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Sortie de Adobe Creative Suite 5.5

Adobe CS 5.5

En avance de près de 8 mois sur le calendrier des sorties majeures de Adobe, le géant de San José nous propose une évolution appréciable de ses principaux produits. Depuis la mise au pas de l’ensemble des équipes produits (imaginez les dépendances sur les plannings), Adobe travaille sur un cycle développement de 24 mois. Avec toute l’actualité qui a pu faire du bruit autour de Flash, l’annonce d’un système de location de licence et la sortie du standard HTML5, voyons ce que l’on a au menu !

Environnement de travail

  • Support multi-écran amélioré (Tous produits, mais principalement efficace pour Dreamweaver)
    Accédeza une prévisualisation plus fidele de vos creations quelque soit le support : ordinateurs, smartphones, tablets ou SmartTVs. On trouvera notamment un bien meilleur support des appels de CSS « médias ».
  • Integration avec Adobe BrowserLab (Dreamweaver)
    A titre personnel, c’est vraiment un petit plus que j’accueille à bras ouvert. Même si BrowserLabs ets loin d’être parfait, il permet de gagner énormément en productivité. Une meilleure intégration dans Dreamweaver ne peut qu’être bénéfique. Pour rappel, voilà une rapide introduction de ce que permet Adobe BrowserLab.

Bref, de quoi faire gagner du temps et apaiser des cycles de production un peu tendus !

Fonctionnalités

  • Support natif de jQuery (DreamWeaver), du format eBook (InDesign) et des plateformes mobiles
    Une grande amélioration qui pour moi suffit à elle seule à justifier la sortie de CS 5.5 (en tous cas pour Dreamweaver) : le support natitf de jQuery. La bibiliothèque est depuis quelques années déjà bien plus établie et supportée par la comunauté que l’énigmatique Spry fourni en standard depuis CS4. Reste à voir jusqu’à quel point le code va-t’être supporté dans l’interface point’n’click, mais c’est une belle avancée, ne serait-ce que pour la sugegstion de code, la syntaxe standardisée et evidement le support des applications mobiles.
    Support natif de jQuery
    Bien que je sois moins impacté par d’autres standards, on peut saluer aussi l’ajout du format epub à InDesign. Avec l’adoption massive des eReaders (Kindle et autres) ainsi que des tablettes faisant office de eReader (aie les yeux), Adobe prend vraiment les devant pour définir le marché et les standards de production.
  • Support natif de HTML5
    Le support natif de HTML5 est un vrai pas en avant pour CS. Non seulement cela va permettre de réellement embrasser ce nouveau standard à tous les niveaux de cycles de production mais en plus, on va pouvoir tirer parti d’un code et d’applications beaucoup plus stables et inter-opérables.
  • Amélioration des workflows vidéos de Première
    Faites votre montage plus proprement et plus rapidement avec des options d’édition et une standardisation des raccourcis claviers. A noter une meilleure intégration avec Adobe Audition, qui va peut-être commencer à prendre sa place.

On voit bien qu’Adobe fait ici une mise à jour des standards de l’industrie plus qu’une mise à jour de ses propres technologie. Nulle doute qu’une release intermédiaire n’allait pas inclure une innovation du type du Content Aware Fill pour Photoshop CS5. On devra patienter quelques mois supplémentaires pour voir comment Adobe pourra nous surprendre et garder son leadership.

Innovations

  • Support des tablettes comme interfaces d’I/O
    Adobe marque un grand coup en annonçant le support des tablettes tactiles dans le processus de production. Attention, je ne parle pas, comme plus haut, de valider un rendu sur tablette; l’idée est de tirer partie de ce support pour renforcer l’interaction avec la machine. Au delà de la combinaison écran / clavier / souris, on avait souvent adjoint une tablette graphique (type Wacom), on pourra maintenant compter sur l’iPad ou la ribambelle de tablettes Android.
    CC5.5 et les tablettesConcrètement, la tablette est utilisée pour manipuler des objets, pour mélanger des couleurs, pour naviguer dans les menus de Photoshop ou encore comme carnet de dessin. Adobe a publié un SDK afin de permettre à « tous » de trouver la bonne utilisation.
  • Location de licence
    Pour la première fois chez l’éditeur, on pourra donc souscrire une licence temporaire, pour un cout allant de 47€ ($35) à 187€ ($129). Rien n’indique qu’on ne puisse souscrire directement au site US afin de profiter de prix plus bas et en dollars. Toujours est-il que l’on ne peut que saluer cette initiative qui permettra à de nombreux créateurs indépendants et petites structures de gagner en flexibilité et support. De son côté Adobe tire aussi son épingle du jeu puisque cette mesure va contribuer à réduire la fragmentation des versions (et incompatibilité) qui peut régner d’une agence à une autre ou même au sein d’une société. Cette étape, visant de toute évidence les PME, marque aussi la fin probable du circuit de revente des licences entre acteurs du marché ou chacun arrivait à peu près à trouver son compte. A suivre !

