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Gestion de projet

Du neuf pour les outils de gestion de projet en 2013

De l’eau à coulé sous les ponts depuis la publication de mon article sur le diagramme de Gantt (en février 2007 !!). La gestion de projet restant ce qu’elle est, la méthodologie du diagramme reste toujours d’actualité, en revanche, les outils qui nous aident à mettre tout ça en relief ont énormément évolué.

L’un des piliers d’un projet mené à bien est la communication. Dans ce cas, je ne parle pas de la communication unilatérale vers le comité de pilotage, vers les clients finaux ou vers les utilisateurs, mais d’échange, de collaboration au sein d’une équipe. Ce point précis à toujours donné lieux à des maux de têtes sans fin sur la gouvernance de projet : Qui fait quoi ? Qui à le droit de mettre à jour quelle info ? Qui doit mettre à jour quelle info ? Quelle est la dernière version du fichier ?

L’arsenal de gestion de Microsoft

Sans répondre à toutes ces questions, Microsoft Sharepoint continue de résoudre petit à petit une partie de ces tracas du quotidien. Un intranet utilisant cette solution et les composants Projects auront tous les atouts pour assurer un suivi de A à Z, des notifications automatiques dans Microsoft Outlook, des réunions dans les calendriers de chacun, un lien avec l’annuaire des employés (LDAP) et surtout la garantie que seules les bonnes personnes ont le droit de modifier les bonnes informations. Bref, on parle ici d’un workflow complet : une action entraîne une autre action et ainsi de suite, s’il manque une étape, toute une série d’alertes et de solutions palliatives sont automatiquement mises en place. C’est beau… mais un peu intrusif et asphyxiant au quotidien. Qui peut le plus peut le moins, personne n’est contraint de déployer Microsoft Project avec ce niveau de ramification.

Project 2013, le top de la gestion de projet
MS Project 2013 propose des modèles de gestion de projet, dont le DMAIC de Six Sigma !

Project_2013_six_sigma

Project_2013_six_sigma_etendu
Vous avez demandé un diagramme Gantt pour un projet Six Sigma ?

Dans la même veine, l’autre option qui s’est considérablement développée depuis 2007 tourne autour des projets open source, propriétaires mais gratuit, du cloud et du HTML5. A la croisée de tout ça, on retrouve deux outils de très bonne qualité. ProjectLibre est une alternative (compatible) open source à Microsoft Project, vous pouvez le télécharger gratuitement ici. Pour l’avoir essayé c’est un outil sérieux qui couvre une grande partie de ce que Project fait, les intégrations avec Sharepoint en moins. Il existe un composant serveur à installer mais je doute fortement du taux d’adoption, ce qui reduit d’autant son attrait. Disons que c’est une très bonne solution  offline et gratuite, ce qui n’est déjà pas si mal. OpenProj et GanttProject jouent dans la même cour, peut être en plus moche.

Pour moi la vraie nouveauté vient des dizaines d’applications web gratuites qui proposent maintenant de faire des diagrammes de qualité professionnelle. Un site comme Ace Project propose un arsenal d’option pour gerer votre projet de bout en bout.

Et le « cloud maîtrisé » alors ?

Découvert suite à un article du GeekPauvre, Gantter est un très bel outil mais surtout il a l’écrasant avantage d’être gratuit, efficace et complètement intégré dans Google Docs/Drive.  Etant un grand fan de ce dernier, je ne peux qu’adhérer au concept. Vous pouvez bien évidemment vous connecter via votre identifiant Google, mais aussi importer / exporter au format Project et exporter en PDF. Pour en avoir le coeur net, j’ai fait le test et ca marche pas trop mal tant que votre fichier .mpp n’utilise pas de colonnes personnalisées (dans mon test elles ne sont pas apparues coté Gantter).

gantter_free-cloud-storage
Gratuit, rapide, fluide et interfacé avec Google Drive… bien bien bien !

A noter aussi que PMP HQ, Tom’s Planner et TeamGantt sont d’excellentes alternatives payantes. Chacun propose un écosystème de bout en bout, ce qui vous évitera d’avoir recours à un outil Google (ça peut être un frein) tout en vous enfermant dans un univers fermé à clef.

