtes forcement à l’aise avec VLOOKUP (ou « RECHERCHEV » si vous avez un Excel en Français). Dans la vraie vie, les choses peuvent se corser un peu et une petite phase d’analyse de données peut se transformer en un cauchemar de consolidation !
Mon VLOOKUP va très bien merci
La grande force de VLOOKUP est de faire des recherches très efficaces (rapides, fiables et précises) sur un grand nombre de lignes. C’est une arme redoutable pour comparer des données exactes ou pour faire un premier passage et dégrossir une liste récalcitrante. Petit exemple :
On va donc gentiment appliquer la formule classique du VLOOKUP / RechercheV, encadrée par un IFERROR / SiErreur pour y voir plus clair.
On arrive donc à un résultat très satisfaisant. On retrouve bien uniquement les emails de réponse qui doivent apparaître. Tout le monde est content !
Pourquoi chercher plus loin ?
Toutes les listes ne sont pas égales. Dans l’exemple dessous, on va regarder une liste un peu différente. Ici j’ai voulu reproduire un cas assez classique où l’on a une liste de prospects d’un coté et les réponses de ces prospects à un formulaire de l’autre. Forcement, notre belle liste toute propre du départ n’est plus aussi fidèle lorsque le prospect en question doit remplir un formulaire sur un salon avec un bout de papier. Voilà à quoi cette liste pourrait ressembler :
A partir du moment ou les données sont moins propres, VLOOKUP va prendre du plomb dans l’aile. Reprenons donc notre formule pour voir ce qui se passe ici :
Malheureusement, ça se confirme, VLOOKUP est moins à l’aise lorsque les données sont plus « sales » :
VLOOKUP a plus d’un tour dans son sac
Vous aurez bien remarqué la dernière variable de la formule qui dit « FALSE ». Cet argument répond à la question « est-ce que j’ai le droit d’aller prendre des résultats approximatifs ». Regardons tout de suite ce que ça donne pour voir si on est sauvés pour autant :
La formule :
Et le résultat :
Bien que partant d’une bonne intention, le résultat est moyen, voire mauvais. A défaut d’autre solution, cette option peut permettre de gagner un peu de temps pour un premier passage, avant de faire un sérieux ménage manuel.
Plus fort que VLOOKUP, voici FUZZY Logic
Sur StackOverflow.com, une communauté d’experts vous expliquera toute une série d’algorithmes de comparaisons basés sur des scripts VBA. Ça peut être un peu impressionnant au début mais au delà du côté barbant, l’idée revient généralement à regarder une cellule A, une cellule B et voir si la ressemblance est assez forte pour se dire que c’est un « partial match ». On dit alors que si la différence entre la cellule A et B est inférieure à un certain seuil, alors la correspondance est probablement valide.
L’un des algorithmes les plus reconnus est la distance de Levenshtein qui « donne une mesure de la similarité entre deux chaînes de caractères » (Wikipedia). L’idée est de se fixer un seuil de tolérance et d’automatiser tout ça pour effectuer des comparaisons de manière industrielle.
Reprenons notre dernière liste pour voir ce que ça donne.
En appliquant correctement la configuration de Fuzzy logic, voilà ce que l’on obtient, en quelques clics :
Pour la petite histoire, voilà la procédure à suivre
On sélectionne sa liste A et on fait un CTRL + L. On sélectionne sa liste B et on fait un CTRL + L
On va chercher l’icone « Fuzzy Logic » dans le menu / ruban d’excel; un menu vient s’afficher sur la droite de l’écran.
On vérifie que le « Tableau1 » fait bien face au « Tableau2 »
On choisit les colonnes à afficher (ici j’e n’ai pris que ma colonne 2)
On choisit le nombre de propositions faites par Fuzzy (ici une seule)
On choisit le seuil de tolérance, plus il est bas (vers la gauche), plus on réduit l’écart possible entre la cellule source et la proposition faite par Fuzzy (ici 0,2).
On appuie sur Go, et quelques secondes après, boum, c’est réglé. C’est pas loin d’être magique.
