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Formation au management : Du manager au Leader 2.0 [MOOC]

Malgré l’offre énorme de MOOCs que l’ont peut trouver depuis ces derniers mois, j’ai encore un peu de mal à trouver le cours qui va me faire basculer dans l’addiction totale. En parcourant les classiques du genre, j’ai trouvé quelques approches qui pourraient bien m’aider à faire de ce support une bonne habitude.

MOOC gestion de projet

Petit tour de l’offre actuelle

Une simple recherche sur google (par exemple: MOOC « gestion de projet ») vous donnera des pages et des pages de résultats savamment manipulés par d’habiles managers SEO. En creusant un minimum, on trouve de bonnes références, mais pas forcement là où l’on les attends.

mooc_edhec_gestion_de_projet

L’école Centrale de Lille propose une formation sobrement intitulée « Gestion de projet » couvrant les fondamentaux puis les outils permettant de s’en sortir. Cela dit en passant, la plupart des autres formations foncent tête baissée sur l’utilisation d’un logiciel avant même de mettre en avant ce qu’on chercher à faire : le comment au lieu du pourquoi. Un bon point pour ce cours, donc. Il vous demandera 2 à 3 heures de travail par semaines.
On notera enfin que la section « Du projet à l’action entrepreneuriale » a été co-développée avec l’EDHEC.

Coursera, l’un des gros poids lourds des MOOCs, ne propose que peu de contenu pour ce que l’on chercher à apprendre. On passe d’un approche trop trans-disciplinaire (« L’avenir de la décision : connaître et agir en complexité« , ESSEC) à des silos ultra spécialisés et souvent très technique (« Conception et mise en œuvre d’algorithmes« , ESSEC). Bref, de l’excellent contenu mais pas ce que l’on recherche.

Au moment de cet article, OpenClassrooms est aussi avare sur le sujet. Là encore, on va y trouver des tonnes de formations sur des compétences assez spécialisées (« Gérer son code avec Git et GitHub« , Marc Gauthier) mais pas forcement sur un sujet plus vaste.

Un véritable enseignement

Au delà du mélange de genres, on voit bien que les institutionnels ont une longueur d’avance pour ce qui est de la transmission de savoir. De nombreuses MOOCs ont le travers de ne proposer qu’un cours magistral et théorique alors qu’il est crucial de passer par une phase de travail personnel. Sans cette pause dans la semaine pour mettre en application et réfléchir à ce que l’on nous présente, il me parait peu probable que l’on puisse se souvenir de quoique ce soit un mois plus tard. A l’inverse, je trouve beaucoup de formations très spécialisées, visant à acquérir un micro-savoir-faire (donc très applicable) mais qui manque de perspective sur un workflow, par exemple.

En parallèle de mes recherches, j’ai lu un article de Inès Belgacem posté sur lemonde.fr et au titre frôlant avec le racolage : « 10 MOOCs à ne pas rater pour ces prochains mois ». L’occasion était trop belle, j’ai lu et j’ai trouvé un cours qui a piqué mon cynisme attention. « Du manager au leader 2.0 » , par Cécile Dejoux (Maître de Conférence au CNAM), propose d’ « aborder les mécanismes de la prise de décision, les stratégies de motivation, la gestion des talents, l’impact du numérique sur l’évolution des métiers et les compétences d’un leader ». Un beau programme qui (1) met la lumière sur de nombreux aspects plus sombres de la gestion de projet; (2) ne réduit pas le sujet à la prise en main d’un logiciel; (3) ouvre la perspective avec des intervenants de différents secteurs (L’Oréal, Sanofi, Cisco, …).

Bref, à chacun de voir ses besoins, mais, à priori, le cours proposé par Cécile Dejoux à le valeureux mérite de voir plus loin que la mise en pratique et rien que pour ça, je ferai parti des apprenants* et si vous en avez de meilleurs, je suis preneur !

A vos QCMs !

* enfin, tant que je supporterai ses poses théâtrales un poil exagérées 🙂

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Comment l’ecommerce dépasse la technologie pour se recentrer sur le client ?

