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Recrutement : les bonnes questions pour recruter des chefs de projet internet

La fin de l’année est toujours une bonne période pour faire un point sur les ressources et la direction que l’on souhaite donner pour la rentrée. Qu’il s’agisse d’outsourcing, de candidats en interne ou de croissance organique, le contexte actuel rend la sélection des membres de vos équipes encore plus critique. Pour ne pas réinventer la roue à chaque entretien, voici quelques questions que j’ai pu mettre de côté au fur et à mesure.

Gestion de Projet

Le candidat doit se faire reconnaître dans sa capacité à atteindre se objectifs en temps voulu, organiser les activités et les ressources. Le candidat pourra aussi se démarquer de la concurrence en convainquant les recruteurs qu’il sait mettre en place des workflows fluides, qu’il mesure son impact et revient dessus, qu’il sait simplifier des procédures et enfin dans sa capacité a créer des synergies avec les autre membres des équipes.

Compétences clés

  • Une tendance naturelle à organiser les actions, à imaginer les séquences
  • Anticiper les conséquences et problèmes
  • Mettre en place des boucles de validation
  • Influencer sans imposer
  • Simplifier là où il y a de la complexité

Questions

  • Pouvez-vous revenir sur une procédure que vous avez imaginé, organisé et implémenté ? Quelles barrières avez-vous rencontré ?
  • Pouvez-vous  détailler une procédure que vous avez du remanier ? Comment s’est articulé le changement ? Qu’est ce qui a motivé ce changement ?
  • Avez-vous déjà géré des ressources qui dépendaient d’une autre autorité ?
  • Avez-vous déjà formé des ressources à une procédure ?

Mettre une équipe sur pied

Un bon gestionnaire doit savoir transformer des individualités en esprit d’équipe, partager les succès et les échecs, encourager le dialogue et surtout responsabiliser ses équipes. On peut découper ces points comme suit:

Compétences clés

  • Contruire une équipe
  • Recruter des coéquipiers
  • Motive ses partenaires
  • Sait s’impliquer dans le travail et les challenges des autres

Questions

  • Dans votre poste actuel, pouvez-vous donner un exemple d’un moment où vous avez eu des problèmes à aligner les membres d’une équipe ? Quel était ce problème ? Comment avez-vous trouvé une solution ?
  • Dans vos prétendantes collaborations (supérieurs, collègues ou employés), vous avez certainement déjà dû changer votre point de vue sur une situation pour comprendre les points bloquant. Pouvez-vous décrire cette expérience ?
  • Avez-vous eu une expérience où prendre le temps de construire un consensus était le meilleur moyen d’atteindre votre objectif ?
  • Avez-vous déjà travaillé en équipe à la résolution d’un problème ? En quoi était-ce une expérience différente ?  Comment partagiez-vous les responsabilités ?
  • Parfois il arrive que l’on se trouve dans une position de coach, que ce soit forme ou informel, volontaire ou non. Avez-vous déjà conseillé un collègue sur des démarches ou des directions ?
  • Avez-vous déjà fait face a un membre de votre équipe en totale opposition à votre plan ? Comment avez-vous renversé la situation ?
La réalité des entretiens

Communication vers le haut

En temps de crise encore plus qu’en temps normal, il est vital de savoir donner les bon signes à la ligne hiérarchique. Faire bien et en temps voulu n’est pas assez, il faut vendre ses résultats. Le candidat serait-il à l’aise avec des directeurs, sait-il changer de perspective et de langage et sait-il construire un réseau d’alliés ?

Compétences clés

  • Savoir être en désaccord avec sa hiérarchie
  • Capacité à anticiper les questions et doutes de sa hiérarchie
  • Capacité à s’adapter à une audience de directeurs
  • Capacité à se relever d’un échec

Questions

  • Avez-vos déjà eu des expériences conflictuelles ou des échecs dans votre communication N+1 ou +2 ?
  • Avez-vous déjà eu des collaborations significatives avec des dirigeants ? Comment s’est passé cette relation ?
  • Comment géreriez-vous l’annonce d’une mauvaise nouvelle à un directeur ou quelqu’un de plus « senior » que vous ? En quoi cela changerait votre préparation, votre message ?
  • Quelle était la dernière fois ou vous avez dû vendre un projet au comité de direction / de pilotage ?