On peut donc parler d’une mise à jour technologique tournée vers le web et les nouveaux supports mobiles. C’est d’ailleurs l’un des axes stratégiques mis en avant par le CEO, Shantanu Narayen, dans le cadre de ses échanges avec son « ami » Steeve Jobs.

Adobe Creative suite 5.5 sera publiée courant mai 2011 à travers le réseau de revendeurs habituels ou directement via la boutique en ligne d’adobe. A noter au passage que Photoshop, Illustrator et Fireworks resteront en version CS5 et passeront directement à CS6 (probablement repoussé à fin 2012). Toutes les informations complémentaires sont accessibles sur la page officielle de Adobe CS5.5 et en français. A noter d’ailleurs que les versions d’essais ont été mises à jour.

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Gratuit : tout MS Office et Adobe Creative Suite en quelques fiches

Fiches visio par Customguide
Fiches visio par Customguide

Le site dreamweaver gratuit vient de publier une note couvrant la sortie d’une fiche pense-bête pour la version CS3 du logiciel d’adobe. Initialement gêné par le fait que ce ne soit que pour CS3 alors que CS4 est sorti depuis quelques mois déjà, j’ai voulu creuser un peu la source citée. 2 clics plus tard, je découvre une page complète de fiches couvrant une grande majorité des outils que l’on peut utiliser aujourd’hui: la suite Office (2000 à 2007) et Adobe. Je doute qu’un pense-bête puisse faire découvrir quoique ce soit de vraiment nouveau, mais je me suis rendu compte à l’usage, que cela peut quand même vous faire gagner du temps. Ce n’est déjà pas si mal.

Cliquez-ici pour acceder à la page contenant toutes les fiches, libres de droits.

Puisqu’on aborde le sujet de la formation en ligne, je ne saurai trop vous inviter à jeter un coup d’œil sur l’excellentissime Net Tuts. Ce site, très 2.0, publie chaque jour une nouvelle formation en ligne qui peut toucher à n’importe quel logiciel, langage, technologie que vous pourriez être amener à utiliser.

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« Afficher (vraiment mieux) la source » de vos pages web

Afficher la source de votre page web

Lorsque l’on fait un clic droit dans Internet Explorer, le système ouvre par défaut le bon vieux Notepad. C’est un simple éditeur de texte qui n’offre pas d’option de formatage, du coup, s’il fait bien ce pour quoi il a été conçu, il ne répond pas vraiment à ce besoin. On regarde rarement le code source d’une page pour le plaisir, c’est avant tout pour y trouver un bout de quelques lignes que l’on souhaite repiquer, pour corriger une erreur ou pour trouver des infos diverses et variées. Il suffit donc de troquer notre ami Notepad pour un de ses confrères un peu plus orientés Web… et c’est là que le bât blesse : on ne peut pas changer ce paramètre si l’on se borne aux menus habituels de Windows (toutes versions).

Changer mais pour mettre quoi ?

Je trouve que Notepad++ répond parfaitement aux attentes qu’on peut avoir. Il est très léger, convivial, gratuit et offre énormément de fonctionnalités. Vous pouvez le télécharger directement ici. Par défaut, il ressemble à ça:

Notepad ++

Lors de l’installation, le logiciel vous proposera d’en faire le lecteur de code source par défaut pour Internet Explorer. Ça tombe bien, c’est ce qu’on veut !

Notepad++ peut devenir votre visionneur de code source en un clic

Si vous n’êtes pas emballés, des contributeurs ont crée une page sur Wikipédia pour comparer tous les éditeurs de texte ! Par contre, il vous faudra changer vous-meme les paramètres de Windows. Pas de panique, ca va vous prendre moins d’une minute.

La base de registre

La base de registre est un peu un annuaire qui permet à windows de s’y retrouver. Ce registre est utilisé par les programmes que l’on installe tous les jours pour stocker vos préférences, numéro de série et autres informations qui pourraient être utiles si vous deviez réinstaller ou mettre à jour l’application en question. On peut virtuellement faire tout et surtout n’importe quoi avec cette base. Évidemment, si on fait une mauvaise manipulation, c’est mauvais signe pour la durée de vie de installation de Windows. Avant de faire le moindre changement, on prendra soin de faire une sauvegarde du système en créant un point de restauration ou une simple sauvegarde de la base de registre. C’est fait ? Pret à bidouiller ?