Aujourd’hui la majeure partie de nos achats passe par une comparaison de prix en ligne, un avis d’autres acheteurs, un tour sur les sites de seconde main. La tâche peut devenir un travail à temps plein dans le seul but d’accomplir un but initial, qui n’a pas changé depuis la nuit des temps, « bien » acheter. La publicité pour le moteur de comparaison Kayak ne fait que souligner un peu plus ce besoin.

Y a pas que l’argent dans la vie

La notion de bon achat est particulièrement intéressante puisqu’on touche au quantitatif mais aussi au qualitatif. On trouve des points quantitatifs dans le cadre d’une transaction (le prix, la quantité, le délai, la durée de la garantie ou sa couverture) mais on trouve aussi des valeurs émotionnelles (le sentiment d’avoir fait une bonne affaire, l’achat impulsif, d’être le premier à posséder un bien).

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Les marques font beaucoup pour vous jouer sur les deux tableaux et vous combler. On touche presque à de la psychologie, voire de la neuro-psychologie. Dans le tunnel de prise de décision, l’acheteur va compiler ses points de référence, son étude de marché, le positionnement prix, les avis des clients, la qualité du SAV… Tout autant d’aspects qui sont aujourd’hui couverts par de plus en plus de services, de briques applicatives.

  • Définir le besoin et les critères à remplir
  • Etre à l’écoute de l’offre pour répondre au besoin
  • Achat
  • Relation à la marque et influencer ses futurs acheteurs

Conforter les clients dans le choix du produit

Bazaarvoice offre à la marque une agrégation structurée des avis des clients et tests de spécialistes. Reviews, FAQs, commentaires… tout se retrouve consolidé & structuré en un point central ou les prospects peuvent apprendre de l’expérience que d’autres ont eu de leur achat.

bazaarvoice_reviews

Le Français Apreslachat propose un service SAV complet à l’ensemble des produits de marques partenaires. Les acheteurs sont rassurés, le produit supporté dans le temps, la marque a le choix de s’investir dans l’animation de la communauté. Une idée toute simple pour couvrir un besoin pourtant primaire.

apreslachat

Faciliter le choix du fournisseur

Racheté en 2013 par Google, Channel Intelligence propose aux marques de lier leur sites vitrines à leurs revendeurs (ou « retailers ») de manière dynamique. Pendant de longues années, Cisco utilisait par exemple ce service pour mettre sur pied une vraie marketplace pays par pays et produit par produit.

En situation de mobilité, la startup (française) Prixing permet de scanner le code barre d’un produit et de détecter le meilleur prix a proximité (ou non).

prixing

Outre le prix, la modalité d’obtention du produit peuvent être décisifs. Jeune startup Française, Tok Tok Tok vous livre nuit et jour n’importe quel produit de leur catalogue (du Burger de chez Big Fernand à la dernière GoPro). Dans le même esprit, de nombreux retailers (Darty, Fnac, Nespresso) permettent maintenant de commander au ligne et de venir chercher le produit une heure plus tard dans la boutique de votre choix. Une grande partie de ces acteurs utilisent les services de Proximis.

Dernière trouvaille pour recréer l’univers d’une transaction en ligne, de nombreux retailers proposent aussi de négocier le prix en ligne et en temps réel. CDiscount, par exemple, utilise les services de Netotiate pour proposer à ses visiteurs de marchander le prix d’articles spécifiques (fin de séries, soldes). Evidemment la négociation est basée sur des calculs de marge automatisés (coût de l’inventaire et brique intégrée), mais cela n’enlève rien à la promesse client « faire de bonnes affaires ».

nego_prix

Et ça ne fait que commencer !

Dans les années (de la bulle) internet, on pensait que la révolution du net était là et que tout avait été réinventé, dématérialisé. Fort heureusement, la vague d’innovation continue à faire son chemin et à gagner en maturité.

Au lieu de s’opposer frontalement à l’économie réelle telle qu’on la connait, on parle maintenant de synergie entre le « click » (net-économie) et le « mortar » (industrie classique) ou encore de stratégie multicanal. Lorsqu’en 2000, on ne s’attaquait qu’au prix, il est maintenant question d’harmoniser les systèmes de commande et de simplifier l’expérience client durant tout le cycle d’achat, sans se limiter au jour de la transaction.

