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Motiver ses équipes, ça ne tient parfois pas à grand chose

Motiver ses équipes, ça ne tient parfois pas à grand chose -

Les présentations TED / TEDx continuent de connaître un succès de plus en plus large. Si vous n’avez pas encore eu la chance d’y assister ou d’en visionner une vidéo, les conférences TED sont des performances de 18 minutes où les animateurs abordent leur sujet d’un angle souvent novateur. TED étant l’acronyme de « Technology, Entertainment, Design », l’idée est ici de jouer sur ces terrains, de casser les cloisons pour apporter des idées nouvelles aux problèmes d’aujourd’hui. Il y a près de 1500 vidéos uniques, inspirantes, habiles et très bien préparées, disponibles gratuitement, et parfois même traduites en Français. Le but de TED est de transmettre ces nouvelles idées comme autant de virus pour contribuer à changer la face du monde, idée après idée. Rien que ça.

Quel rapport entre le youtube de l’idée et le moral de mon équipe ?

En parcourant les archives à la recherche d’un speech bien spécifique, je suis tombé sur une vidéo qui m’a attiré pour deux raisons.

Motiver ses équipes, ça ne tient parfois pas à grand chose -

D’une part son auteur, Dan Ariely se trouve être l’auteur du très bon « C’est (vraiment ?) moi qui décide« , paru en 2012 pour 8€, dans lequel il revient sur les moteurs des choix des hommes dans différentes situation. Derrière une façade vraiment accessible (même pour la plage), Ariely touche à des mécanismes passionnants et qui renvoient forcement à nos expériences personnelles. Une très bonne lecture, donc qui laisse des traces, notamment la prochaines fois que vous croirez prendre une décision « naturellement ».

D’autre part, le sujet abordé est un point essentiel ces jours-ci. Entre le mauvais temps à répétition, le climat économique lui aussi difficile et le manque relatif de figures médiatiques positivement inspirantes, il est assez naturel de voir un certain ronflement s’installer. Alors, lorsque j’ai vu le titre de la vidéo je me suis dit que ça vaudrait certainement 18 minutes de mon temps : Qu’est-ce qui nous apporte de la satisfaction dans notre travail ?

Bon allez, assez discuté, allez y à votre tour !

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Tout le monde il est beau

Oui, bien sur, le trait est parfois grossi et Ariely développe un point de vue qui n’est pas forcement très répandu en Europe de l’Ouest… Pour rappel, Ariely est né en Israël et a émigré aux USA pour ces études.
On ne peut lui retirer que ce qu’on peut appeler du tact, de la diplomatie ont toujours leur place dans nos sociétés où l’on parle plus de chiffre que d’Entreprise. C’est d’ailleurs l’homme qui fait toute la différence entre une société qui inspire ses clients et une société qui fait juste le minimum. Au bout d’un moment, l’une survit, l’autre non !

Si vous avez d’autres vidéos TED en tête, n’hésitez pas à en suggérer quelques unes ici !

Greg

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Livres

Lectures: Le référencement sur Google

Alors que je me lance sur un nouveau projet personnel, je voulais rafraichir mes connaissances en matiere de referencement si possible en évitant le retour à la case depart.

Chacun son livre

Referencement Sur Google Avant de me lancer, j’ai donc cherché dans deux Fnac, sur Fnac.com et sur Amazon.fr. Mes critères etaient de trouver un livre d’un bon niveau technique sans pour autant être un cours de code. J’ai toujours une préference pour les bouquins qui savent faire comprendre l’esprit plutot que de s’attarder à un outil ou une fonctionalité. Après avoir feuilleté de nombreux livres, je suis tombé sur Le référencement sur Google (Le guide complet). En 300 pages, Gilles Grégoire construit intelligement un etat de ce qui marche, de ce qui est mal vu et des mythes que l’on entretien à force de parler d’indexation.

