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Travailler à distance comme au bureau, EP #1

Avec les fêtes de fin d’année, on profite souvent d’une activité moins intense pour travailler depuis chez soi. Le télétravail a beaucoup d’avantages (moins de temps passé dans les trajets, le sentiment d’être plus disponible, faciliter la répartition des tâches à la maison) mais cache aussi quelques inconvénients sur la durée (sentiment d’isolation par rapport à ses collègues, capacité à différencier son temps de travail et son temps « famille », visibilité au sein de l’entreprise). Pour autant, lorsqu’on pratique le travail à distance uniquement de temps à autres, le seul vrai frein c’est de se rendre compte qu’on en peut plus de tenir un téléphone de la main gauche pendant 4h et qu’on a encore oublié de déjeuner ! Pour le déjeuner, ça ne tient qu’à vous d’écouter votre faim, en revanche pour le reste, les produits de « home office » sérieux et accessibles commencent à pointer leur nez.

En partant du principe que vous avez déjà un pc portable et un bureau, pour commencer cette série, voilà, d’après mon expérience, déjà de quoi rester joignable.

#1 : Téléphoner de chez soi comme au bureau

Quand on doit passer plus de 90 minutes au téléphone par jour, il n’y a pas vraiment de recette miracle et en quelques jours ces options feront toute la différence:

La fonction silence / mute. Vous décidez de travailler de chez vous un jour parce que le petit est malade ou que le livreur n’avait pas d’autre créneau… seulement pas de chance, vous avez cette réunion qui tombe mal. Impossible de décaler et vous devez à minima faire acte de présence. Seulement voilà, même avec le doigt sur le micro, on entendra toujours le petit faire ses dents et la sonnette sonner. Seul recourt, la touche qui viendra couper le micro de votre téléphone jusqu’à ce que ce soit à votre tour de réagir.

Le mobile, le sans-fil ou la base déportée DECT. C’est déjà très bien de pouvoir se trouver un coin chez soi pour travailler. Dans le meilleur des cas, vous aurez votre propre bureau avec tout ce qu’il vous faut à portée de main. Malheureusement, au premier déménagement ou réorganisation de votre lieu de vie, cette installation aux petits oignons risque de devenir nettement plus compliquée.
A ce stade, il reste trois options : utiliser son téléphone portable; utiliser un téléphone fixe sans-fil; utiliser un téléphone fixe sans-fil avec une base déportée. Si tout le monde est familier avec les téléphones mobiles et les téléphones fixes sans-fil, les téléphones sans-fil à base déportée commencent à faire leur apparition marquée.
base_deportee

Leur force réside dans le fait qu’ils sont livrés en deux parties: l’émetteur pour se connecter à la prise téléphonique (box ou prise murale) et le récepteur qui pourra être posé en permanence dans n’importe quelle pièce disposant d’une prise de courant. C’est propre et le son est absolument impeccable.

Le casque. Si vous passez réellement plus de 90 minutes par jour au téléphone, le critère le plus important pour vous ne sera pas prendre ou non un casque mais de savoir lequel : avec ou sans fil, une ou deux oreilles, tige flexible ou non, poids, touches de contrôle… Outre le confort de ne pas avoir à porter le combiné, c’est surtout votre cou qui vous dira merci !

… and the winner is

L’un des rares téléphones combinant toutes ces caractéristiques, le Siemens Gigaset SL400 a même le mérite d’être plutôt joli. Après avoir essayé un Alcatel puis un Siemens Gigaset inférieur, je ne lâcherai plus ce modèle. L’émetteur DECT est connecté à ma box internet, cachée dans un placard et sa base de chargement est posée sur mon bureau, où que je décide de mettre mon bureau. La batterie dure plusieurs jours sans problème. Le volume est réglable, tout comme la sonnerie (par contact ou par plage horaires). Il possède une option « haut-parleur » de bonne qualité pour un téléphone fixe qui vous permettra de discuter à plusieurs dans la même pièce au besoin.
A noter, il gère aussi le bluetooth, ce qui vous évitera d’être obligé d’acheter un casque supplémentaire si vous avez déjà un kit main libre pour votre téléphone portable.

UPDATE : Siemens a sortit une évolution du Gigaset sur une base de téléphone Android. Pour 50€ de plus, le Gigaset SL930A vous appportera tout ce que le SL 400 offre mais en plus, vous aurez accès au monde android depuis votre telephone fixe !