Bon, ca reste de la gestion de projet(s) compliqué(e)(s)

Arrive Trello. On s’éloigne un peu de la vue en diagramme de Gantt pour s’orienter vers un Task Manager collaboratif de haut vol. Trello part du principe assez pragmatique que ce dont un chef de projet a besoin, c’est de voir ce qui doit être fait maintenant, dans un futur proche puis sur le long terme, tout en gardant un certain niveau de hiérarchie / priorité. Ca a l’air complique comme ça mais vous avez déjà vu ce genre d’outils (dans des formats encore plus simplistes) : Remember The Milk, gTasks, Google Tasks (oui, c’est différent de gTask) et tant d’autres.

Trello, un task manager très bien fait
Trello, un task manager très bien fait

Une dernière option ?

Si Excel était largement utilisé pour faire des RASIC en 2007, Google Drive grignote énormément de terrain au point de devenir légitime en suite bureautique et par extension comme support pour suivre l’avancement de projet. Je ne parle pas de macros ou de pivot complexes, mais pour un usage de simple tracking. C’est gratuit, multi-support, pensé pour être collaboratif et comprend des dizaines d’idées franchement bien pensées, comme l’intégration de Google Maps.

Google Drive permet d'exploiter les détournement  marketing d'excel assez simplement
Google Drive permet d’exploiter les détournement marketing d’excel assez simplement

D’ailleurs, le fichier est accessible ici. Vous pouvez le consulter, le copier mais pas le modifier. A la demande générale, le fichier Excel est dispo là.

Bon, et donc ?

Au bout du compte, on se retrouve avec un choix assez simple à faire.

  • Si vous avez du budget, une infrastructure et êtes déjà habitués à l’interface des logiciels de Microsoft, MS Project reste l’outil de référence. Il y a d’ailleurs de grandes chances pour que vous n’ayez pas le choix et que ce soit votre département informatique qui décide pour vous. Ne pas utiliser Project dans un environnement pro risque même d’en faire pâtir la crédibilité de votre projet.
    Utilisateur type : connaissances et parcours solide en gestion de projet dans le cadre d’une organisation établie.
  • Si vous travaillez de loin sur un projet, que vous ne pouvez pas installer de logiciel sur votre machine, Gantter est fait pour vous. Accessible en quelques clics, gratuit, collaboratif et ouvert aux standards actuels, il y a peu de choses à lui reprocher !
    Utilisateur type : pas de contre-indication, ça vaut le coup de l’essayer.
  • Si vous n’êtes pas tant au niveau gestion de projet au long cours, que le côté gestion de de vos ressources est plus important, tout en gardant un accès simple, gratuit et multi-support, alors Trello est l’étoile montante qu’il vous faut.
    Utilisateur type : projet collaboratif décentralisé, gestion de tâche au quotidien, petit projet perso (déménagement ?)
  • Si vous avez principalement besoin de faire un suivi de statuts, livrable par livrable et repetitif plutôt que par phases évolutives, on va se diriger vers un outil qui fait des listes… donc un tableur, donc Google Drive (Tableur).
    Utilisateur type : équipe de production vidéo d’une dizaine de contributeurs qui va livrer des plans.
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Gestion de projet

Comment (vous) préparer (à) la notation de votre équipe en fin d’année

La fin d’année apporte son lot de bonnes nouvelles pour contrer l’arrivée de l’hiver : le début de la période des raclettes, les versions béta des suite d’Adobe, les soirées de noël avec les copains mais c’est surtout le moment tant attendu où l’on prépare les évaluations.

Comment (vous) préparer (à) la notation de votre équipe en fin d'année -

En fonction des tempéraments, cette étape peut être vécue comme un retour à l’école, comme une récompense bien méritée ou encore comme un couperet bien aiguisé venant sanctionné une année de mou. Outre une certaine intuition, il se peut aussi qu’un coup de poker vienne troubler le jeu. Dans un nombre grandissant d’entreprises, les évaluations annuelles ont vu s’inviter un nouvel élément : l’autre. Il y a quelques années, on demandait à ses pairs de partager leur retour (principalement bien veillant et constructif). Aujourd’hui, les nouvelles normes veulent que l’on note en fonction :

  • des résultats de l’entreprise (ce qui peut se décliner de différentes manières, comme un département, un segment de ventes ou une combinaison des 3),
  • des attentes que l’on a pour un employé à un certain grade,
  • mais aussi du niveau d’implication par rapport à ses homologue.

Concrètement, ce système équivaut à chercher un moyen plus éthique de noter les employés en dépassant la simple relation employeur-employé. S’il devait y avoir une liste de 1 à n des employés d’un même grade, quel serait l’ordre le moins contestable ?

