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Productivité

« Afficher (vraiment mieux) la source » de vos pages web

Afficher la source de votre page web

Lorsque l’on fait un clic droit dans Internet Explorer, le système ouvre par défaut le bon vieux Notepad. C’est un simple éditeur de texte qui n’offre pas d’option de formatage, du coup, s’il fait bien ce pour quoi il a été conçu, il ne répond pas vraiment à ce besoin. On regarde rarement le code source d’une page pour le plaisir, c’est avant tout pour y trouver un bout de quelques lignes que l’on souhaite repiquer, pour corriger une erreur ou pour trouver des infos diverses et variées. Il suffit donc de troquer notre ami Notepad pour un de ses confrères un peu plus orientés Web… et c’est là que le bât blesse : on ne peut pas changer ce paramètre si l’on se borne aux menus habituels de Windows (toutes versions).

Changer mais pour mettre quoi ?

Je trouve que Notepad++ répond parfaitement aux attentes qu’on peut avoir. Il est très léger, convivial, gratuit et offre énormément de fonctionnalités. Vous pouvez le télécharger directement ici. Par défaut, il ressemble à ça:

Notepad ++

Lors de l’installation, le logiciel vous proposera d’en faire le lecteur de code source par défaut pour Internet Explorer. Ça tombe bien, c’est ce qu’on veut !

Notepad++ peut devenir votre visionneur de code source en un clic

Si vous n’êtes pas emballés, des contributeurs ont crée une page sur Wikipédia pour comparer tous les éditeurs de texte ! Par contre, il vous faudra changer vous-meme les paramètres de Windows. Pas de panique, ca va vous prendre moins d’une minute.

La base de registre

La base de registre est un peu un annuaire qui permet à windows de s’y retrouver. Ce registre est utilisé par les programmes que l’on installe tous les jours pour stocker vos préférences, numéro de série et autres informations qui pourraient être utiles si vous deviez réinstaller ou mettre à jour l’application en question. On peut virtuellement faire tout et surtout n’importe quoi avec cette base. Évidemment, si on fait une mauvaise manipulation, c’est mauvais signe pour la durée de vie de installation de Windows. Avant de faire le moindre changement, on prendra soin de faire une sauvegarde du système en créant un point de restauration ou une simple sauvegarde de la base de registre. C’est fait ? Pret à bidouiller ?

1) Cliquez sur « Démarrer » -> « Exécuter », puis taper « regedit » (sans les guillemets…). Ça va lancer l’application qui ressemble un peu à n’importe quelle application Microsoft des années 90.

L'application de gestion de la base de registre

2) Parcourez l’arborescence:

  1. HKEY_LOCAL_MACHINE
  2. Software
  3. Microsoft
  4. Internet Explorer

3) Dans la partie droite de la fenêtre, faites un bouton droit et créez un nouveau répertoire « View Source Editor » dans le répertoire « Internet Explorer ».

Creer une clef dans la base de registre

4) Dans cette nouvelle clef « View Source Editor », créez maintenant une entrée « Editor Name »

Là !

5) Il vous suffira ensuite de changer la valeur de ce paramètre par le chemin pour accéder à l’application que vous souhaitez utiliser

Chemin vers le programme de votre choix

Il y a bien sur d’autres moyens d’effectuer cette manipulation ayant tous leurs inconvénients. Là au moins on sait ce qu’on fait.

Et voilà
Gregory Raby

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Déployer

Déploiement de projet: Utilisez les early-adopters !

Alors que vous vous rapprochez de la fin des cycles de votre projet, le déploiement est une phase des plus intéressantes. C’est durant cette étape que vous aurez un grand nombre de commentaires de tous genres; y compris de la part de votre équipe de projet dont certains membres finiront par réaliser l’ampleur des changements.