Les limitations de Fuzzy Logic
Dès l’instant où l’on sort d’une comparaison parfaite, on s’expose à des résultats dont l’exactitude peut varier. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’un simple algorithme résolve tous nos problèmes.
Autre point de détail, si vous avez des listes un peu conséquentes, vous devrez apprendre à patienter un peu. Pour venir un bout d’une comparaison de 17000 lignes contre 43000 lignes, il m’aura fallu près de 3 heures avec un PC plutôt costaud (Core i7, 8Go de RAM, Windows 8 & Office 2013 64 bits).
Conclusion
Fuzzy Logic est fabuleux. Grâce à lui, j’ai pu me sortir en quelques jours d’une comparaison qui m’aurait pris deux bonnes semaines d’un travail particulièrement pénible en temps normal. C’est d’ailleurs ce qui m’a conduit à en faire un article sur ce site, pour en faire profiter tout le monde !
Pour le moment, vous devrez aller sur le site de Microsoft pour télécharger et installer ce plugin officiel, gratuit et INDISPENSABLE. Dans le fichier zip que vous y trouverez, Microsoft a inclus un fichier d’exemple ainsi que de la documentation pour aller un peu plus loin que l’humble exemple exposé ici. C’est très bien fait.
Vous trouverez aussi de nombreuses solutions payantes chez des éditeurs tiers. Je n’ai essayé que deux autres plugins similaires mais, outre le fait qu’ils soient payants, c’est avec Fuzzy Logic de Microsoft que j’ai obtenu les meilleurs résultats. Si vous avez d’autres propositions, je suis preneur !
J’ai été approché il y a quelques semaines par un ami spécialisé dans la gestion de patrimoine qui subit internet plus qu’autre chose. Si sa société a tout de même un nom de domaine pour crédibiliser leurs emails professionels, ils n’ont pas de site et surtout pas de stratégie par rapport à tout ce dont les médias parlent en permanence (oui, les réseaux sociaux)… Mais après tout, pourquoi faire ? C’est un secteur dans lequel on se voit, on étudie des opportunités, on se tient informé des évolutions de la législation. Apriori, c’est vrai qu’internet n’est qu’un atout mineur.
Consolidez vos prestataires
L’une des raisons pour lesquelles cet ami avait besoin d’un coup de main, c’est tout simplement pour être sur de ne pas jeter son argent par les fenêtres. Un exercice classique quand on est prescripteur. Sans m’étendre sur le nombre d’intermédiaires peu scrupuleux et le sérieux des prestations, la consolidation des prestataires / services est un point crucial dans la mise en place d’une présence en ligne. Moins vous aurez de prestataires, moins vous perdrez de temps, moins vous vous exposerez à des défaillances de service et plus vous pourrez construire votre relation. Dans le cas présent, cet ami avait acheté son nom de domaine en.fr chez un registrar lambda (ne parlons pas du prix !) et avait souscrit un abonnement annuel pour un service email (60€ les 2 Go par boîte email). Evidemment, la mise en place fut l’occasion de facturer des frais de consulting. Bien entendu, cette société s’apprêtait à contracter un troisième prestataire pour son site web. Repartons du bon pied. On va voir qu’il est vraiment enfantin de mettre en place une structure sécurisée pour PME pour un prix dérisoire avec de nombreux bénéfices à la clef.
Le but de la manœuvre
Ici on va voir comment tirer partie de solutions grand public tout en apportant une haut niveau de qualité de service requis pour votre affaire. Nous allons chercher à garder 1and1 pour la gestion du nom de domaine et pour l’hébergement (y compris MySQL) et nous allons utiliser Google Apps pour répondre à des besoins de services email, agenda, gestion de contacts. Au moment de cet article, l’offre Google Apps est gratuite pour les PME ayant besoin de moins de 10 comptes; au-delà, l’offre passe à un forfait de 4€ par mois (ou 40€ annuel) et offre des composants un poil plus costaud. La comparaison des offres et leur prix sont disponibles ici.