Réactivité

On a tous autour de nous des exemples de profils assez différents. Qu’ils soient répertoriés par les méthodes FORTÉ, Myers-Briggs ou autres, la diversité est de plus en plus un critère qui peut faire la différence entre une équipe qui marche bien et une équipe qui change les choses. Outre le résultat, c’est bien la capacité à réagir à une situation « impossible » qui est observée ici.

Compétences clés

  • Avoir de la répartie (appropriée)
  • Démontrer sa personnalité au delà de l’entretien classique

Questions

  • Combien de balles de golf peuvent tenir dans un bus ?
  • Vous êtes rétrécis à la taille d’une pièce de monnaie et votre masse est proportionnellement réduite afin de maintenir votre densité initiale. Vous êtes alors jetés dans un mixer vide. Les lames commenceront à tourner dans 60 secondes. Que faites-vous ?
  • Expliquez le terme « base de données », en trois phrases, à votre neveu de 8 ans.
  • Combien de fois par jour les aiguilles d’une horloge se chevauchent-elles ?
  • Vous êtes à une soirée avec un ami. Dix personnes y sont présentes, dont vous et votre ami. Votre ami parie que si vous trouvez une personne qui est née le même jour que vous, il vous donne 1€; que pour chaque personne qu’il trouve n’étant pas né le même jour que vous, vous lui donnez 2€. Accepteriez-vous le pari ?

Evidemment, la liste n’est pas définitive et ne peut pas correspondre aux besoins de chacun, mais ça devrait j’espère que cela va pouvoir vous indiquer une direction pour orienter vos questions et allez plus loin ! N’hésitez pas à proposer vos propres questions type ou à revisiter la définition du poste de chef de projet internet.

Bons entretiens !

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Productivité

Productivité : Réussir ses présentations Powerpoint #2

Productivité : Réussir ses présentations Powerpoint #2 -

Pour ceux qui ont eu la joie de parcourir le premier article, nous avons commencé par voir comment organiser ses idées sous la forme d’un storyboard. Si vous avez raté le premier épisode, cliquez ici, on vous attend… c’est bon ? Ok, maintenant on est tous au point 🙂

Maintenant que l’on a les idées claires et organisées, il est temps d’ouvrir powerpoint. Voilà quelques idées qui vont vous aider à présenter l’information d’une manière simple à articuler, comprendre, digérer et retenir.

Le titre

Le titre est la partie la plus importante de votre slide. C’est ce que votre audience lira en premier. Il doit donc résumer l’idée de votre diapositive de manière très concise. Une autre manière d’y penser est de se dire que vous ne devez pas enterrer les informations importantes, mettez les au grand jour !

En général, le titre est placé en haut à gauche. N’hésitez pas à faire des sous-sections où il se trouvera plutôt au centre de la diapositive. On reviendra dessus dans le prochain article sur le design et les killer slides. Cliff Atkinson, grand expert de Powerpoint, le titre devrait être une phrase. C’est l’un des points où l’on commence à diverger des « mauvaises » habitudes.

La classe américaine

Après avoir donné le ton dans le titre, vous allez maintenant articuler votre point. C’est la fameuse règle des 3 idées / 3 bullet points. Que vous présentiez à un supérieur, à vos pairs, à votre équipe, les cerveaux sont fait de la même manière. Comme pour beaucoup de choses, il est évidemment beaucoup simple de de voir, comprendre, intégrer de petits morceaux que d’énormes pavés. Il est absolument interdit de noircir un slide.

D’une part vous rendez votre slide visuellement agressif et obscur, c’est quand même dommage pour un support de présentation. D’autre part, vous aurez toujours plus de 10 slides… comment voulez-vous survivre à une présentation de 40 slides illisibles à partir du 5éme rang ?

Depuis un an et quelques, on voit l’émergence des slides TRÈS TRÈS visuels. J’entends par là une image prenant l’ensemble de l’espace sur laquelle on va rajouter quelques mots. Le site conseilmarketing.com appelle ca faire des « slides à l’américaine ». Voilà un exemple:

What is Mobile Marketing? from Playful Wingmen

Bref, le terme est bien choisi. Plus on tend vers du visuel, plus on touche à l’émotionnel VS le factuel. C’est plus simple à comprendre, puisque c’est une émotion, un état d’esprit… tant qu’on parle au monde occidental et dans la mesure où l’on arrive à trouver les bonnes images pour illustrer ces slides.