Avec tout ça, vous devriez déjà avoir de quoi vous mettre en route pour travailler plus facilement de chez vous tout en gardant un bon niveau de confort. Dans les prochains articles, je couvrirai le reste de l’arsenal à disposition des télétravailleurs, mais d’ici là, n’hésitez pas à partager votre propre expérience !

Ah, dernier point, j’ai volontairement écarté les solutions de téléphonie IP (offres OVH pour PME, téléphones compatibles SIP) ou le matériel dédié à certaines solutions de « convergence » qui dépendent largement de votre entreprise (Microsoft Lync lié à votre serveur Exchange, par exemple) puisque sort du simple équipement personnel… et qu’à ce moment là, c’est plutôt à votre employeur de fournir l’équipement. Si j’avais sérieusement traité de ces solutions, je vous aurai évidemment parlé de la startup française Invoxia qui produit de superbe téléphones connectés.

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Comparaison de listes dans Excel: Fuzzy Logic donne un coup de vieux à VLOOKUP

Si vous avez déjà eu à effectuer des comparaisons de listes dans Microsoft Excel, vous êtes forcement à l’aise avec VLOOKUP (ou « RECHERCHEV » si vous avez un Excel en Français). Dans la vraie vie, les choses peuvent se corser un peu et une petite phase d’analyse de données peut se transformer en un cauchemar de consolidation !

Mon VLOOKUP va très bien merci

La grande force de VLOOKUP est de faire des recherches très efficaces (rapides, fiables et précises) sur un grand nombre de lignes. C’est une arme redoutable pour comparer des données exactes ou pour faire un premier passage et dégrossir une liste récalcitrante.
Petit exemple :

excel_fuzzy_lookup_1

On va donc gentiment appliquer la formule classique du VLOOKUP / RechercheV, encadrée par un IFERROR / SiErreur pour y voir plus clair.excel_fuzzy_lookup_formula_1

On arrive donc à un résultat très satisfaisant. On retrouve bien uniquement les emails de réponse qui doivent apparaître. Tout le monde est content ! excel_fuzzy_lookup_2

Pourquoi chercher plus loin ?

Toutes les listes ne sont pas égales. Dans l’exemple dessous, on va regarder une liste un peu différente. Ici j’ai voulu reproduire un cas assez classique où l’on a une liste de prospects d’un coté et les réponses de ces prospects à un formulaire de l’autre. Forcement, notre belle liste toute propre du départ n’est plus aussi fidèle lorsque le prospect en question doit remplir un formulaire sur un salon avec un bout de papier. Voilà à quoi cette liste pourrait ressembler :excel_fuzzy_lookup_3

A partir du moment ou les données sont moins propres, VLOOKUP va prendre du plomb dans l’aile. Reprenons donc notre formule pour voir ce qui se passe ici :excel_fuzzy_lookup_formula_2

Malheureusement, ça se confirme, VLOOKUP est moins à l’aise lorsque les données sont plus « sales » :excel_fuzzy_lookup_4

VLOOKUP a plus d’un tour dans son sac

Vous aurez bien remarqué la dernière variable de la formule qui dit « FALSE ». Cet argument répond à la question « est-ce que j’ai le droit d’aller prendre des résultats approximatifs ». Regardons tout de suite ce que ça donne pour voir si on est sauvés pour autant :

La formule :excel_fuzzy_lookup_formula_3

Et le résultat :excel_fuzzy_lookup_5

Bien que partant d’une bonne intention, le résultat est moyen, voire mauvais. A défaut d’autre solution, cette option peut permettre de gagner un peu de temps pour un premier passage, avant de faire un sérieux ménage manuel.

Plus fort que VLOOKUP, voici FUZZY Logic

Sur StackOverflow.com, une communauté d’experts vous expliquera toute une série d’algorithmes de comparaisons basés sur des scripts VBA. Ça peut être un peu impressionnant au début mais au delà du côté barbant, l’idée revient généralement à regarder une cellule A, une cellule B et voir si la ressemblance est assez forte pour se dire que c’est un « partial match ». On dit alors que si la différence entre la cellule A et B est inférieure à un certain seuil, alors la correspondance est probablement valide.

L’un des algorithmes les plus reconnus est la distance de Levenshtein qui « donne une mesure de la similarité entre deux chaînes de caractères » (Wikipedia). L’idée est de se fixer un seuil de tolérance et d’automatiser tout ça pour effectuer des comparaisons de manière industrielle.