Grâce à cette offre combinée, on va pouvoir tirer le meilleur des solutions Google et de l’un des systèmes de gestion les plus simples et flexibles du marché. On pourrait aussi souhaiter consolider nos services web en un seul prestataire, et 1and1 gère très bien tout cela. Pour autant, les services de Google Apps s’intégrer comme des briques applicatives de manière très propre et modulable. On garde donc une dépendance entre 2 prestataire, la solution n’est donc pas parfaite, mais leur qualité de service fait que l’on peut estimer qu’il s’agit bien là d’une combinaison optimale. Peu de chance que les DNS de 1and1 tombent ou que Gmail devienne inaccessible.
A l’attaque
Pour la mise en place de notre solution, prévoyez une demi-journée, idéalement un jour de faible activité ou même lors d’un weekend. Vous aurez nettement moins de pression par rapport à la continuité de service. Dans le meilleur des cas, vous pourrez compléter la migration en une petite heure.
Etape 1: Ouvrir un compte gratuit
Rendez-vous sur Google Apps et créez un compte en mentionnant le nom de domaine que vous souhaitez utiliser. Le nom de domaine sera toujours géré par 1and1, vous n’en transférez pas la propriété à Google. Complétez les 3 étapes (nom de domaine, inscription et configuration) et l’on se retrouve pour l’étape 2.
Notez que si vous êtes déjà connecté avec un compte gmail, l’application vous proposera de passer d’un compte à l’autre.
Etape 2: Lancer la configuration
Vous allez vous retrouver sur l’onglet « Configuration » par défaut. Revenez donc sur le « Tableau de bord » et cliquez sur le bouton « Activer Google Apps ».
Vous avez le choix des armes pour prouver que vous détenez ce domaine. Si vous avez un accès FTP et que le nom de domaine pointe vers un site, le plus simple est peut être de suivre la méthode recommandée par Google : mettre en ligne un simple fichier html. Vous avez peut être déjà fait la même opération en activant Google Webmaster Tools ou même Google Analytics. C’est simple et quasi immédiat.
Les autres méthodes sont clairement expliquées et requièrent elles aussi que vous ayez accès à la configuration de votre site déjà existant. En revanche, 1and1 ne vous permettra pas d’effectuer votre activation via l’ajout d’un enregistrement DNS.
Etape 3: Dire à 1and1 de laisser Google Apps faire son travail
Allons maintenant sur l’onglet « Configuration » pour régler quelques détails liés à GMail. Via le menu de gauche, sautez directement à « Configurer vos applications » puis avancez jusqu’à GMail ». Vous devriez arriver à une page vous suggérant d’utiliser les serveurs de Google pour diriger vos emails, là encore, faites « Suivant ».
Sur la page suivante, Google va lire les paramêtres MX de votre domaine. Par défaut, vous devriez retrouver ceci :
Google va reconnaître que votre registrar est 1and1 et, sur la page suivante, va vous proposer les étapes à suivre pour mettre à jour vos enregistrement MX. Allons donc sur notre espace client 1and1 pour faire ces quelques mises à jour.
Une fois sur votre panneau d’administration, allez dans « Domaines & Espace Web » > « Domaines » > « Configuration des domaines ». Cliquez la checkbox devant le nom de domaine correspondant puis dans le menu DNS, choisissez « Modifier les paramètres DNS ». Voilà à quoi votre page devrait ressemblée une fois tout configuré :
Validez puis revenez à votre espace de « Configuration des domaines », nous allons maintenant créer le sous-domaine qui vous permettra d’accéder à vos webmails. Imaginons que vous souhaitiez utiliser l’adresse « mail.votrenomdedomaine.fr », il vous suffit de cliquer sur l’onglet « Nouveau » > « Créer un sous-domaine ». Choisissez son nom et le bon domaine auquel l’appliquer. Validez et revenez une dernière fois sur votre espace de « Configuration des domaines ».
Selectionnez la checkbox devant « mail.votrenomdedomaine.fr » puis dans le menu DNS, choisissez « Modifier les paramètres DNS ». Choisissez « CNAME » (aussi connu sous le nom de Alias chez d’autres registrars), tapez « ghs.google.com » (sans les guillemets), cochez la case de confirmation et validez.
Ca y est ! Vous pouvez fermer la fenêtre 1and1.