Personnellement, et donc ça n’engage que moi, je trouve ça contre productif au possible. Je ne crois pas que faire 90 slides simplissimes puisse marquer autant qu’une présentation de 6 ou 10 bien construite. Et puis je dois admettre que ce côté un poil prétentieux et « visionnaire » me paraît aussi gonflé que la bulle.
Dernier point négatif, Microsoft permet depuis Office 2007 de gérer une vraie bibliothèque de slides. cela veut dire que vous pouvez indexer vos diapos et ressortir les informations au fil de vos besoins sans avoir à réouvrir telle ou telle présentation. Cette bonne idée permet d’être plus productif, par exemple de pouvoir capitaliser sur vos présentations des derniers mois et d’en recréer à la volée… seulement les pingouins que vous aviez trouvé si mignons pour illustrer une idée en 2007 pourraient fort bien ne plus être aussi impactant en 2009, ou devant votre N+2.

Le bon compromis

Je n’en démords pas. Une idée phare en titre qui vient s’articuler sur -au plus- 3 bullet points très concis. On agrémentera le tout avec les visuels ou des données qui ont du sens mais qui ne volent pas la vedette (KPIs, symboles universels, …).

Pour autant, il ne faut pas rester coincer dans ce modèle et ne pas hésiter à prendre ce qui marche le mieux. Pour ça, on a les killer slides. Les killer slides sont des concepts représentés de manière tellement claire et pertinente qu’on ne peut juste pas les battre avec des mots. On verra tout ça dans la 3ème partie !

Bons slides
Grégory Raby

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Productivité

Productivité : Réussir ses présentations Powerpoint #1

L’un des aspects les plus importants dans le cadre d’une présentation est l’ordre selon lequel le les idées sont agencées et le lien qui les unies. C’est ce qu’on appelle communément un storyboard. Que ce soit de par votre expérience ou de par ce qu’on vous demande précisément d’explorer, au moment où Powerpoint se lance, vous avez déjà une vague trame en tête.  Pourtant cette étape généralement gérée au fil de l’eau va bien au delà du cadre de notre ami Powerpoint, on touche au fondement de la manière dont on veut raconter une histoire.

Pour une fois la productivité ne se situe pas dans une meilleure utilisation d’un logiciel mais bien dans la manière dont on veut déjà soi-même mettre à plat nos idées.

De manière très pratique, on va se poser les questions suivantes pour assoir notre pensée:

  1. Quel est le sujet principal de ma présentation ?
  2. Qu’est ce que j’ai à dire à ce sujet ?
  3. Quelles idées connexes me viennent à l’esprit ?
  4. Quel(s) est/sont le(s) objectif(s) secondaire(s) ?

Pour répondre à tout ça, on va se prendre par la main et avec la main qui nous reste on attrapera un papier et un stylo. Les plus sophistiqués utiliseront un logiciel de mind-mapping, les plus équipés allumerons un Dell Latitude XT avec Microsoft One Note, les plus pervers se jetterons sur un diagramme en fishbone. Pour ma part, j’ai toujours un faible pour le papier 🙂

Commençons par un premier jet:

Storyboard - étape 1
Storyboard – étape 1

Ici, j’ai pris pour exemple un thème qui traine: la Nuit Blanche à Paris du 4 octobre 2008. En commençant par mon point principal au centre de la page, j’ai ensuite listé les idées associées dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour chacun de ces points secondaires, j’ai ajouté un troisième et quatrième niveau listant des points de détails ou des actions simples. J’admets d’entrée que j’aurai pu me creuser un peu plus la tête pour imaginer un sujet plus complexe. Ça marche aussi avec des sujets plus épineux !

Revenons à cette simple page de papier et regardons un peu mieux ce qui s’y trouve. On voit des éléments qui ont attrait au « quoi » et au « comment », des actions, des concepts. C’est exactement ce qu’il nous faut. Prenons ce joyeux bazar et commençons à relier les thèmes principaux. Il est toujours plus simple de choisir l’histoire que l’on veut lorsque tous les chapitres sont devant nous. Est-ce qu’on veut parler du rhume qui gaîte chaque noctambule ou des animations proposées ?

Storyboard - étape 2
Storyboard – étape 2

Profitez en aussi pour rayer les idées à écarter. Si vous vous êtes retenus de les inscrire jusqu’à maintenant, c’est le moment: ça soulage l’esprit et ça peut mener vers de bons points. Dans cet exemple, je n’ai pas d’idée particulièrement hors contexte ou que je ne souhaite pas exploiter mais c’est un pur hasard.