Reprenons notre dernière liste pour voir ce que ça donne.
excel_fuzzy_lookup_3

En appliquant correctement la configuration de Fuzzy logic, voilà ce que l’on obtient, en quelques clics :excel_fuzzy_lookup_final

Pour la petite histoire, voilà la procédure à suivre

  1. On sélectionne sa liste A et on fait un CTRL + L. On sélectionne sa liste B et on fait un CTRL + L
  2. On va chercher l’icone « Fuzzy Logic » dans le menu / ruban d’excel; un menu vient s’afficher sur la droite de l’écran.
    1. On vérifie que le « Tableau1 » fait bien face au « Tableau2 »
    2. On choisit les colonnes à afficher (ici j’e n’ai pris que ma colonne 2)
    3. On choisit le nombre de propositions faites par Fuzzy (ici une seule)
    4. On choisit le seuil de tolérance, plus il est bas (vers la gauche), plus on réduit l’écart possible entre la cellule source et la proposition faite par Fuzzy (ici 0,2).
  3. On appuie sur Go, et quelques secondes après, boum, c’est réglé. C’est pas loin d’être magique.

Les limitations de Fuzzy Logic

Dès l’instant où l’on sort d’une comparaison parfaite, on s’expose à des résultats dont l’exactitude peut varier. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’un simple algorithme résolve tous nos problèmes.

Autre point de détail, si vous avez des listes un peu conséquentes, vous devrez apprendre à patienter un peu. Pour venir un bout d’une comparaison de 17000 lignes contre 43000 lignes, il m’aura fallu près de 3 heures avec un PC plutôt costaud (Core i7, 8Go de RAM, Windows 8 & Office 2013 64 bits).

Conclusion

Fuzzy Logic est fabuleux. Grâce à lui, j’ai pu me sortir en quelques jours d’une comparaison qui m’aurait pris deux bonnes semaines d’un travail particulièrement pénible en temps normal. C’est d’ailleurs ce qui m’a conduit à en faire un article sur ce site, pour en faire profiter tout le monde !

Pour le moment, vous devrez aller sur le site de Microsoft pour télécharger et installer ce plugin officiel, gratuit et INDISPENSABLE. Dans le fichier zip que vous y trouverez, Microsoft a inclus un fichier d’exemple ainsi que de la documentation pour aller un peu plus loin que l’humble exemple exposé ici. C’est très bien fait.

Vous trouverez aussi de nombreuses solutions payantes chez des éditeurs tiers. Je n’ai essayé que deux autres plugins similaires mais, outre le fait qu’ils soient payants, c’est avec Fuzzy Logic de Microsoft que j’ai obtenu les meilleurs résultats. Si vous avez d’autres propositions, je suis preneur !

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Adobe sort sa nouvelle Creative Suite: CS7 (aka CC)

logo_adobe

Comme Shantanu Narayen (CEO de Adobe) l’annonçait à la sortie de CS5.5 en mai 2011, la fameuse Creative Suite est maintenant mise à jour selon un planning annuel. Tous les ans, au mois de mai, nous aurons donc le droit de jouer avec une version à jour Dreamweaver, Photoshop, Premiere, Flash, After Effects… En revanche, la suite Elements (Premiere Elements, Photoshop Elements), Adobe Photoshop Lightroom et Adobe Acrobat restent toujours sur un cycle séparé. Pour rappel, voici le calendrier de la  commercialisation des versions précédentes :

  • CS : Septembre 2003
  • CS2 : Avril 2005
  • CS3 : Juillet 2007
  • CS4 : Octobre 2008
  • CS5 : 30 Avril 2010
  • CS 5.5 : Avril 2011
  • CS 6 : 23 Avril 2012

En 2013, c’est le 7 mai que sera annoncé la nouvelle mouture; 1 an et 2 semaines plus tard que la version CS6 donc. La commercialisation de la suite Creative Cloud débutera le 17 juin 2013.

Quels changements au menu de CS7 aka Creative Cloud (CC)?

On a tous nos petites habitudes qui conduisent à utiliser Creative Suite pour une raison ou pour une autre. Pour moi, c’est comme un réflexe, la première chose que je regarde à chaque sortie de la suite, c’est Dreamweaver.