Pour arriver à ce résultat, il y a plusieurs évidences. D’une part, il va sans dire qu’il vaut mieux avoir livré de nombreux projets, en temps et en heure avec un haut niveau de qualité, et l’avoir montré tout au fil de l’année plutôt que d’avoir passé son temps sur Facebook ou sur des activités professionnelles mais non mesurable. En partant du principe que vous avez rempli votre mission en bonne et due forme tout au long de l’année, on va aussi regarder dans quelle mesure vous avez rempli cette mission par rapport à vos homologues : « Il est bon mais par rapport à XYZ, il est meilleur ou pas ? ». Si l’on arrive pas à s’aligner (politique de celui qui crie le plus fort), il reste le choix des données quantifiables.

Les « selling points » de chaque employés sont probablement déjà dans la tête de chaque bon manager, accompagné d’un classement pré-établi. Enfin, c’est ce qu’on se dit, mais au moment de le partager, les managers se rendent compte qu’ils n’ont pas un format prêt à être utilisé par leurs managers; les employés se rendent compte qu’ils n’ont peut être pas mâché le travail de leur manager qui au bout du compte est leur seule option d’avoir une augmentation, un bonus ou d’éviter des choses moins glorieuses.

Employés, comment faciliter le travail de votre manageur ?

Encore une fois, partons du principe que vous n’avez pas de quoi rougir en fin d’année et que vous ayez un projet professionnel en tête. Commencez par bloquer 2 heures sur votre calendrier, mettez vous dans de bonne conditions pour ne pas être dérangé / distrait et lancez vous.

  • Sur une feuille, listez tous vos livrables de l’année et structurez les en 2-3 grandes catégories, pas plus. Ajoutez une pluie de chiffres / mesures et de bénéfices clients. C’est le « quoi ». Si vous avez des objectifs détaillés, cette partie ira probablement plus vite… mais avec les méthodologies de projets « agiles », il est probable qu’il y ait un écart entre le plan et la réalité.
  • Laissez reposer et sur une autre feuille pensez à vos qualités principales, à ce que les gens disent de vous ou ce pourquoi vous avez pu recevoir des distinctions. C’est le « comment ».
  • Mariez les deux en vous assurant de dire « comment » vous avez factuellement achevé « quel » projet. Laissez reposer et comparez à votre évaluation de l’année précédente.
Si vous trouvez que vous avez mûri, gagné en périmètre; c'est probablement un bon signe que vous avez rempli votre contrat, même s'il n'y a rien de mal à ce que ne soit pas le cas. Idéalement, votre bilan annuel doit vous rapprocher du profil type requis pour obtenir votre futur job. Il n'y a pas forcement de format type, à chaque organisation ses préférences.
Une fois ce document remis à votre manager, parlez-en avec lui pour avoir un retour initial et s'assurer d'être sur la même longueur d'onde. Une rapide discussion avec un mentor viendra compléter ce travail préparatoire. Et oui, c'est du boulot !

Managers, comment présenter votre équipe sous son meilleur jour ?

En imaginant que vous ayez donné un format type à remplir à vos employés et que ceux-ci n’ont qu’à faire la translation par rapport à des objectifs clairement détaillés, vous obtiendrez sans doute de meilleurs résultat que si vous comptez sur le bon sens commun. Établissez donc un calendrier des étapes de ce processus pour ne prendre personne au dépourvu, vous compris.

Une fois ces informations précieuses recueillies, imprimez tout ça et cherchez à mettre en avant les points forts sur lesquels vous voudrez vous baser pour vendre au mieux vos employés. Là encore, pensez au quoi et au comment. Si vous devez départager deux employés qui ont travaillé pendant un an à la préparation d’un projet qui interviendra uniquement l’année prochaine, il faudra pouvoir expliquer en quoi votre ressource s’est particulièrement distingué par rapport à l’autre. Pour cela, les commentaires de partenaires peuvent être une source intéressante.

Il ne vous reste plus qu’à vous lancer et aller obtenir ce que vous pensez être juste pour votre équipe, tout en restant ouvert à des éléments extérieurs. Et oui, d’autres auront probablement préparé cette calibration aussi et pourraient même avoir des choses à dire sur votre propre équipe !

Bonnes évaluations
Grégory

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Design Developper

Adobe Creative Suite 6 (CS6) sort le bout de son nez avec Photochop CS6

Adobe Creative Suite 6 (CS6) sort le bout de son nez avec Photochop CS6 -En avril dernier, une partie de la Creative Suite recevait une mise à jour lors du passage à la version 5.5. Déjà couvert dans un précédant article, les changements se comptaient tant du côté technique (Content Aware, une version 64bits et un peu de 3D pour Photoshop; JQuery et HTML5 pour Dreamweaver; eBook pour InDesign) que du modèle de licence qui ouvrait ENFIN la voie aux abonnements.