La premiere partie du livre parle des grands principes, des risques mais aussi des benefices d’un referecement bien fait. J’ai particulierement apprecié les exemples chiffrés visant à demontrer qu’une approche A est plus rentable qu’une approche B. C’est aussi grace à cette rigueure que le premier chapitre met en confiance; on comprend bien qu’il ne s’agit pas d’un ènième bouquin ecrit par un blogueur 2.0 avec des boutons flashy, mais par un acteur du monde de l’entreprise qui sait ce que rentabilité signifie. Le sixième chapitre couvre d’ailleurs plus en profondeur les indicateurs à mettre en place pour s’assurer que les efforts sont rentables, ciblés et pertinents.

Du deuxième au cinquième chapitre, l’auteur passe en revue des problematiques et y apporte un regard croisé entre retours d’experience, tendances du marché et possibilités technique à ne pas negliger (url rewriting par exemple).

Ce que j’en pense

Ce livre m’a vraiment appris quelques points technique valide que j’ignorais et rien que pour ca je ne regrette pas ma lecture. Pour autant, la vraie force de ce livre d’après moi reside dans sa capacité à donner des pistes à personnaliser tout en gardant en vue les grands concepts (page rank, duplicate content et politique de backlinks).

Il n’était plus disponible à la Fnac, mais vous pourrez le trouver sur ma boutique amazon pour la modique somme de 14€ (livraison gratuite).

Bonne lecture !

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Livres Blanc

Livre Blanc : Retour d’experience de marketeurs en 2008

Livre Blanc : Retour d'experience de marketeurs en 2008 -Suite à son appel à témoignage, le site ConseilsMarketing.fr a compilé les retours de 30 marketeurs sur des domaines et secteurs croisés. Comme indiqué dans la préface de l’ouvrage, l’idée n’est pas nouvelle et je vous parlais il y a quelques mois de l’exemple de marketingsherpa annoncant l’édition 2008 de ses 101 conseils en emarketing. Bref, on sait que la méthode marche, reste à savoir ce qu’on y trouve.

Version 2008 !

Sur 94 pages, Frédéric Canevet, partage donc avec nous la crème des retours qui lui ont été fait. Une fois passé le sempiternel chapitre sur l’accessibilité et les conseils orientés vers les équipes opérationnelles (i.e. « Pensez au texte alternatif des images »), on trouve un peu de tout :

  • du customer centric
  • du Wiki, du blog et du réseau social
  • de la vidéo
  • du mobile
  • mais aussi des retours très réalistes « internet c’est super mais n’oublions pas l’ensemble du potentiel OFFline »

Bénéficiant d’un chapitre pour lui tout seul, SecondLife semble encore rester un outil porteur pour certains emarketeurs. Autant on ne peut que se réjouir de voir que l’audace peut payer, je doute très fortement que j’inviterai un client à faire quoique ce soit dans un monde alternatif. A ce titre le témoignage est intéressant puisqu’on se rend compte que même marginal, ce média est encore en vie. Autant lancer un groupe humoristique sur Facebook !

Livre Blanc : Retour d'experience de marketeurs en 2008 -

A l’inverse, j’étais ravi de lire les retours de marketeurs (et probablement d’entrepreneurs) qui rappellent la nécessité de faire un lien avec la « vraie vie ». Que ce soit du « Street Merchandising » ou de la personnalisation de colis (« Un mot manuscrit pour le remercier de son achat »), la crise financière nous rappelle froidement que l’on ne peut considérer internet comme seul canal de distribution de l’information. Internet peut être moins cher que le papier, Internet peut toucher plus de monde que des catalogues mais ce n’est plus suffisant. En 2008 il faut être bon online mais il faut AUSSI montrer patte blanche offline.  En septembre dernier, le débusqueur de tendances Trendwatching relevait déjà que ce lien offline – online avait evolué avec son article OFF = ON (littéralement « Offline est branché »).

Chapeau donc à Frédéric pour l’initiative et la réalisation de ce livre blanc. Il vous suffira de cliquer ici pour remplir le formulaire et avoir accès au document librement, n’oubliez pas de vous inscrire à sa newsletter au passage !

Bonne lecture
Gregory Raby