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Gerez mieux vos priorités avec la matrice d’Eisenhower

La matrice d’Eisenhower est un outil de gestion du temps qui a été développé par Dwight D. Eisenhower, 34ème président des États-Unis. Ike, de son surnom, était en poste de 1952 à 1960, mais avant d’en arriver là, il a occupé d’autres fonctions. C’est tout de même à lui que l’on doit le débarquement de Normandie en 1944, dont il planifiait les opérations.

Ike était donc un monsieur occupé et efficace. Au fil des années, il avait mis au point un système qui l’a aidé pour gérer ses tâches quotidiennes en les classant en quatre catégories: urgentes et importantes, importantes mais non urgentes, urgentes mais non importantes, et non urgentes et non importantes.

Comment fonctionne la matrice d’Eisenhower ?

La matrice d’Eisenhower est représentée sous forme de tableau à quatre quadrants, chacun correspondant à l’une des quatre catégories de tâches mentionnées ci-dessus.

Les tâches qui sont considérées comme urgentes et importantes doivent être accomplies immédiatement, tandis que les tâches qui sont considérées comme importantes mais non urgentes doivent être planifiées à l’avance. Les tâches qui sont considérées comme urgentes mais non importantes doivent être déléguées à quelqu’un d’autre, tandis que les tâches qui sont considérées comme non urgentes et non importantes peuvent être évitées ou supprimées.

L’un des principaux avantages de la matrice d’Eisenhower est qu’elle aide les utilisateurs à se concentrer sur les tâches les plus importantes et les plus urgentes, en évitant de perdre du temps sur des tâches qui ne sont pas vraiment nécessaires. Cela permet également de maximiser l’efficacité et de réduire le stress en permettant de prioriser les tâches importantes et de déléguer les tâches moins importantes, par exemple.

Cependant, il y a aussi des inconvénients à utiliser la matrice d’Eisenhower. Par exemple, il peut être difficile de déterminer si une tâche est vraiment urgente ou importante, ce qui peut entraîner des erreurs de classification. De plus, il peut être difficile de déléguer efficacement les tâches, en particulier si les personnes à qui vous déléguez ne sont pas qualifiées ou ne sont pas disponibles pour les accomplir.

Cette approche a aussi été reprise par Stephen Covey (d’où la matrice de Covey), qui en explique le principe ici.

La vidéo est en anglais sous titrée en Français, comme votre série préferée. Cliquez sur « sous-titre » (le logo « CC ») et choisissez « Français » dans le menu paramètres (la roue crantée).

En résumé, la matrice d’Eisenhower (ou matrice de Covey) est un outil de gestion du temps utile pour prioriser les tâches et maximiser l’efficacité, mais il peut être difficile de l’utiliser efficacement et il peut y avoir des inconvénients à utiliser cette méthode. Dans le monde de l’entreprise, ll faut l’utiliser avec soin et de bien comprendre ses limites.

Qu’est ce qu’une tâche importante ?

Une tâche importante dans le cadre de la matrice d’Eisenhower est une tâche qui contribue à atteindre vos objectifs à long terme ou qui est liée à vos valeurs ou à vos responsabilités professionnelles ou personnelles. Il s’agit généralement de tâches qui ont un impact significatif sur votre vie ou votre carrière, comme la planification de vacances importantes, la préparation d’un examen important, la rédaction d’un document important pour le travail, etc.

Il faut noter que les tâches importantes peuvent être urgentes, c’est-à-dire qu’elles ont une date limite proche, mais elles peuvent également être planifiées à l’avance. Par exemple, il peut être important de planifier un budget à long terme pour les finances personnelles, même si cela n’est pas urgent.

Il faut aussi différencier les tâches importantes des tâches urgentes qui ne sont pas importantes. Par exemple, répondre à un e-mail urgent qui ne concerne pas votre travail ou vos objectifs personnels est considéré comme une tâche urgente mais non importante. Cela paraît évident, mais pris dans le feu de l’action, c’est une erreur que je fais régulièrement. J’avoue !

Il faut enfin consacrer suffisamment de temps pour les tâches importantes, mais cela ne signifie pas que vous devriez y consacrer tout votre temps. Les tâches importantes mais non urgentes doivent être fait à temps pour éviter d’être pris au dépourvu par des échéances imminentes. La nature humaine à tendance à nous pousser à attendre jusqu’au dernier moment.

Comment utiliser la matrice d’Eisenhower ?

Il n’y a malheureusement pas d’exemple connu de l’application de la matrice d’Eisenhower lié au débarquement de 1944. C’est un outil de gestion personnelle qui est souvent utilisé de manière individuelle plutôt que par une entreprise ou une organisation. Cependant, il est souvent utilisé dans les entreprises et les organisations pour aider les employés à prioriser leurs tâches et à maximiser leur efficacité.