Quoi de neuf chez Photoshop CS6 ?

Adobe Creative Suite 6 (CS6) sort le bout de son nez avec Photochop CS6 -8 mois plus tard, la pre-release de Adobe Photoshop CS6 commence à fuiter un peu partout. Au menu de cette nouvelle version, toute une série d’avancées qui raviront les amateurs comme les professionnels:

  • Avancée « spectaculaire » pour le détourage (notamment les cheveux) et les manipulations photo les plus communes
  • Optimisation des workflows de production
  • Transformation de 2D vers 3D
  • Nouvelles options de peinture « naturelle », entendez par là que vous pourrez mélanger les couleurs entre elles, comme si vous aviez une vraie palette de peintre devant vous.
  • Amélioration du support HDR, ce traitement si spécifique qui donne aux photos un aspect si détaillé… et parfois si faux. Photoshop a beaucoup de concurrence à ce sujet.
  • Support natif du 64 bits (y aura-t’il encore une version 32 bits ?)
  • Ah oui et un truc tout bête : la capacité de prendre une couleur ou quelle se trouve sur l’écran, même en dehors de la fenêtre de Photoshop, ENFIN !!De tout cela, ce qui sautera en premier aux yeux c’est une nouvelle interface, plus sombre qui viendra habiller le nouveau Photoshop, et sans aucun doute l’ensemble de la suite CS6.
Adobe Creative Suite 6 (CS6) sort le bout de son nez avec Photochop CS6 -
L’excellentissime site de formation en ligne lynda.com propose une découverte en vidéo de cette nouvelle interface « Dark ».
A noter aussi de récentes annonces via la chaîne Youtube de Adobe Photoshop. Je vous conseille de jeter un coup d’oeil à la vidéo présentant le « Content aware move » qui est ni plus ni moins que l’évolution de la fonctionnalité la plus soulignée à la sortie de Photoshop CS5.
EDIT: Voici une vidéo présentant les retours de premiers utilisateurs de cette version de test.

Et les autres ?

Je n’ai pas vu de traces d’autres produits disponible en pre-release mais j’imagine que ca ne devrait plus trop tarder maintenant. D’ici là, voilà ce qu’on peut trouver comme information au sujet du reste de la suite :
  • Adobe Illustrator CS6 supportera le 64 bits, intégrera une nouvelle interface et proposera un des options de gestion de dégradés plus puissantes.
  • Adobe Dreamweaver CS6 supportera lui aussi le 64 bits (?!?). On annonce HTML5 et CSS3 qui sont déjà pris en compte par CS5.5. Bref, autant s’attendre à une mise à jour mineure pour Dreamweaver.
  • Adobe Premiere Pro CS6 proposera principalement des gains de performances, notamment pour la HD. Prévoir des changements d’interface aussi.
  • Adobe Helium CS6 : un nouveau venu permettant de convertir des FLA en HTML5.

Lors d’une interview en juillet dernier, Shantanu Narayen, le CEO d’Adobe confirmait les rumeurs selon lesquelles CS6 serait lancé courant 2012. On reviendrait alors à un calendrier de 24 mois entre chaque releases majeures de la suite d’Adobe, comme il y a quelques années.

Si ce cycle de production permet d’avoir de vraies évolutions, c’est plutôt une bonne nouvelle.

En attendant, voilà une petite vidéo revenant sur l’emprise de Adobe Photoshop sur la vie au quotidien à travers les magazines de mode. C’est plutôt bien fait, jugez par vous même.

Update : Depuis début janvier 2013, Adobe « offre » la suite CS2 gratuitement. Plus précisément, Adobe a coupé les serveurs d’activation utilisé par le script d’installation. Résultat, vous pourrez donc télécharger, installer et utiliser CS2 (pour Windows et Mac) avec le numéro de série indiqué sur la page de téléchargement. Avant de vous jeter dessus tout de suite, gardez bien en tête que CS2 est sortie en 2003, il y a 10 ANS !