Passons maintenant une deuxième fois sur notre schéma pour voir les synergies entre les différents points et les idées qui en cascadent.

Storyboard - étape 3
Storyboard – étape 3

La quatrième partie de l’exercice donne plus de corps à notre histoire. On va maintenant relier nos patatoïdes pour en faire des chapitres – chronologiquement, par sujet, par zone géographique – et ordonner tout ça sous format numérique.

Storyboard - étape 4
Storyboard – étape 4

Cette méthodologie permet de gagner énormément de temps lorsque l’on s’attaque à des présentations ayant un périmètre un peu plus large que l’organisation d’une soirée entre amis 🙂 Non seulement le processus ne prend pas plus de quelques minutes mais en plus vous aurez la certitude d’avoir la bonne correspondance entre ce que vous voulez dire et les ressources qui vous permettront de construire votre histoire, tout en suivant un fil rouge.

Quel que soit le support utilisé, le point de ce premier article est de savoir prendre le temps de savoir ce qu’on veut dire avant de l’écrire. On verra les Forces et faiblesses de Powerpoint 2007, les Killer Slides et autres approches plus technologiques dans les articles suivant.

Bon chiffonage !
Grégory Raby

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Productivité

Microskills: Boostez l’efficacité de vos réunions

La méthodologie Six Sigma apporte énormément de bénéfices aux sociétés qui l’emploie et qui se donnent du mal pour être mieux structurées. Pour autant, on sait bien que l’un des effets collatéraux de LEAN est de tuer la créativité ou du moins de ne pas favoriser un environnement permettant l’innovation. 3M, le créateur du Post-it, est un cas d’école en la matière.

L’un des stigmates de la culture Six Sigma ressort souvent dans le cadre de réunions. Les participants peuvent être réticents à l’idée de partager leur point de vue; on cherche à se structurer, quitte à perdre des points importants qui finiront à chaque fois par ressortir lors d’une pause café en fin de journée.

La vérité est ailleurs

Bon, on ne changera pas le monde mais pour ce qui nous intéresse ici, il va falloir arriver à débrider cette fameuse « créativité », établir un climat de confiance pour mieux partager les bonnes informations au bon moment. Ça semble ambitieux, mais comme pour toutes choses ambitieuses, la solution se trouve dans une myriade de petites étapes plus simples, plus atteignables et qui portent plus sur le « comment ».

Micro-skills est le terme généralement employé pour décrire l’ensemble de ces techniques. C’est une manière de penser et de communiquer qui vise à libérer plus vite et plus qualitativement des idées généralement mises de côté. Chaque micro-skill est fait de petites étapes qui touchent à différent facteurs comportementaux. Certaines pratiques sont simples à mettre en place, d’autre requièrent un peu plus de pratique.

Icebreakers

Sans doute la session la plus répandue dans les réunions tout type d’équipe et toutes tailles confondues. L’icebreaker consiste simplement à faire un peu oublier leur fonctions aux participants en les invitant à prendre part à une activité toujours un peu décalée. Généralement plus efficace quand l’audience est dans la même salle, des outils de partage d’écran (Microsoft LiveMeeting par exemple) pourront réduire le handicap dans certains cas. J’ai eu l’opportunité dans experimenter un panel assez large allant de l’orchestre de salsa à la classique construction d’un pont (par équipe) en meccanos en passant par les sempiternelles feuilles de papier révélant des faits méconnus à attribuer à chacun.

Microskills: Boostez l'efficacité de vos réunions -

Quelque soit l’activité, vous aurez toujours quelques intrus ne se prétant pas tellement au jeu sous couvert de trouver ca ridicule. La raison se cache souvent plus dans la peur du regard des autres. Mettez-les en avant subtilement et vous gagnerez des alliés fidèles.