Dreamweaver CC

Après les obscures phases de développement par lesquelles le logiciel est passé (qui se souvient de UltraDev ?). Cette année, nous aurons droit à un repositionnement de mon éditeur WYSIWIG favori qui prend mieux en compte le HTML5. Le code était déjà assez bien formé depuis CS5.5, mais la refonte d’interface de CS6 n’avait pas vraiment apporté d’avancée majeure aidant à la création de sites modernes. c’est chose faite avec Dreamweaver CS7. Voilà déjà un petit aperçu, pour vous donner une meilleure impression.

Dreamweaver2013

La même image avec quelques explications :

Dreamweaver2013_legendes

A première vue, je trouve que c’est un vrai progrès, notamment en terme d’expérience utilisateur, mais surtout, cela montre qu’Adobe prend les choses au sérieux et n’a pas peur de bouger les lignes. Ca c’est top.

En parlant de bouger les lignes, Tareq Aljaber (Product Marketing Manager pour Dreamweaver) explique que de nombreuses fonctionnalités héritées de 15 ans d’évolution du produit ne font plus partie du produit. En réduisant le périmètre du produit, on affine son positionnement, on facilite son cycle de mise à jour, on réduit les bugs potentiels… L’idée me plait… mais on y perd quoi ?

  1. Bindings,
  2. Server Behaviors,
  3. Components,
  4. Databases panel,
  5. Spry, (remplacé par l’intégration de jQuery)
  6. Browser Compatibility Check (remplacé par une version Cloud)

Concrètement, moi ça ne choque pas. On peut débattre de chaque point, mais dans l’ensemble on parle d’outils qui servaient (pas toujours bien) à répondre aux besoins des standards de développement web des années 2000. Nul doute que ce choix fera couler beaucoup d’encre et que beaucoup rechigneront à passer à cette version.

Quelques vidéos qui valent le coup d’oeil : les grilles dans Dreamweaver et HTML5 dans dreamweaver.

Photoshop CC

Evidemment, l’autre poids lourd de la suite, à mes yeux, est Adobe Photoshop CS7 x64. Beaucoup de features avaient été annoncées lors de la dernière journée MAX du 11 décembre… Mais bref,  Camera Shake reduction (deblurring); conversion d’effets en CSS (mmmm !); meilleure gestion de la 3D. Voilà une vidéo que fait le tour de ce que l’on va y trouver.

photoshop2013

Attention, vous ne pourrez pas installer cette version de Adobe Photoshop si vous avez (encore) Windows XP.

Update : Voici la vidéo officielle du lancement de Photoshop CC

Et les autres ?

  • Illustrator CC: Tout en vidéo ici
  • InDesign CC: support de Retina, nouvelle interface « Dark »
  • Flash Pro CC: passage au 64 bit, acceleration massive (recodé de A à Z en cocoa)
  • Premiere Pro CC: Editing Finesse, Link & Locate, Audio Clip Mixer, closed captioning support… Tout en vidéo ici
  • After Effects CC: « Refine Edge » rotoscoping
  • Adobe Kuler: Application mobile qui analyse vos prises de vues et en crée une palette de couleur ré-importable dans la suite CC
  • Acrobat XI sera inclus dans la suite, mais est déjà disponible sur le Creative Cloud.

Pour information, Adobe Photoshop Lightroom 5 est aussi disponible gratuitement en version beta.

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Besoin de recruter un(e) assistant(e) ? Microsoft OneNote est-là pour vous

Evernote, OneNote, Google Tasks, Todo.txt, remember the milk, Astrid, My Life Organized, Springpad, Pomodoro Timer, Remind Me, Any.Do et GTasks… sont les quelques résultats les plus populaires dans la rubrique des « tasks / todo-list managers » (comprenez assistants de liste de courses).

Pour ceux qui ne sont pas encore familiers, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil sur cette vidéo de présentation.

Pour chacune de ces options, vous trouverez des centaines de plaidoyers expliquant que telle option est plus complète chez untel et vice versa. L’un des grands vainqueurs semble être Evernote, après une forte évangélisation de ce type d’applications grâce à Remember The Milk qui déchaînait les passions en 2010.

J’utilise Microsoft OneNote au quotidien pour prendre des notes pendant mes réunions et avoir la capacité de les envoyer par email aux participants à la minute ou l’on se sépare. Au fil des années, je me suis fait mon propre système de repères et grâce au moteur d’indexation de OneNote, je peux retrouver la conclusion d’à peu près n’importe quelle discussion en quelques secondes. Mon choix s’est porté sur Onenote après avoir essayé une bonne partie de la concurrence et il s’est imposé -dans mon cas- comme étant le meilleur compromis.