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Developper 1and1

Activer PHP5 chez 1and1, Free, OVH, Nuxit et les autres

Les offres grands public d’hébergement entrée de gamme attirent tous ceux qui ont envie de commencer à construire leur vie numérique, lancer leur propre site ou tout simplement bidouiller un peu. 1and1, OVH, Free, Nuxit et de nombreux autres offrent des tarifs raz les pâquerettes dans l’espoir de voir passer les clients plus exigeants sur des offres pro. Toujours est-il que les plans « bas de gamme » permettent tout de même de s’amuser un peu si l’on prend quelques précautions.

Pour d’obscures raisons de compatibilité, la majorité des espaces web sont encore configurés pour des standards quelques peu poussiéreux. Par exemple, 1and1 vous proposera du php4 (dont le support n’est plus assuré depuis aout 2008) alors que PHP5, sortie en 2004, présente de nombreux avantages en termes de sécurité, performance et adoption d’autres standards. Je cite 1and1 mais j’entends que c’est encore assez représentatif de l’ensemble du marché.

Avec l’avancée des technologies, l’importance de la vitesse, stabilité et de sécurité que l’on voit bien aujourd’hui; de nombreux éditeurs ont du tourner le dos à PHP4 pour se concentrer sur PHP5. Et là, c’est le drame. Avec un espace web en PHP4, une installation WordPress  standard vous affichera gentiment ce petit message d’erreur et refusera d’aller plus loin.

Activer PHP5 chez 1and1, Free, OVH, Nuxit et les autres -

Fort heureusement, il existe une parade tout simple pour « reconfigurer » votre espace afin qu’il accepte PHP5. Petit bémol, en fonction de votre hébergeur, il se peut que vous ne fassiez que contourner le message d’erreur sans réellement activer PHP5. Si c’est le cas, il ne vous restera que des solutions plus drastiques, comme changer de forfait ou de prestataire.

Comment activer PHP5 ?

C’est très simple. En fonction de votre fournisseur, il vous suffit d’installer l’un des fichiers suivants à la racine de votre site.

Pour information, il s’agit de fichier au format « .htaccess » que vous pouvez ouvrir et éditer sur Windows / Mac OS / Linux. Pour faire plus simple, je vous les ai déjà crée:

1and1

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier. A noter qu’il existe depuis quelques mois une option dans le panneau de configuration. Connectez-vous à votre interface d’administration.

[sourcecode]AddType x-mapp-php5 .php[/sourcecode]

OVH

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier.

[sourcecode]SetEnv PHP_VER 5[/sourcecode]

Free

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier.

[sourcecode]php 1[/sourcecode]

Infomaniak

Infomaniak propose une option dans le panneau de configuration. Connectez-vous à votre compte et cherchez le lien dans vos parametres de sites.

AquaRay

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier.

[sourcecode]AddHandler php5 .php[/sourcecode]

Vala

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier.

[sourcecode]SetEnv DEFAULT_PHP_VERSION 5[/sourcecode]

Online.net

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier.

[sourcecode]AddType application/x-httpd-php5 .php[/sourcecode]

Nuxit

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier.

[sourcecode]options -indexes
AddHandler x-httpd-php5 .php
AddType application/x-httpd-php5 .php[/sourcecode]

GoDaddy

Créez un fichier .htaccess avec le code suivant ou téléchargez simplement ce fichier. Il y a une option dans votre panneau de configuration proposant l’option (Tableau de bord >> My products >> Language).

[sourcecode]AddHandler x-httpd-php5 .php[/sourcecode]

Et après ?

La majorité des améliorations apportées seront transparentes pour les utilisateurs, assurez-vous pour autant que vos pages faisant appel à des bouts de code un peu exotique soient testées lors de cette migration. Non pas que vous deviez changer grand chose, mais il y a fort à parier qu’il en existe une version écrite en PHP5 ou que la fonction soit maintenant native dans le langage.

Dans une prochaine note, je couvrirai la compression à la volée pour optimiser la vitesse de chargement de vos sites.

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Durer Gestion de projet Productivité

Calculez le ROI de vos campagnes en quelques clics

Ce matin, l’excellent SmashingMagazine a publié un article sur un calculateur de ROI construit sur Google Docs par Anders Hoff. L’outil peut être utilisé et détourné gratuitement dans le cadre de projets personnels comme commerciaux.

Quoi ? Pardon ?