Quelques exemples:

  • Introductions: former des binômes (d’inconnus) qui n’auront que 5 minutes pour se parler. Chaque individu devra présenterl’autre moitie de son binôme en 5 minutes devant le reste des groupes.
  • Définir son environnement: chaque groupe doit lister les principaux critères qui font que leur environnement de travail a un impact positif.
  • Résistance au changement: Proposer une contrainte pour le reste de la journée / à soumettre au reste de l’entreprise et former des petits groupes pour voir comment les équipes facilitent ou bloquent le changement.
  • Construction: chaque groupe devra piocher des briques en plastique d’un seau pour construire une structure tirée au sort. Pour pimenter le jeu, on pourra ajouter une contrainte par groupe au fur et à mesure.
Microskills: Boostez l'efficacité de vos réunions -

L’apôtre (la PO3)

L’apôtre est clairement l’un de mes favoris. L’idée est de commencer la réunion par un défouloir de 5-10 minutes en capturant les points que les participants s’attendent à discuter. Cela donne énormement d’informations sur l’ambiance, les connexions entre participants et va valider votre agenda de réunion: « Qu’attendez-vous de notre réunion aujourd’hui ? ». Il vous en coûtera juste un paperboard et un marqueur. A vous de savoir organiser ce flot en catégories au fur et à mesure pour ajouter un vrai plus.
N’oubliez pas de valider que vous avez couvert chaque point à la fin de la réunion ou que les points non-couverts seront discutés prochainement.

Cercles de discussion (Talking Circles)

Comme le nom l’indique, cette technique implique de créer des groupes de discussion au sein de votre audience. Cela implique d’avoir au moins une vingtaine de participants. Divisez votre audience en plusieurs groupes homogenes et faites les travailler sur un objectif. A la fin de la session de travail, faites en sorte que les groupes se presentent leur trouvailles. N’oubliez pas d’insister qu’il s’agit d’un exercice exploratoire, et qu’il n’y a pas de bonne au mauvaise réponse. Tous les profils se sentiront impliqués et auront une chance de prendre la parole.

Check-in

Il s’agit de faire un tour de table des participants en allouant à chacun 30 secondes pour se présenter et expliquer ce qu’il attend de la réunion. Bien que se rapprochant de l’apôtre, l’objectif ici n’est pas de créer une liste de points à aborder mais plus de permettre à chacun de s’exprimer devant le groupe, de permettre à des gens qui se connaissent par email de voir la personne qui va avec et enfin de lancer une certaine dynamique.

Check-out

Prévoir 5/10 minutes en fin de réunion pour permettre d’échanger sur ce qui a été discuté. A-t’on été productif pour chaque équipe, pour la compagnie, à titre individuel ? On pourra utiliser le « start / stop / continue » pour ventiler les retours.

Coaching / Deep Dive

Cette approche permet a un individu de prendre le temps de partager avec ses pairs un projet, généralement ambitieux ou recevant beaucoup d’attention. Faire face à une audience d’un niveau plus élevé ou hors contexte permet de rationaliser les étapes du projet et pourquoi pas de renforcer des points survolés par le comité de pilotage ou de direction.

Microskills: Boostez l'efficacité de vos réunions -

Dans ce cas précis, s’assurer du suivi des points listés pour être certain de la mise en application (ou du rejet).

Voilà tout pour le retour de vacances mais la liste est longue. D’ici à une suite à cet article, quels trucs et astuces utilisez-vous pour rendre vos réunions plus productives ?

Greg

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Durer

Gestion de projet internet – #2: le tableau de bord est un outil de communication !

Communiquer sur l’avancement de votre projet n’est pas seulement une tâche recurrente qui vient mettre un terme à quelques heureuses manipulations sur Excel, c’est avant tout un moyen de donner la bonne visibilité à différents niveaux de l’entreprise sur votre activité. Il n’est pas question de chercher à tous prix à inonder les boîtes emails de la Direction avec des informations de second ordre. On va donc chercher à envoyer la bonne information (données factuelles et fiables) propre au contexte (est-ce qu’un Directeur doit voir le même tableau de bord que votre équipe de pilotage ?) en gardant à l’idée l’efficacité et l’aide à la décision qui doit en découler. Rester objectif sur ce qui doit être présenté en éliminant les indicateurs qui complexifie inutilement. Un tableau clair comprenant des Indicateurs appropriés doit mener à une parfaite compréhension du contexte et donc à une meilleure prise de décision.

Le tableau de bord (Dashboard) est un outil de communication

Exemple de Tableau de bordMettre sur pied un tableau de bord limpide et intuitif est la première étape. Il doit permettre à votre audience de comprendre en un coup d’oeil le périmètre (scope), la plus value (benefits) et les tendances ou indicateurs. D’une meilleure information découlera une meilleure prise de décisions au bon moment. Il n’est pas simplement question de rapporter ce que vous avez accompli (succès ou échecs). Il faut donner à vos lecteurs des clefs objectives attestant de la progression par rapport aux objectifs business de la société ou du département.