1) Cliquez sur « Démarrer » -> « Exécuter », puis taper « regedit » (sans les guillemets…). Ça va lancer l’application qui ressemble un peu à n’importe quelle application Microsoft des années 90.

L'application de gestion de la base de registre

2) Parcourez l’arborescence:

  1. HKEY_LOCAL_MACHINE
  2. Software
  3. Microsoft
  4. Internet Explorer

3) Dans la partie droite de la fenêtre, faites un bouton droit et créez un nouveau répertoire « View Source Editor » dans le répertoire « Internet Explorer ».

Creer une clef dans la base de registre

4) Dans cette nouvelle clef « View Source Editor », créez maintenant une entrée « Editor Name »

Là !

5) Il vous suffira ensuite de changer la valeur de ce paramètre par le chemin pour accéder à l’application que vous souhaitez utiliser

Chemin vers le programme de votre choix

Il y a bien sur d’autres moyens d’effectuer cette manipulation ayant tous leurs inconvénients. Là au moins on sait ce qu’on fait.

Et voilà
Gregory Raby

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Productivité : Sharepoint, la Rolls des outils de collaboration en ligne

Sharepoint est un application développée par Microsoft qui permet de mettre en place très facilement des espaces de collaboration. Beaucoup d’entre vous ont déjà eu l’occasion de s’en faire une première idée. MOSS vous permet donc de centraliser les documents de vos projets, partager des calendrier et s’intègre naturellement avec la suite Office: Outlook, Word, Excel, PowerPoint, InfoPath, OneNote and Access.

Un vrai plus pour les équipes projet

En un mot, utiliser Sharepoint revient à avoir un membre en plus dans votre équipe qui gèrerait tous les aspects opérationnel pour vous et vos co-équipiers. Sharepoint vous aide dans la gestion de votre projet au quotidien (diagramme de Gantt dynamique), dans la gestion de votre équipe (Planning des absences), dans l’automatisation de certaines tâches (workflows & notifications par email et flux RSS), partage de connaissances (Wiki, bibliothèque partagée de slides Powerpoint) et le partage de liste (gestion de « tickets »)… La liste est longue !

  • Collaboration – Partagez vos documents, wikis, blogs, discussions, listes de tâches et calendriers. Sans oublier le lien avec Messenger qui vous mets à 1 clic des auteurs de ces documents.
    Un exemple de homepage

     

    Un diagramme de Gantt

  • Portail – Personnalisez le look & feel du site en fonction des informations que vous avez besoin de voir en premier (rappel, statuts d’un workflow, calendrier de présence, …)
    Gestion d'une liste avec interface Access
  • Content Management – Gérez et éditez des documents Office en ligne et à plusieurs tout en gardant un historique des changements (« versions »)Gestion des fichiers dans Sharepoint
  • Administration ultra simple – Créez des workflows avancés à la volée, modifiez la grande partie des options en quelques clicsPanneau de personnalisationApperçu des options de configuration
  • Formulaires – Utilisez (enfin 🙂 InfoPath et créez des formulaires pour alimenter vos workflows
  • Business Intelligence – Partagez des données, des graphiques et des rapports avec des niveaux d’accès, des préférences et un emplacement unique
  • Indexation – Indexer et parcourez tous vos documents via l’onglet de recherche

Bien sur, ca ressemble beaucoup à un intranet d’entreprise et pour peu que vous organisiez un peu votre infrastructure de site, Sharepoint vous permettra de faire des merveilles à ce titre dans de nombreux départements mais aussi de départements à départements. Tout ça sans avoir à subir de le poids d’une maintenance lourde, pénible et pénalisante de la charte de votre intranet, du bon fonctionnement des scripts ou de la création / réorganisation des rubriques.

Ok, super c’est ce qu’il me faut

Le problème avec ce genre de SaaS, c’est qu’il faut l’infrastructure qui va avec. A partir de ce moment là, on pourra toujours se poser la question de l’hébergement en interne (qui implique l’achat et la maintenance d’un serveur et des licences qui vont avec) ou de l’utilisation d’un hébergeur type 1and1.fr (à partir de 20€ / mois).

Si vous voulez en savoir plus sur l’actualité de Sharepoint et sur des cas pratiques, Microsoft a mis quelques ressources gratuites à disposition.

Je veux tout ça mais sans payer !

Évidemment, il existe des solutions gratuites qui vous permettront d’obtenir un niveau de service similaire dans certains domaines. Le partage des documents, la collaboration sont les mieux représentés puisqu’ils sont les clés de la gestion de projet. Mashable propose d’ailleurs plusieurs listes de services de ce type qui ont tous leurs avantages et inconvénients.