Bien qu’il n’y ait pas de règles tellement les technologies, les contextes et les besoins différents, l’idée de s’appuyer sur une base de testeurs est souvent assez futé. Il va de soi que durant toute la gestation de votre projet, vous êtes resté en contact avec la réalité de vos utilisateurs (email de status sur la progression hebdomadaire, comité de pilotage, …). On pourrait donc croire que si tout a été validé par ces personnes là, il nous suffit d’appuyer sur quelques boutons, d’attendre quelques heures le temps que le contenu se réplique sur les différents serveurs, que le cache se mette à jour et hop !  Et bien dans le fond pourquoi pas, oui, mais imaginons juste une seconde que votre intranet n’ait pas pris en compte les besoins d’une filiale basée sur un autre site, ou que la police que vous utilisez ne soit pas disponible pour les standards ISO de la république Tchèque ou de la Chine, imaginons enfin qu’il y ait tout simplement une fonctionnalité qui ne marche pas dans l’environnement de production.

Déploiement de projet: Utilisez les early-adopters ! -

C’est pour toutes ces raisons et quelques unes de plus qu’on fera notre possible pour lancer notre déploiement en phases. On ne peut pas toujours saucissonner par géographie mais pourquoi pas lancer les scripts en premier puis ensuite le front-end; le web mobile en premier puis le www; etc…
Cette approche en phase est très commune dans de nombreux domaine. Facebook proposait récemment de choisir entre ses deux design, ce qui n’est même pas une migration déguisée mais bien un simple « habituez-vous tout de suite parce que dans X jours vous n’aurez plus le choix ». Nokia met à jour les firmware de ses séries N par vague de codes produit s’assurant ainsi que les mises à jour n’ont pas d’effet secondaire indésirable. Le portail Vodafone live est en version 1.0 ou 2.0 en fonction du forfait, du type de téléphone et qui sait quoi d’autre encore.

Dans la gestion de projet moderne ou agile, on va privilegier les developements à cycles courts. Cela implique plus de « releases », à un rythme plus soutenu mais forcement basées sur moins de tests. En particulier, l’une des phases que l’on va externaliser est le User Acceptance Testing (UAT). Dans le vieux monde, cette phase représente la période durant laquelle de vrais utilisateurs vont tester le résultat de votre projet et dire si oui ou non le produit est bon pour la mise en ligne. Lorsqu’un Nokia Labs met en ligne une application sur son portail, bien évidemment, il y a eu une version allegée de UAT mais le vrai examen va être conduit par les utilisateurs eux meme, les early-adopters.

Déploiement de projet: Utilisez les early-adopters ! -

Un early-adopter est donc un utilisateur qui va tester religieusement une technologie / un produit. Après de nombreuses heures d’examen, le early-adopter va proposer une liste d’améliorations pour les futures mises à jour ainsi que des conseils de tous ordres (business, technologique, design, écologique) afin que le produit réponde aux mieux aux besoins ultra-exigeants des technophiles.

Si vous voulez en savoir plus sur les early adopters, je vous conseille le très bon article de Tzer2 qui se pose la question suivante: Pourquoi tant de gens achètent les gadgets le jour de leur sortie ?

Dernier point, ne pas confondre Beta-testers et Early-adopters: leur profil et leur utilisation du produit les séparent. Si un beta-testeur vous donnera d’excellents retours (notamment sur l’execution), l’early-adopter va réellement chercher à intégrer le produit dans ses outils du quotidien.

Une fois tous les retours compilés et repertoriés dans le triangle de la qualité, il ne vous restera qu’à passer aux itérations suivantes et étapes après étapes finir votre déploiement avec le sourire !

Grégory Raby

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Durer

Gestion de projet internet – #5: Innovation et emarketing

Les géants de l’industrie sont les plus gros innovateurs. Ils prennent parfois de gros risques et font souvent de grosses erreurs. Ce qui fait qu’ils gardent / prennent de l’avance, c’est qu’ils savent apprendre de leurs erreurs et continuer à avancer: c’est le règne des version betas issues de « Labs » ( Nokia, Google, Adobe, Dell etc).