Un article de plus sur les outils de gestion de notes?

Besoin de recruter un(e) assistant(e) ? Microsoft OneNote est-là pour vous -

Et oui, ou presque. Une recherche sur Google.fr montre 15m de résultats pour OneNote contre  81m pour Evernote. Autant dire qu’il y a plus qu’une tendance marquée sur le marché. Pour autant, je reviens sur Microsoft OneNote qui devient de plus incontournable d’année en année.

Lancé en 2003 dans une version peu probante, il commence à gagner en popularité en étant packagé avec certaines versions de Office 2007. Depuis Office 2010, OneNote est inclus en standard sur toutes les versions d’office. Pour autant, il est aussi disponible en standalone.

Tout ça pour dire que le support, la couverture et l’intégration dont OneNote bénéficie en font l’un des acteurs importants aujourd’hui mais aussi probablement l’une des stars de ces prochaines années. Peu de compagnies peuvent rivaliser avec la puissance de feu de Microsoft, notamment quand vient l’heure de l’intégration ou le support natif d’applications tierces.

Un bon logiciel est simplement un logiciel à jour ?

Même si son model de support en fait un acteur majeur, c’est bien sur les fonctionalités actuelles qu’il faut s’orienter pour voir des facteurs differentiateurs.

Besoin de recruter un(e) assistant(e) ? Microsoft OneNote est-là pour vous -

OneNote est accessible assez naturellement dans Windows. On le retrouve dans la barre de notifications (à côté de l’heure), il peut apparaître pour gérer vos copier / coller, il peut apparaître pour gérer vos copies d’écrans. Bien sur, il est aussi accessible via les autres poids lourds de la suite office et l’on trouvera des menus permettant d’exporter un onglet d’un fichier excel, ou une révision d’un document Word assez intuitivement. Microsoft marque encore des points en proposant OneNote comme option du menu de sélection des imprimantes. Cet ensemble de liens en fait l’un des programmes de sa categorie les mieux integres dans Windows. Même si cela parait naturel, il est toujours bon de le rappeller.

Besoin de recruter un(e) assistant(e) ? Microsoft OneNote est-là pour vous -

Depuis quelques mois, OneNote est aussi accessible en quelques clics depuis Hotmail MSN Live Skydrive Live. Outre la possibilité de prendre des notes en ligne, c’est bien entendu le systeme de sauvegarde automatique dans le cloud qui prend tout son sens. On peut donc avoir son carnet de notes disponible au bureau, depuis la maison, en deplacement et ce quelque soit le pc utilisé pour y acceder.

Besoin de recruter un(e) assistant(e) ? Microsoft OneNote est-là pour vous -

Enfin, seule ombre au tableau jusqu’à ces derniers jours, OneNote est maintenant disponible  pour iOS et pour Android. Il vous suffira donc de télécharger l’application et de la relier à votre compte Windows Live pour avoir un accès permanent à vos notes. On notera aussi la possibilité d’inclure des photos prises par le mobile. Pour avoir essayé un téléphone Windows Mobile, on retrouve là encore une intégration assez complète de OneNote dans le moteur du téléphone, le tout relié à la version hébergée par Windows Live. Un bel écosystème.

Voilà, pour moi c’est un incontournable et je sais que je serai forcement moins professionnel et moins efficace si je n’avais pas pris l’habitude de l’utiliser. Libre à vous de retenir une solution ou une autre, mais n’attendez pas !

Edit: Je précise que ce billet n’est pas sponsorisé 🙂

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Durer Gestion de projet Productivité

Calculez le ROI de vos campagnes en quelques clics

Ce matin, l’excellent SmashingMagazine a publié un article sur un calculateur de ROI construit sur Google Docs par Anders Hoff. L’outil peut être utilisé et détourné gratuitement dans le cadre de projets personnels comme commerciaux.

Quoi ? Pardon ?

Un calculateur de ROI (RSI en français, pour Retour Sur Investissement) est tout simplement un outil qui va vous permettre de mesurer l’impact de vos campagnes et autres projets en ligne selon une méthode standardisée. Une fois en place, cette grille vous permet donc de comparer l’impact d’un envoi d’email par rapport au lancement d’une nouvelle fonctionnalité. On pourra ergoter pendant des heures sur les normes les plus pointues de gouvernance de projets, toujours est-il que c’est un excellent départ pour apporter de la lumière sur les actions qui génèrent vraiment du trafic / revenu. Wikipedia défini le ROI comme étant:

le montant d’argent gagné ou perdu par rapport à la somme initialement investie dans un investissement.