Etape 4: Validation et mise en route
Revenons maintenant à notre installation de Google Apps. 1and1 aura besoind’un peu de temps pour mettre à jours vos DNS (officiellement jusqu’à 48h, dans les faits, il suffit de 4 à 5h). Vous pouvez suivre le statut à cette url (en remplaçant VOTRENOMDEDOMAINE.FR par votre nom de domaine).
Une fois cette étape validée, allez sur « Paramètres » > « Email » et personnalisez votre interface en choisissant, par exemple, de modifier l’url pour reprendre le sous domaine que vous avez crée dans l’étape 3 (« mail.nomdedomaine.fr »). Idéalement,profitez-en aussi pour activer la nouvelle interface GMail et créer un alias collecteur.
Pour ceux qui souhaitent utiliser Microsoft Outlook pour récupérer vos emails professionels gérés par Google Apps, rien de plus simple, tout est détaillé ici. Pour la synchronisation sur smarthpone, ajoutez un simple compte gmail en précisant votre adresse email complète au lieu de votre identifiant habituel. Alternativement, utilisez les options IMAP permettant de se connecter à gmail via outlook. Evidemment, assurez-vous d’avoir activé POP et IMAP depuis votre interface Google Apps.
Maintenant quoi ?
Félicitations, vous venez de créer votre service email professionnel dans le cloud. Ce n’était pas si compliqué. Il vous reste maintenant à créer des utilisateurs et à jouer un peu avec l’ensemble des options disponibles par défaut (Google Agenda, Google Docs, Google Sites) adaptés à votre environnement professionnel.
Vous noterez aussi que Google vous donne accès à une immense place de marché ou vous pourrez ajouter des outils (gratuits ou non) en quelques clics : gestionnaire de newsletter, CRM, gestionnaire de comptabilité et beaucoup d’autres.
Depuis la première vague de popularité avec les extensions de WarCraft et StarCraft sur battle.net, les jeux « Tower Defense » ont connu un vrai succès avec des portages en flash. L’un des plus connus d’entre tous, « Desktop Tower Defense » continu de bénéficier d’une attention toute particulière de la part du collectif qui le produit. Évidemment, Facebook renforce un peu plus l’addiction des joueurs en apportant une dimension sociale et la simplicité d’utilisation qu’on lui connait. Ce type de jeu emporte un tel succès qu’il devient maintenant un véhicule marketing pour proposer des offres spéciales, coupons de réduction et autres iPads. Loin de l’audience d’un Farmville, c’est aussi un bon moyen de toucher une population avertie à peu de frais.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, le principe est assez simple. Imaginez un labyrinthe dans lequel se baladent des vagues de robots / monstres / couleurs / zombies ; grâce à une vue de dessus et quelques ressources, vous allez placer des tourelles pour faire place nette. Évidemment, toute la stratégie se joue dans le choix et le placement de chaque tourelle.
Outre le positionnement « casual gaming » des TDs, il existe une vraie offre sur mobile. Crystallight, Retro Defense, HexDefense, Robo Defense, … J’ai testé une bonne vingtaine de ces titres sur Android et/ou sur iPhone et voilà ce que j’en retire :
HexDefense
Tout le monde vous le dira, en fin 2010 et début 2011, HexDefense est de loin le plus beau Tower Defense. Le jeu reste assez simpliste (5 types de tourelles dont seules 2 ou 3 sont utiles) et franchement facile. Pour autant ont prend vraiment plaisir à le finir encore et encore ne serait-ce que pour s’éblouir des explosions à la chaine qui sont tout simplement somptueuses. Le jeu vous recommandera d’ailleurs de jouer avec une luminosité maximale pour tirer parti au mieux de son rendu.
L’interface du jeu et le design des niveaux sont très épurés, ce qui renforce une certaine fluidité même sur les téléphones d’entrée de gamme. On regrettera seulement des placements de tourelles parfois capricieux qui peuvent finir par couter cher dans certaines parties.
Il y a un bon équilibre entre les niveaux ou l’on doit à bâtir le labyrinthe soi-même et ceux où l’on devra répondre à des figures imposées. Dans les deux cas, les parties sont rapides (20 vagues) et hormis une exception, les tours infligent des dommages à tous les types de cibles.