On a vu comment suivre chaque variable de son environement de projet, comment rebondir dessus et l’importance d’effectuer des tests. Pour autant, qu’est ce qui va faire que vos essais seront réellement « game changing » au lieu d’être de simples « fixes » ? Réponse: l’innovation évidemment.

Gestion de projet internet - #5: Innovation et emarketing -

Du test à l’innovation

Les Web analytics vous offrent un volume de données si important qu’il devient beaucoup plus simple, plus dans le sens des choses de chercher à tester de nouvelles approches. A ce stade, le fait de chercher à innover fait juste partie de la norme. Rester assis sur ses livrables en attendant une impulsion du management est le meilleur moyen de se mettre hors-jeu. Ce n’est plus le plus gros qui mange le plus petit, mais le plus innovant qui mange le plus résistant au changement. On pensera à Linux VS Windows, Firefox VS Internet Explorer, Free VS France Telecom (c’est moins vrai d’Orange), Toyota VS Ford… La liste est longue et le site Brandtags.net se fait d’ailleurs un plaisir de recenser la liste des marques tagguées comme étant innovantes sur le web.

L’innovation est l’étape qui s’imbrique naturellement dans votre démarche de croissance une fois que vous connaissez au mieux vos utilisateurs. Tous les jours de nouveaux services émergent. Les avatars vidéos, les code babe, le contenu dynamique contextuel, la personnalisation, les services 2.0, les mises à jour technologiques, la navigation assistée, les recommandations des autres utilisateurs, un Content Management System dernière génération, un intranet collaboratif, des e-services de fidelisation… combien d’autres exemples pour changer la donne dans vos processus, dans votre relation avec vos utilisateurs ? Que font vos concurrents ?

Le but est dans le chemin

En parallèle, il est vital de garder à l’esprit que l’innovation ne doit pas se faire sur l’autel de l’innovation. On ne change pas juste pour changer, histoire de s’occuper et de ne pas être distancé par la concurrence. L’un des travers de la gestion de projet web, pour beaucoup, est de se perdre dans la technologie, dans les perspectives et de perdre pied avec le concret. A partir de la seconde où l’on perd de vue le but final, ou du moins la « milestone » que l’on souhaite atteindre, on peut être certain que cela va finir en discussion stérile.

La prise de decision peut faire perdre de vue le but à atteindre
La prise de décision peut faire perdre de vue le but à atteindre

Voilà, s’en est fini de cette première série d’articles sur la gestion de projet internet. J’ai couvert les points qui me semblent primordiaux, mais je pense que mon clavier m’y ramenera !
Je prépare en ce moment une série de fiches de lectures, d’études de cas et de vulgarisation des outils du quotidien, notamment des filtres personnalisés de Google Analytics, comme je l’avais déjà fait avec le composant web de Google Maps.

Greg

Sommaire:

Episode #1: mesurer mesurer mesurer !
Episode #2: le tableau de bord est un outil de communication !
Episode #3: Scénarisez votre reporting !
Episode #4: Optimisez, testez et évoluez !
– Episode #5: Innovation et eMarketing

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Définir

L’incroyable histoire de la pastèque carrée

Marre de chercher la grande idée « game changing » issue d’un énième think-tank… Voilà une histoire rafraîchissante qui a eu le mérite de me changer les idées.

Le contexte

L’histoire se passe au Japon, plus précisément chez les épiciers japonais. Comme le veut la rumeur, le Japon n’est pas une île regorgeant de richesses naturelle mais s’il y en a bien une qui se fait rare, c’est l’espace. En parallèle, les japonais semblent raffoler de pastèques. Ces gros fruits ronds et lourds. Dans le monde du packaging, le rond est l’ennemi. Le rond est synonyme de perte de place, de difficulté à manœuvrer, mais aussi et surtout, le rond est la forme la moins simple à stocker.