Si la technologie et la rationalisation des méthodes de gestion de projet peuvent nous aider à mieux consommer, reste à savoir quel prix nous sommes prêts à payer en tant qu’employés : travailler le dimanche, horaires de travail flexible, précarité des missions… Non que ces exemples empêchent toute évolution, ils doivent forcement être pris en compte.

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Outils : Des mots-clés tendance et moins chers avec Google Insights for Search !

En faisant mon tour du web matinal je suis tombé sur un article assez plat du JdN couvrant la sortie en Bêta du service Insights for Search de Google.  Outre le buzz bruit qui entoure chaque sortie de webservices chez Google, je dois admettre que cet outil est fascinant à plusieurs titres.

Folksonomy

Ce nouveau service permet de trouver le mot clé le plus populaire parmi l’audience (géographique et/ou temporelle) qui vous intéresse. Pour arriver à cela, l’interface ultra-simpliste nous demande le type de recherche à effectuer et … la liste de mots clés à auditer. Dans l’exemple ci-dessous, j’ai cherché à comparer la popularité des keywords classiques faisant référence au marketing internet.

Outils : Des mots-clés tendance et moins chers avec Google Insights for Search ! -
Vous pouvez comparer jusqu’à 5 mots clés

Google se démarque de la concurrence (Yahoo&Overture / SeoQuake / … AdWords!) en proposant de filtrer les résultats par zone géographique et par période. C’est le vrai plus de ce service.

Outils : Des mots-clés tendance et moins chers avec Google Insights for Search ! -

Le menu déroulant « Catégories » n’a pas montré de réelle pertinence sur les recherches limitées à la France. De manière générale, même pour les US, ce filtre ne m’a pas convaincu, d’autant que je n’ai pas pu trouver d’explications claires sur les critères qui permettent à Google de catégoriser par secteurs et sous-secteurs d’activité (DMOZ / Meta ?). Alors oui, comme le disent Elan Dekel et Niv Efron, ce filtre permet d’ecarter un « Apple » (le constructeur) des résultats de recherche fruitiers, mais mon sentiment est que si un terme est vraiment trop dominant, ça ne vous mènera pas bien loin de l’utiliser dans un autre contexte. Certainement un axe de développement d’ici à ce que le service sorte de sa phase Beta (ah ah ah …).

Pour la petite histoire, voilà les résultats proposés pour cette comparaison. Sans trop de surprise, le « cybermarketing » n’attire pas autant les foules que le « marketing internet ». On voit aussi que le « emarketing » et le « e-marketing » se tiennent dans un mouchoir de poche… cela dit, rien n’empêche de cumuler !

Outils : Des mots-clés tendance et moins chers avec Google Insights for Search ! -
Mais où est ce bouton « Trendline » ? 🙂

Et moi, j’en fais quoi de ces « Insights » ?

Imaginons que comme beaucoup de monde, vos clients / vous pensez connaître vos visiteurs, leurs habitudes de recherches et les raisons pour lesquelles ils viennent chez vous. Vous achetez des temps à autres quelques mot-clés via AdWords et les résultats sont à peu près toujours ce que vous escomptez. L’un des points d’Insights est de vous donner une image du marché des recherches, pas seulement au moment de votre requête mais aussi sur les 4 dernières années. La représentation graphique en elle même est assez éloquente pour être utilisée comme support en réunion.

Imaginons maintenant que vous ayez raffiné la liste de vos mots-clés d’après leur popularité (cf Folksonomy). Vous êtes au top du marché, le torse bombé et surs de vous. C’est déjà mieux mais quand viendra le moment d’acheter du positionnement, ce sont aussi ces mots-clés qui vous coûteront le plus cher, mécaniquement. On touche alors à l’autre atout de Insights: déterminer les keywords qui montent. Il se créer tous les jours de nouvelles expressions, on rattache tous les jours des lieux à des évènements, des services à des bénéfices clients… et pour savoir comment se repérer là dedans, il vous suffit de suivre les courbes et le suggestions dynamiques. Comme toujours une « jolie image » aide à vendre l’idée mais ici on a en plus le moyen de bien faire son boulot de veille et de le partager visuellement avec ses collaborateurs.