Un calculateur de ROI (RSI en français, pour Retour Sur Investissement) est tout simplement un outil qui va vous permettre de mesurer l’impact de vos campagnes et autres projets en ligne selon une méthode standardisée. Une fois en place, cette grille vous permet donc de comparer l’impact d’un envoi d’email par rapport au lancement d’une nouvelle fonctionnalité. On pourra ergoter pendant des heures sur les normes les plus pointues de gouvernance de projets, toujours est-il que c’est un excellent départ pour apporter de la lumière sur les actions qui génèrent vraiment du trafic / revenu. Wikipedia défini le ROI comme étant:

le montant d’argent gagné ou perdu par rapport à la somme initialement investie dans un investissement.

Ok voyons ca!

Pour télécharger le modèle, il suffit de disposer d’un compte Google, d’accéder à cette page et de créer une copie du document dans votre propre espace Google Docs. Une fois le fichier disponible dans la liste de vos documents, vous allez pouvoir l’éditer. Si vous n’avez pas encore découvert ce service Google, imaginez une version en ligne de Microsoft Office, gratuite et collaborative.

Comment enregistrer le document sur votre compte

Votre première campagne

Félicitations, vous venez de couvrir la première étape, rien de trop difficile. L’interface du modèle est assez simple, d’autant que l’auteur a ajouté une liste des 5 étapes pour utiliser au mieux l’outil. Nous allons regarder un peu plus en détail en créant une fausse campagne.

Commençons par un peu de nettoyage
Regardez en bas de page, vous trouverez une série d’onglets: « Overview », « Campaign 2010 », « Website 2008-2010 », « Website 2011-2012 » puis (template 1), (template 2) et(template 3). Etant donné que nous allons créer notre propre campagne ensemble, débarrassons nous de « Campaign 2010 », « Website 2008-2010 » et gardons « Website 2011-2012 ». Il suffit de cliquer sur le nom de la campagne et de choisir « Supprimer » dans le menu qui s’affiche. Ces exemples sont très pertinents mais si je vous conseille de les supprimer, c’est simplement que (1) ils restent disponibles sur le document d’origine et (2) l’accessibilité s’en trouve simplifiée.

Créons et éditons une nouvelle campagne
Cliquez maintenant sur « Website 2011- 2012 » et sélectionnez « Renommer ». 

Après toute cette bureautique, nous voilà dans au cœur de l’action. Nous allons maintenant devoir renseigner un maximum d’informations permettant de donner des points de mesure à notre campagne. A noter que les champs sont au format US, ce qui implique que les dates sont au format MM/JJ/YYYY par opposition au modèle que l’on connait en France (JJ/MM/YYY).

La première partie (ligne 3 à 38) ne nécessite aucune connaissance business particulière. Il vous suffit de rapporter les valeurs que vous pourrez trouver dans n’importe quel rapport marketing & analytics. Dans la vraie vie, vous ne remplirez pas tous les champs en une fois, mais pour les besoins de l’exemple, n’hésitez pas à remplir avec des valeurs fictives.

Une fois vos valeurs de campagnes renseignées, passons aux Call to Action and Revenue. Comme son nom l’indique, cette section vous permettra de définir ce qui fait que votre campagne est un succès ou non. Par définition, cela implique de mettre plusieurs personnes autour d’une table puisque les buts peuvent être multiples et différents: opérations, marketing, qualité, ventes et bien sur finance. Pour vous aider à vous accorder, l’auteur propose une looongue liste de suggestions allant du nombre de visiteurs, au nombre de retweets en passant par le nombre d’articles vendus ou même retourné après la vente. Il ne tient qu’à vous de faire de ce canevas un vrai outil de mesure de bout en bout.

Definir ses CTA

Les résultats seront calculés à la volée, dévoilant au fur et à mesure une projection du retour sur investissement de votre activité. Simple et méthodique!

Tableau de bord des campagnes

Comme tout outil de mesure, son efficacité ne sera autant prouvé qu’en fonction de la communication que vous réussirez à faire autour de vos résultats. Là encore, l’outil nous réserve un simple mais commode moyen de mieux comprendre l’état de votre actualité.

Pour chaque campagne, vous aurez une option offrant de marquer le projet comme étant En cours (Active), Expiré (Ended), Pas encore commencé (Not started) ou en Pause (Paused). Un simple export hebdomadaire vous permettra donc d’alimenter vos newsletter et donc de communiquer effectivement autour de vos livrables.
Je vous recommande d’ailleurs un article que j’avais écrit il y a quelques temps à ce sujet: Le tableau de bord est un outil de communication !

Les marketeurs aguerris trouveront plusieurs suggestions d’amélioration de ce modèle en quelques minutes. Je ne doute pas une seconde que l’on voit plus de modèles de qualité émerger sur Google Spreadsheets !