Essayez Huddle

A titre personnel, je pourrai recommander Huddle.net pour les équipes de 4 personnes au plus. Ne vous attendez pas à des diagrammes de Gantt dynamiques mais l’abonnement gratuit vous permettra de couvrir déjà 80% de ce dont vous aurez besoin au quotidien.

Bon partage !

Grégory Raby

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Mise à jour : Je viens de trouver une fiche de « Quick Reference » sur Sharepoint 2007, pas tant pour y découvrir de nouvelles fonctionnalités que pour se rappeler des raccourcis !

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Productivité : Réussir ses présentations Powerpoint #2

Productivité : Réussir ses présentations Powerpoint #2 -

Pour ceux qui ont eu la joie de parcourir le premier article, nous avons commencé par voir comment organiser ses idées sous la forme d’un storyboard. Si vous avez raté le premier épisode, cliquez ici, on vous attend… c’est bon ? Ok, maintenant on est tous au point 🙂

Maintenant que l’on a les idées claires et organisées, il est temps d’ouvrir powerpoint. Voilà quelques idées qui vont vous aider à présenter l’information d’une manière simple à articuler, comprendre, digérer et retenir.

Le titre

Le titre est la partie la plus importante de votre slide. C’est ce que votre audience lira en premier. Il doit donc résumer l’idée de votre diapositive de manière très concise. Une autre manière d’y penser est de se dire que vous ne devez pas enterrer les informations importantes, mettez les au grand jour !

En général, le titre est placé en haut à gauche. N’hésitez pas à faire des sous-sections où il se trouvera plutôt au centre de la diapositive. On reviendra dessus dans le prochain article sur le design et les killer slides. Cliff Atkinson, grand expert de Powerpoint, le titre devrait être une phrase. C’est l’un des points où l’on commence à diverger des « mauvaises » habitudes.

La classe américaine

Après avoir donné le ton dans le titre, vous allez maintenant articuler votre point. C’est la fameuse règle des 3 idées / 3 bullet points. Que vous présentiez à un supérieur, à vos pairs, à votre équipe, les cerveaux sont fait de la même manière. Comme pour beaucoup de choses, il est évidemment beaucoup simple de de voir, comprendre, intégrer de petits morceaux que d’énormes pavés. Il est absolument interdit de noircir un slide.

D’une part vous rendez votre slide visuellement agressif et obscur, c’est quand même dommage pour un support de présentation. D’autre part, vous aurez toujours plus de 10 slides… comment voulez-vous survivre à une présentation de 40 slides illisibles à partir du 5éme rang ?

Depuis un an et quelques, on voit l’émergence des slides TRÈS TRÈS visuels. J’entends par là une image prenant l’ensemble de l’espace sur laquelle on va rajouter quelques mots. Le site conseilmarketing.com appelle ca faire des « slides à l’américaine ». Voilà un exemple:

What is Mobile Marketing? from Playful Wingmen

Bref, le terme est bien choisi. Plus on tend vers du visuel, plus on touche à l’émotionnel VS le factuel. C’est plus simple à comprendre, puisque c’est une émotion, un état d’esprit… tant qu’on parle au monde occidental et dans la mesure où l’on arrive à trouver les bonnes images pour illustrer ces slides.

Personnellement, et donc ça n’engage que moi, je trouve ça contre productif au possible. Je ne crois pas que faire 90 slides simplissimes puisse marquer autant qu’une présentation de 6 ou 10 bien construite. Et puis je dois admettre que ce côté un poil prétentieux et « visionnaire » me paraît aussi gonflé que la bulle.
Dernier point négatif, Microsoft permet depuis Office 2007 de gérer une vraie bibliothèque de slides. cela veut dire que vous pouvez indexer vos diapos et ressortir les informations au fil de vos besoins sans avoir à réouvrir telle ou telle présentation. Cette bonne idée permet d’être plus productif, par exemple de pouvoir capitaliser sur vos présentations des derniers mois et d’en recréer à la volée… seulement les pingouins que vous aviez trouvé si mignons pour illustrer une idée en 2007 pourraient fort bien ne plus être aussi impactant en 2009, ou devant votre N+2.

Le bon compromis

Je n’en démords pas. Une idée phare en titre qui vient s’articuler sur -au plus- 3 bullet points très concis. On agrémentera le tout avec les visuels ou des données qui ont du sens mais qui ne volent pas la vedette (KPIs, symboles universels, …).

Pour autant, il ne faut pas rester coincer dans ce modèle et ne pas hésiter à prendre ce qui marche le mieux. Pour ça, on a les killer slides. Les killer slides sont des concepts représentés de manière tellement claire et pertinente qu’on ne peut juste pas les battre avec des mots. On verra tout ça dans la 3ème partie !

Bons slides
Grégory Raby