La bonne information à la bonne personne

La force des outils actuels de mesure d’audience (Google Analytics, Omniture SiteCatalyst, Xiti Pro) est de pouvoir filtrer les informations en fonction des utilisateurs. On pensera évidemment à a des filtres horizontauxclassiques du type « Rapport Marketing » et « Rapport Opérationnel » où seront présentés des informations propres à ces entités. L’équipe marketing sera intéressé par le taux de conversion au cours des différentes étapes du « purchase path » ou par le nombre d’inscrits qualifiés à une newsletter. Un service opérationnel sera logiquement plus intéressé par un rapport sur les erreurs 404, la proportion des types de navigateurs voire par l’évolution du pic de visiteurs pour gérer la disponibilité des serveurs.
Même si cette pratique est déjà relativement répandue, reste encore à s’assurer que l’information soit compréhensible, actionnable et fiable. Il y a donc toujours moyen de faire mieux ;).

La différentiation devrait être tout aussi évidente verticalement. Un Directeur marketing aura besoin d’informations qu’il peut partager avec le « senior management » sans rougir ni fournir une notice explicative. Dans cet article je campe volontairement sur l’exemple du suivi de trafic car c’est l’exemple type que toutes les audiences peuvent rattacher à leur vécu. Lorsque l’on communique verticalement, ne commettez pas l’erreur de cloisonner les rapports: l’évolution du trafic (ex: visiteurs uniques par semaine), la qualité du site (ex: nombre de liens cassés), les revenus financiers (ex: telle ligne de produit rapporte XX€ online VS YY€ offline), le support en ligne (ex: taux de visite de la page support de tel produit), les retours clients (ex: « J’ai la réponse à ma question ») sont autant de silos qui doivent être cassés si l’on veut se donner une vraie vision de l’activité. Si vous pensez ne pas avoir le temps de le faire, pensez vous vraiment qu’un Directeur marketing aura le temps ?

Comparer et mettre en perspective

Un KPI aura peu d’impact si l’on le présente seul. Pour prendre tout son sens, il faut y ajouter les tendances, une comparaison par rapport à un contexte similaire. Par exemple, le « panier moyen » par visiteurs durant la période des fêtes de fin d’année sur les 5 dernières années pour la société sera un bon début mais il prendra vraiment son sens si l’on compare cette tendance à celle de l’industrie en question. Mettre en place des indicateurs solides est la meilleur manière de vendre votre projet: il faut parler la langue de la société, pas celle de votre département.

Distribution

A ce stade vous ne devriez plus avoir des dizaines et des dizaines de KPIs. Encore une fois, si vous pensez ne pas avoir le temps de lire et assimiler un tableau de bord de 40 KPIs, un VP ou un Directeur risquent d’être un peu débordes. Comme vu plus haut, un rapport sur la même activité doit être diffèrent de département en département, il va de même pour les niveaux de hiérarchie. Sans vous tirer une balle dans le pied à coups de slides powerpoint, préparer au moins un slide en plus, plus simple, épuré, pour le management.

Si vous avez un lecteur partagé (ou « shared drive » pour les habitués), faites-vous un répertoire et indexez vos rapports par date. Imaginez devoir reprendre 1 an de rapports s’ils ne sont pas classés proprement… A titre d’exemple, voilà une nomenclature que j’apprécie particulièrement:

\\NOMDULECTEUR\Marketing\Online\metrics\ANNEEFISCALE\TRIMESTRE_SEMAINE-HIGHLIGHT.ppt

A partir du moment où vos rapports sont centralisés sur un serveur de fichiers, plus besoin d’envoyer des emails de 5Mo qui viennent engorger les boites emails de votre liste de distribution. Préparez un email clair et illustré (copie d’écran rétrécie du dashboard par exemple) avec les 2-3 points à retenir. N’oubliez évidemment pas le lien vers le dernier document ET vers la racine du répertoire pour permettre à votre audience de se balader dans l’historique.

Dans le cadre de mon expérience, cette méthodologie à toujours été plutôt bien accueillie. N’hésitez pas à partager vos retours !

Greg

Sommaire:

Episode #1: mesurer mesurer mesurer !
Episode #2: le tableau de bord est un outil de communication !
Episode #3: Scénarisez votre reporting !
Episode #4: Optimisez, testez et évoluez !
Episode #5: Innovation et eMarketing