En dehors de cela, il est souvent utilisé dans les domaines de la productivité personnelle et de la gestion du temps, et il est souvent enseigné dans les cours de gestion et de développement personnel. Il est également souvent utilisé dans les entreprises et les organisations pour améliorer la gestion des tâches et de l’efficacité.

Pour un boulanger

Exemple de la matrice d'Eisenhower - le Boulanger ! emarketeur.fr
L’exemple du boulanger

Pour un responsable marketing

Exemple de la matrice d'Eisenhower - le responsable marketing ! emarketeur.fr
L’exemple du responsable marketing

Bien sûr ces exemples sont génériques et peuvent varier en fonction de la situation et de l’entreprise de chaque responsable marketing ou du boulanger ! C’est simplement un moyen d’illustrer cette matrice en fonction d’objectifs et de tâches quotidiennes.

Modèle de matrice d’Eisenhower

Pour vous simplifier la vie, je vous mets à disposition un document type de matrice d’Eisenhower à compléter. Vous pourrez le remplir pour faire le point sur vos priorités.

Et si vous voulez en savoir plus sur l’ami Ike, je vous recommande de jeter un coup d’oeil sur sa page Wikipedia et tant qu’on y est, sa matrice a elle aussi droit à sa propre page Wikipedia.

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Le meilleur outil de capture d’écran

Cet article va rendre votre vie un tout petit peu meilleure. Aujourd’hui, vous allez découvrir le meilleur outil de capture d’écran sous la forme d’un extension gratuite pour Chrome / Brave / Firefox / Edge / Safari: Awesome Screenshot.

Comme des centaines d’autres extensions de navigateur, Awesome Screenshot vous permet de capturer ce qui se passe sur votre écran. Mais là où les autres ne s’aventurent qu’à ajouter une ou deux fonctionalités, Awesome Screenshot déploit un armada d’astuces qui vont vous faire gagner du temps. L’extension est gratuite et vous pouvez ajouter des fonctionnalités (1) en créant un compte et (2) plus encore en vous abonnant.

Au moment de la rédaction de cet article, leur site indique que l’extension a été installée par 3 millions de personnes sur l’ensemble des plateformes. TROIS MILLIONS.

Pourquoi Awesome Screenshot est le meilleur outil de capture d’écran?

En deux mots, l’extension vous permet effectivement de capturer une copie d’écran ou une video. Pour la copie d’écran, plusieurs options s’offrent à vous:

  • Partie visible de la page
  • Page en totalité: partie visible et non affichée (déroulement automatique de la page vers le bas)
  • Partie spécifique de la page
Le meilleur outil de capture d'écran -
Onglet Capture d’écran de Awesome
Screenshot dans le navigateur Brave

Là où la magie opère, c’est que les developpeurs ont compris que faire la copie d’écran n’est que 50% de la bataille. Résultat, on y gagne un vrai outil de collaboration très intuitif et versatile. Tout y passe: on peut flouter, redimensionner au pixel près et en gardant le ratio de l’image, on ajoute des formes et du texte… Si on sait se servir de Powerpoint, on sait utiliser cet outil.

Quelques exemples d'annotation sur la page d'accueil de la Fnac, le tout dans un cadre "Chrome" et une bordure de couleur.
Quelques exemples d’annotation sur la page d’accueil de la Fnac,
le tout dans un cadre « Chrome » et une bordure de couleur.

Enfin, pour sauvegarder notre chef d’oeuvre, il existe de nombreuses options très utiles. On peut mettre l’image dans le presse-papier (clipbopard), la telecharger, en faire un PDF ou l’imprimer. Vous trouverez aussi des options d’integrations plus ou moins poussées avec les platformes collaboratives les plus comunes: Slack, Trello, Jira, Asana, github et Google Drive.

Le meilleur outil de capture d'écran -
Une des raisons pour lesquelles Awesome Screenshot est le meilleur outil de capture d’écran !

Awesome Screenshot gère aussi bien la vidéo!

Dès qu’on entre dans le monde de la vidéo, on fait face à des poids lourds de la captation, du montage et de la compression. Clairement, le positionnement de cette petite extension n’est pas d’aller battre Adobe Première sur son terrain… d’autant que tout le monde n’a pas besoin d’Adobe Première. Dans un monde post-COVID, on a tous eu l’occasion de devoir montrer des choses à distance: documenter une procédure, enregistrer un problème d’interface utilisateur ou simplement depasser la barière de la langue.

Pour tous ces cas, pas besoin de l’artillerie lourde. On veut quelque chose de rapide, qui s’installe sur n’importe quelle machine, gratuitement et qui marche. C’est exactement le plan de bataille de l’onglet vidéo.

Concrètement, pour la capture de vidéo, vous pourrez cibler l’ensemble de votre bureau, l’onglet de votre navigateur ou uniquement votre webcam; le tout jusqu’en 4K. Là encore, vous pourrez stocker en local ou sur le cloud.