Tuyau : formez votre labyrinthe avec des tourelles blanches (accessibles mais peu efficaces), à la fin de chaque grand axe, placez des tourelles vertes qui viendront balayer tout le couloir (à upgrader au plus vite). Les tourelles rouges seront un support très efficace en fonction des niveaux, dès le deuxième upgrade.
L’univers de Crystallight pourra rappeler « Defender of the Crown », sur Amiga. Dans une ambiance médiévale / fantasy, vous allez placer des tours sur des niveaux qui dépassent la taille de votre écran. Ce parti pris n’est pas du tout gênant et on apprécie assez vite le fait d’avoir des niveaux parfois assez étendus. A la différence de HexDefense, les niveaux sont systématiquement tracés par les designers du jeu. Toute la subtilité se jouera donc dans la manière dont vous allez placer vos tours. C’est bien là que se joue tout l’intérêt de ce titre : la composition des tourelles.
A la différence des autres TDs, Crystallight vous propose un arbre d’évolution par tourelle assez immense. Au lieu de choisir dès le placement le type de tourelle et de rester bloquer dans votre choix, vous pourrez faire évoluer la composition de votre tour en modifiant la composition de leur noyau. Cette composition est mesurée par le pourcentage de cristaux (verts, rouges, bleus et blancs). Vous pourrez ainsi passer progressivement d’une tour bleue vers une tour bleue-rouge en quelques tapotements. L’autre aspect plutôt innovant de cette approche c’est que l’on peut interchanger ses noyaux, les tours n’étant que des réceptacles. On pourra donc imaginer pas mal de stratégies où le début d’un niveau sera protégé par une tour bleue, le milieu par du vert et la fin par du rouge… et tout changer dès que la situation se corse. On notera aussi la possibilité de poser des pièges directement sur le parcours (ralentisseur, explosif).
Dernier atout de Crystallight, le joueur mené une campagne, et non une série de parties sans lien. A chaque fin de partie, vous obtiendrez des points qui vous permettrons d’améliorer la portée de vos tours, augmenter vos réserves d’énergie et plus. Cet aspect est très important puisqu’il me paraît peu probable que l’on puisse terminer le jeu sans la moindre amélioration. Les niveaux sont très nombreux et la difficulté monte de manière linéaire –mais les stratégies à employer sont assez variées.
L’interface pourrait gagner en lisibilité. Par exemple il n’est pas évident de trouver le menu qui vous permettra d’améliorer vos conditions de jeu. Je retiens aussi les mauvaises manipulations possibles durant les parties qui chauffent un peu lorsque l’on souhaite renforcer des tours pendant qu’une vague se déroule. Un petit côté Dance Dance Revolution avec les doigts.
Crystallight est un excellent TowerDefense si ce n’est le meilleur qui soit sur mobile (iOs et Android). Site officiel de Crystallight.
A noter tout de même une très forte inspiration du légendaire Element TD.
Retro Defense
Tout comme HexDefense, le design de RetroDefense se base sur un graphisme en fils de fer. On trouvera quelques types de cibles différents et trois tourelles pour les attaquer. Les labyrinthes sont déjà dessinés et il ne vous restera plus qu’à mettre en place les bonnes tours. Le niveau de difficulté monte assez rapidement et d’un niveau à un autre et on peut avoir un palier coriace à passer.
Le jeu est assez prenant sans être éblouissant.
Site officiel de Retro Defense.
Robo Defense
L’un des Tower Defense les plus répandus est sans aucun doute Robo Defense. D’une part, le jeu est disponible depuis de nombreux mois sur les différentes plateformes et pour une vaste gamme de mobiles. D’autre part, on y retrouve une grande partie des ingrédients qui donnent du plaisir aux joueurs : labyrinthe à créer soi-même, cibles plus sensibles à certaines tours qu’à d’autres, difficulté croissante, nombreux niveaux, graphismes travaillés et variés, maniabilité du jeu, niveaux plus larges que l’écran… La liste est longue et seul Crystallight apporte une facette supplémentaire avec ses améliorations à débloquer entre les parties.