Tas de pastèque
Tas de pastèque

Toute personne normalement constituée se dirait donc qu’il suffit d’améliorer le conditionnement de ces maudites pastèques pour qu’elles puissent s’imbriquer. Par exemple, un placement en quinconce reglerait la question du stockage en magasin. Pourquoi pas, mais quelle solution apporter pour les clients qui ramènent leur pastèque (à l’unité) chez eux ? Comment feraient ces mêmes clients pour choisir une pastèque plutôt qu’une autre enfouie sous 2 autres pastèques de 3 kilos ?

On peut imaginer une multitude de petits changements pour régler les tracas du quotidien au différents niveaux de la chaîne de production. Ces 1000 petites améliorations, ces d’ailleurs ce qu’on voit polluer pulluler dans le monde numérique, entre firmwares et patches qui viennent régler les petits tracas du quotidien. Tout ça c’est bien joli, mais quand on parle d’innovation, on ne parle pas de petites améliorations, on parle d’un changement qui vient impacter l’ensemble des éléments.

Revenons à notre pastèque

Ce que veulent fondamentalement les clients, les magasiniers et les transporteurs, c’est une pastèque qui soit par nature simple à transporter et à manipuler sans pour autant que cela change sa nature de pastèque. A l’opposé du rond, quelle est la forme la plus standard dans l’industrie en terme de packaging ? L’idée de la pastèque carrée était née.

Vous me direz, que c’est une idée simple et pragmatique mais comment fait-on pour faire pousser des pastèques carrées ? Et qui dit que les clients ne serraient pas repoussés à l’idée de manger une pastèque modifiée ? Si on peut encore appeler ça une pastèque…

Et bien des fermiers locaux ont naïvement tentés de faire pousser leur pastèques dans des carcans en verre de forme cubique. Pas d’OGM, pas de produits chimiques supplémentaires, juste une petite cloche en verre.

Impossible ? Voilà le résultat:

La pastèque carré et le moule
La pastèque carré et le moule

La pastèque carrée a bien résolu le problème des revendeurs mais, chose inattendue, les clients ont adoré cette nouvelle forme: plus simple à stocker dans un frigo, plus simple à découper et plus simple à ramener chez soit ! Détail qui a aussi son importance: le prix. Alors qu’une pastèque « normale » était vendue 5€, notre super pastèque vaut 50 euros pièce !

Tout se paie

On savait déjà que l’innovation avait un prix mais on préfère retenir le « quoi » plutôt que le « comment ».

Ne présumez pas (enfin pas trop)

Le vrai problème ici est que les gens ont toujours été habitués au pastèques rondes et que leur formes n’était pas un critère flexible. Quand on fait quelque chose de la même manière toute sa vie (ou parfois juste une fois), on pose des éléments qu’on estime comme stable et on construit dessus. C’est reposant, c’est humain, c’est tout ce qu’on voudra mais parfois ça vous coupe de la voie la plus simple.

Posez les bonnes questions

Le meilleur moyen de remettre en cause ce qui doit l’être, c’est de se poser les bonnes questions. En remettant en question systématiquement chacune des étapes qui constituent un processus, vous disposez l’habitude et revenez aux vraies raisons. Cela ne manquera pas de vous rappeler les fameux « 5 why » de la méthode Six Sigma (lire « L’innovation dans le marketing internet« ).

Soyez créatifs

Je ne suis pas un artiste. J’associe toujours les mauvaises couleurs et je suis absolument incapable de dessiner quoi que ce soit. Pourtant, ne pas être un artiste ne vous empêche pas d’être créatif. Essayer de voir les choses sous un autre angle, se mettre à la place des autres, avoir une vision transversale (« ce qui a marché ailleurs dans le même cas s’applique t’il ici ? »). C’est la créativité dont on parle ici.