Ok voyons ca!

Pour télécharger le modèle, il suffit de disposer d’un compte Google, d’accéder à cette page et de créer une copie du document dans votre propre espace Google Docs. Une fois le fichier disponible dans la liste de vos documents, vous allez pouvoir l’éditer. Si vous n’avez pas encore découvert ce service Google, imaginez une version en ligne de Microsoft Office, gratuite et collaborative.

Comment enregistrer le document sur votre compte

Votre première campagne

Félicitations, vous venez de couvrir la première étape, rien de trop difficile. L’interface du modèle est assez simple, d’autant que l’auteur a ajouté une liste des 5 étapes pour utiliser au mieux l’outil. Nous allons regarder un peu plus en détail en créant une fausse campagne.

Commençons par un peu de nettoyage
Regardez en bas de page, vous trouverez une série d’onglets: « Overview », « Campaign 2010 », « Website 2008-2010 », « Website 2011-2012 » puis (template 1), (template 2) et(template 3). Etant donné que nous allons créer notre propre campagne ensemble, débarrassons nous de « Campaign 2010 », « Website 2008-2010 » et gardons « Website 2011-2012 ». Il suffit de cliquer sur le nom de la campagne et de choisir « Supprimer » dans le menu qui s’affiche. Ces exemples sont très pertinents mais si je vous conseille de les supprimer, c’est simplement que (1) ils restent disponibles sur le document d’origine et (2) l’accessibilité s’en trouve simplifiée.

Créons et éditons une nouvelle campagne
Cliquez maintenant sur « Website 2011- 2012 » et sélectionnez « Renommer ». 

Après toute cette bureautique, nous voilà dans au cœur de l’action. Nous allons maintenant devoir renseigner un maximum d’informations permettant de donner des points de mesure à notre campagne. A noter que les champs sont au format US, ce qui implique que les dates sont au format MM/JJ/YYYY par opposition au modèle que l’on connait en France (JJ/MM/YYY).

La première partie (ligne 3 à 38) ne nécessite aucune connaissance business particulière. Il vous suffit de rapporter les valeurs que vous pourrez trouver dans n’importe quel rapport marketing & analytics. Dans la vraie vie, vous ne remplirez pas tous les champs en une fois, mais pour les besoins de l’exemple, n’hésitez pas à remplir avec des valeurs fictives.

Une fois vos valeurs de campagnes renseignées, passons aux Call to Action and Revenue. Comme son nom l’indique, cette section vous permettra de définir ce qui fait que votre campagne est un succès ou non. Par définition, cela implique de mettre plusieurs personnes autour d’une table puisque les buts peuvent être multiples et différents: opérations, marketing, qualité, ventes et bien sur finance. Pour vous aider à vous accorder, l’auteur propose une looongue liste de suggestions allant du nombre de visiteurs, au nombre de retweets en passant par le nombre d’articles vendus ou même retourné après la vente. Il ne tient qu’à vous de faire de ce canevas un vrai outil de mesure de bout en bout.

Definir ses CTA

Les résultats seront calculés à la volée, dévoilant au fur et à mesure une projection du retour sur investissement de votre activité. Simple et méthodique!

Tableau de bord des campagnes

Comme tout outil de mesure, son efficacité ne sera autant prouvé qu’en fonction de la communication que vous réussirez à faire autour de vos résultats. Là encore, l’outil nous réserve un simple mais commode moyen de mieux comprendre l’état de votre actualité.

Pour chaque campagne, vous aurez une option offrant de marquer le projet comme étant En cours (Active), Expiré (Ended), Pas encore commencé (Not started) ou en Pause (Paused). Un simple export hebdomadaire vous permettra donc d’alimenter vos newsletter et donc de communiquer effectivement autour de vos livrables.
Je vous recommande d’ailleurs un article que j’avais écrit il y a quelques temps à ce sujet: Le tableau de bord est un outil de communication !

Les marketeurs aguerris trouveront plusieurs suggestions d’amélioration de ce modèle en quelques minutes. Je ne doute pas une seconde que l’on voit plus de modèles de qualité émerger sur Google Spreadsheets !