Bref, Insights simplifie la validation des mot-clés à utiliser pour le réferencement naturel dans votre projet internet. Si vous avez aussi recours au Paid Search, il vous aidera à optimiser votre choix de keywords en démontrant un compromis entre volume de recherche et coût moyen par clic.

Pour autant, je suis assez surpris que ce service ne soit mis en route qu’en 2008, 10 ans après les débuts du géant de la recherche !

L’outil est accessible ici : https://www.google.com/insights/search/

Grégory Raby

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Avalanche d’innovations

C’est tout frais, ça vient de sortir accompagné d’un léger lifting de leur site: Trendwatching.com vient de publier son édition de l’été couvrant une vraie avalanche de bonnes idées.

Une avalanche d\'innovations

Alors comme d’habitude on trouve de tout, mais comme souvent aussi, 2-3 idées me font un peu tiquer.

Park where you want

Dans la même veine de services collaboratifs visant à casser des barrières classiques de nos cultures, Parkingspots.com permet aux propriétaires de places de parking de mettre leur biens en location ou de l’échanger avec la place de quelqu’un. Parkingspots ne couvre qu’une partie des US pour l’instant alors que la densité aux US est bien moindre que dans les capitales européenne.

Live where you want

Amsterdam

Derrière ce nom un peu aguicheur se trouve un service auquel on à tous rêvé lorsque l’on cherche un nouvel appartement à Paris. En deux mots, woonwaaruwilt.nl propose de faire des offres pour des biens immobiliers, qu’ils soient sur le marché ou non. Là où le service prend son sens, c’est qu’il y a une vraie équipe de partenaires qui prendront le relais et qui vous aideront à transmettre et à financer votre offre. C’est simple, c’est évident, il n’y a plus qu’à le faire ! Le site couvre actuellement Amsterdam et ses environs.

Tryvertising

Encore un bon mot des éditeurs de trendwatching pour parler de la mécanique des échantillons gratuits. Combien de fois avez-vous eu besoin de passer chercher une bonne bouteille à la dernière minute avant d’aller à un dîner ? Comment être sur que votre choix ne mette à jour un manque abyssal de culture en oenologie ? Wineside.com vous permet d’affiner vos choix grâce à des échantillons en éprouvette. On avait déjà vu des conditionnements plus ou moins réussis mais dans ce cas, les fameux 4P prennent tout leur sens. Belle opportunité aussi pour les supermarchés en ligne qui ont pris la -bonne- habitude d’inonder les clients d’échantillons gratuits parfois bien ciblés.

MEconomy

J’ai eu l’occasion de tester l’excellent site français Mydesign.com et leur offre assez large de customization de toiles et autres surfaces avec photos perso et autres. Dans le même genre, Schtickers vous permet de personnaliser votre PC portable, mais comme l’annonçait Engadget il y a peu, Dell et HP devraient rapidement offrir ce genre service à leurs clients en ligne.
L’étape suivante dans la démarche de MEconomy est la customisation de biens de grande consommation. M&M’s a ouvert un service en ligne de customisation de leur chocolats MyMMs.com il y a quelques temps mais ne livre toujours qu’aux USA et la version française a fini suivre.

Recyclage et renouveau

Charlie et la chocolaterie

L’une des dernières histoires présentées est ma préférée. En décembre 2007, le co-fondateur du magazine Wired et un chocolatier ont crée une marque de chocolat basée a San-Francisco. TCHO n’a pas valeur à luter contre les géants du secteur. Si la société fabrique bien du chocolat, le renouveau ne vient pas du what mais du how: le chocolat est produit à partir d’anciennes machines utilisées au paravant par ces même géants de l’industrie pour faire des BETA de chocolat ! A chaque édition -limitée-, TCHO utilise une nouvelle recette basée sur les retours des clients. Au moment ou j’écris cet article, le site propose la « Beta C Ghana 0.7x ». Bref, certainement pas de quoi changer la face de l’industrie du chocolat, mais cela correspond clairement à un type de consommation qui s’installe dans tous les secteurs.