Impossible n'est rien
Impossible n’est rien

Si l’on part du principe que quelque chose est impossible, forcement, il le restera. D’un autre côté, si l’on remet en question le contexte il est fort probable qu’à force on finisse pas trouver des voies intéressantes. Appliqué au monde de l’entreprise et de la gestion de projet, cela implique que les phases de découverte et de définition ne doivent pas être que de simples séries de poignées de main. Remettre l’existant en question fait souvent mal, déstabilise… on appelle ça aussi la résistance au changement !

Greg

NB: Je viens de tomber sur une pastèque en forme de pyramide

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Livres Blanc Productivité

L’impact du web 2.0 sur la communication d’Entreprise

Le web 2.0 nous apporte de fantastiques opportunités pour interagir avec l’information : on démarre sa journée avec iGoogle / Netvibes, on réagi sur les sites d’information en laissant ses commentaires ou lorsque l’on rattrape les derniers épisodes de l’atelier numérique sur son lecteur MP3 en allant faire un bout de jogging ou ses courses. A l’échelle de l’entreprise, ces applications ont souvent beaucoup d’intérêt pourtant leur adoption est beaucoup plus lente. Outre les défis technologiques à relever (services, sécurité, formation, maintenance), c’est bien la question du Revenu sur Investissement qui prévaut. Un rapport Forrester de juin 2007 se penche sur le déploiement des applications web 2.0 dans les grandes entreprises (500 employés et plus). On y trouve une approche très rationalisée de ces technologies qui revient à se poser la question suivante : quelle technologie offre la valeur ajoutée qui permettra à l’Entreprise de mieux fonctionner ?

Loin de la « hype » d’un facebook (déjà ringard) ou des contributions sans fin (bien que stagnantes) de wikipedia, il semblerait que les noms des vraies innovations marquantes se dévoilent à travers les calculs froids des départements IT de grands groupes. Le graphique ci-dessous nous montre le classement des applications les plus génératrices de valeur ajoutée

Quelles technologies créent de la valeur pour l’entreprise ?
Quelle application change la donne en Entreprise ?
Il apparait donc clairement que l’entreprise considère plus volontiers l’adoption des flux RSS que la mise en place de blogs interne. Bien que l’email soit absent de ce classement plusieurs points sont intéressants à noter :

  • Les cadres sont demandeurs d’information (44%) dans un format contrôlé, « exportable ».
  • Les cadres voient peu de valeur ajoutée à communiquer de manière formelle (38%) alors qu’ils plébiscitent la communication instantanée (37%)

A bien y penser, cela n’a rien d’étonnant, il est plus rentable d’avoir une masse salariale dans l’action plutôt que dans la documentation. Pour autant, les marketeux retiendront aussi que le RSS continue son chemin et s’infiltre jusque dans l’entreprise. Comment tirer partie de cette évolution ? Le fait que le RSS s’impose petit à petit en entreprise (35% des interrogés prévoit un fort développement dans les 6 mois) à différents impacts sur la manière dont on touche à ces cibles. D’une part, on va voir un appétit croissant pour les flux et d’autre part on va voir une concentration de cette offre. Appétit croissant parce que le RSS va devenir un outil standard du pack de l’employé et par conséquent on va voir une adoption plus forte chez les populations qui ne sont pas déjà utilisatrices (typiquement les départements Relations Presse).

En parallèle, on verra certainement une forte volatilité puis concentration drastique : les lecteurs seront de plus en plus exigeants, zapperont d’une source à une autre en cherchant le contenu le plus frais et lisible. Ce travail de recherche est associable à une perte de temps pour la plupart des utilisateurs et c’est typiquement le rôle d’un META RSS que de se débrouiller pour trouver LA page de news idéale pour chacun. On connait déjà les propositions (pour l’instant faiblardes) d’iGoogle et les consolidateurs de news fleurissent un peu parotut. La normalisation du contenu généré par les utilisateurs est déjà en marche !
Greg