Au bout de quelques heures de jeu, on trouvera pourtant que l’ambiance générale du jeu est moins agréable, moins prenante que certains autres titres. Robo Defense reste un excellent jeu, peut-être un peu vieillissant, ce qui est un plus pour les terminaux d’entrée de gamme.
Reste à vous de trouver chaussure à votre pied parmi toutes les sorties, les plateformes et vos préférences de jeux. Ne me remerciez pas pour des heures de productivité partant en fumée !
De mémoire de marketeur, je ne me rappelle pas avoir souvent vu des guides pour le référencement écrit par Google et destiné au grand public. Étant donné le marché foisonnant de livres (blancs ou non) qui s’en chargent, il n’y avait tout simplement pas le besoin. Pour autant, avec la masse nouveautés lancées lors de la dernière google dance, l’équipe Search devant bien mettre à jour leur best-seller maison.
Un guide de plus pour le référencement ?
Et bien, oui, un de plus. Ce guide, c’est un peu comme le manuel d’un magnétoscopecaméscope téléphone. On en a pas tellement besoin quand on sait passer des coups de fils et ajouter des contacts, mais là il est question de grosse compet’ ! Autour de 6 chapitres, l’équipe Search vous explique comment tirer profit de leur produit. On couvre donc:
Un rappel de ce qu’est le SEO
Comment tirer partie de la structure de son site
Comment optimiser son contenu
Gerer les spiders
Indexer un site mobile
Promouvoir votre site
Alors bien sur tout du long, il va falloir lire un peu entre le lignes. Par exemple, on apprend peu de choses sur la gestion de sites multi-langues, si ce n’est qu’on peut extrapoler un peu en partant des « Best Practices » (pages 5 à 9, par exemple).
Un peu plus loin, Google revient sur un thème assez équivoque: les sites optimisés pour son système d’indexation. On aura tout entendu (« Prepare two sitemaps: one for users, one for search engines ») et son contraire (« Create content primarily for your users, not search engines »), mais en sortant ce livre blanc, Google espère probablement mettre fin à la polémique. En résumé, il est maintenant recommandé de créer non seulement un site facilement indexable mais aussi de proposer à google des sitemaps simplifiées, voire du contenu simplifié. On reste proche de techniques douteuses donc la règle du bon sens reste de mise.
L’un des points qui me chagrinera à titre personel reste le positionnement de Google par rapport aux commentaires sur les forums. Là encore, un sujet longuement discuté mais à la différence du point précèdent, pas question de transiger : le nofollow s’impose. Avec ce petit attribut de la balise a, les éditeurs de forums et de blogs sont sensés décourager les spammeurs et ne plus offrir de « link juice ». Au quotidien, c’est très compréhensible et les éditeurs de sites un peu soucieux auront déjà sauté sur l’occasion… mais en parallèle, d’un point de vue économique, ca veut dire qu’à moins d’avoir ses propres sites satellite, il devient très difficile pour les PME de sortir du lot. D’un point de vue plus idéologique, ca veut dire aussi que le partage de lien en commentaire n’est plus valorisé comme une source fiable et légitime.
A ma grande surprise, pas de mention des efforts récents pour favoriser les sites rapides (Google caféine), pas de mention des changements d’AdWords et rien sur Docs ou goog.gl non plus. On aurait peut être crié au monopole 🙂
Et donc ?
En 2010, pour devenir célèbre sur internet, il faut maitriser les outils de publication communautaire. Non, pas les commentaires dont on vient de parler, mais les services de soumission aux agrégateurs de news, les services de géolocalisation et les médias viraux. Outre l’omnipresence des twitters, foursquare et facebook (public), on notera par ailleurs la forte remontée de slideshare.net. A l’inverse Digg et Delicious sont au bord du gouffre.
Il y a 10 ans, google (qui débutait) indexait les annuaires (vous vous rappelez du DMOZ ?). 10 ans plus tard, ce sont les indexeurs spécialisés qui se font indexés à leur place. Au bout du compte, pas tant de changement : il faut coller aux besoins et habitudes de consommation de votre cible pour vous faire repérer.