Pour découvrir toutes les autres bonnes idées, jetez vous sur cette page !

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Neuroéconomie et neuromarketing: dans la tête du consommateur

Je suis tombé sur un article du monde (15 janvier 2008 – introduction disponible sur lemonde.fr) concernant la neuroéconomie et les progrès qui semble être réalisés dans cette branche. La neuroéconomie est la science qui cherche à établir les mécanismes servant à la prise de décision lors d’actes d’économiques. Le professeur Celier rappelle que les recherches avancent dans 3 directions: accroître la préférence de la marque (voir test Pespi vs Coca-Cola), optimiser la mémorisation d’un message publicitaire et maximiser l’impact d’un message commercial.

Le neuromarketing met en avant la preuve que les émotions / préférences font autant partie du processus de décision que la logique et la réflexion. Si cette proportion varie en fonction des individus, il semblerait aussi que le cerveau traite rationnellement les émotions (remords, doutes, envie).

A quoi ça nous avance ?

L’application directe qui nous concerne donc ici viserait à apprendre à stimuler le cerveau via les réseaux pour améliorer les taux de réussites de divers Call to actions. Concrètement, lorsque l’on fait passer un IRM, on est capable de voir quelle région correspond à un état d’euphorie, de tristesse, d’angoisse… Reste à savoir comment stimuler la zone recherchée. A défaut de proposer une liste définie de nouveaux outils de emarketing, la science permet de valider l’efficacité d’un mécanisme sur le cerveau et par conséquent de mesurer l’écart entre la stimulation souhaitée et celle obtenue. L’idée paraît attrayante et rappel clairement les tests en panels. Sans être une science dans le sens noble du terme, les panels sont aujourd’hui une référence incontournable lors d’une action marketing ou d’un lancement de projet quel qu’il soit. S’ils ont une acquis une forte crédibilité, c’est parce que l’on arrive a recréer une expérience client authentique, avec peu, voire sans, interférence. Et c’est là que le bas blesse: les IRMs se passent en milieu hospitaliers, allongé dans un long cylindre inspirant peu la confiance. Dans ce cadre, on peut imaginer que la pertinence des informations récoltées est encore discutable pour quelques années. Le jour où il suffira d’appliquer quelques électrodes sur le crâne des beta-testeurs pour en savoir plus qu’eux même sur leurs réactions, ce sera au tour des questions éthiques de barrer la route du mass market. Le JDN s’interroge d’ailleurs à ce sujet: le neuromarketing nous manipule t’il ?

Quelles applications aujourd’hui ?

Le cabinet En tête propose déjà des services d’évaluation de réaction d’individus face à des sites internet ou face à des spots de publicités en mettant en avant le principe de précaution: « plus votre communication respecte le cerveau, plus elle sera efficace ». Sans mettre en doute les qualités du travail effectué, je n’ai pas pu trouver de mentions de tests similaires chez les poids lourds des panels internet parisiens, ce qui laisse supposer que l’on parle encore d’une niche qui doit encore faire ses preuves. Plusieurs sites se font l’écho d’un symposium, ayant eu lieu en janvier 2008 à New York, recensant la crème des acteurs en la matière. Les sessions sont organisées sur plusieurs jours et abordent de nombreux thèmes dont certains ont attiré mon attention: « Neuronal Representations of Value« , « The Computation and Comparison of Decision Values in Simple Economic Choice« , « Decision Process in Economic Choices: Theory and Evidence« … Il est clair que si certaines corrélation commencent à émerger chez des chercheurs émérites, on est encore loin d’une application concrète au webmarketing répandue.

… Et demain ?

Matt Groening ouvre l’un des épisodes de sa série futuriste par une séquence traitant du neuromarketing. Une bonne excuse pour se replonger dans un bout d’épisode de futurama (S01E06 de 00:50 à 02:40) !

« You’re telling me they broadcast commercials in people’s dreams ? »

Futurama - Lightspeed Briefs

Greg