Onglet Vidéo de Awesome Screenshot dans le navigateur Brave
Onglet Vidéo de Awesome Screenshot
dans le navigateur Brave

Cette fois-ci, pas d’option d’annotation trop complexe. Gèrer de la vidéo dans un onglet de navigateur, c’est pas encore pour 2022. Pour autant, il faut noter le choix d’export en different formats (MP4, WebM) ou directement sur le cloud (ex: youtube) en un clic.

Télécharger le meilleur outil de capture d’écran

Pour la partie « copie d’écran », il n’y a pas à chercher plus loin. Installez immediatement cette extension, laissez la se mettre à jour à l’occasion et gagnez du temps ! Cliquez sur le logo pour installer la version qui correspond à votre navigateur.

Le meilleur outil de capture d'écran -
Installer gratuitement l’extension sur votre navigateur

Pour la partie « capture de vidéo », je trouve que ça fait le job si on veut vraiment juste capturer ce qu’on voit dans son navigateur, sans filtre.

Si vous avez besoin d’aller plus loin, notamment pour faire un peu de montage, jetez un coup d’oeil à Movavi Screen Recorder. Il est très simple à prendre en main et vous permettra d’éditer des videos sans vous ruiner, ni financierement, ni en heures de formation, C’est un très bon concurrent de Adobe Camtasia pour une fraction du prix.

Si vous avez le temps et l’envie d’apprendre mais pas encore le budget, DaVinci Resolve est l’alternative professionnelle (gratuite pour usage personnel) qu’il vous faut. C’est la solution de montage, étalonnage, effets spéciaux et post-audio utilisée par de nombreux studios pour produire des films comme… les Marvel, GodZilla vs King Kong et beaucoup d’autres qui ont pour point commun d’avoir de belles images retouchées !

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Comment raconter une histoire ? Le Story-telling par Seth Godin

Le propos du livre

Le cerveau humain est une machine à raconter une histoire. Et il aime les consommer aussi ! Ce livre de Seth Godin déconstruit les leviers des bonnes histoires. Le “storytelling” fait partie intégrante de ce qu’il est et de sa manière de comprendre les choses.

Ce livre parle du marketing d’aujourd’hui. Loin de l’ère de la publicité, le storytelling est, pour une marque ou une entreprise, la clé du succès. Pour réussir à influencer un consommateur, il faut raconter des histoires. Il faut que les personnes ciblées vivent l’histoire, la croient et l’adoptent pour la transmettre à leur tour. Les histoires sont partout. Véritable outil de pouvoir des marketeurs, créatrices de valeurs, elles ont le pouvoir de changer le monde. Seth Godin présente neuf conseils illustrés d’exemples, pour réussir dans cet art particulier. Il préconise que l’histoire soit vraie, qu’elle véhicule une promesse, qu’elle soit fiable, subtile et captivante. Elle devra aussi faire appel aux sens plus qu’à la raison tout en étant cohérente. Elle devra cibler les consommateurs qui partagent un intérêt commun pour le produit.

Comment raconter une histoire ?

S’enraciner

Savoir qui on est , choisir les bons mots pour convertir une communauté.

Réussir à rendre l’objet désirable auprès d’une communauté est une stratégie payante. Les bénéfices, ce sont les rêves, les désirs, du consommateur. Lui parler en termes de bénéfices, c’est lui raconter l’histoire dont il rêve. Ce qu’il achète, c’est le rêve que vous lui vendez. Et donc, ce que demande le client – ce pour quoi il est prêt à payer – c’est que vous lui racontiez l’histoire qu’il a envie d’entendre.

Les leviers

Il faut comprendre comment marche le cerveau. Pour faire face à l’abondance de messages que nous recevons quotidiennement, notre système a mis en place 4 filtres de traitement de l’information. L’un nous permet de détecter un changement, l’autre de l’expliquer ou d’en trouver la cause, le troisième d’émettre des hypothèses et le dernier de tirer des conclusions, souvent liées à nos convictions.

Aujourd’hui, ce n’est ni la fabrication d’un objet, ni l’invention d’un service qui crée de la valeur, c’est la narration autour de ce produit ou de ce service qui est en jeu.

On se persuade de l’histoire qu’on aime pour que les choses se passent comme on les attendait.

Convertir

La première impression est la bonne. Autant être remarquable et le rester. C’est bien connu, nous n’aimons pas avoir tort, aussi, pour ne pas perdre la face, nous aménageons sans cesse la réalité, selon notre vérité, pour valider notre première impression. C’est ce qui explique le succès des sessions de speed dating : on a envie de croire à notre première impression et de laisser une chance à notre jugement.

Retenir

Les bons marketeurs racontent des histoires auxquelles nous croyons.

Inutile de raconter ou de fleurir l’histoire d’un produit pour un client qui en a vraiment besoin. L’article sera choisi pour ce qu’il est, son bénéfice essentiel. A contrario, dans un monde où tous les besoins premiers sont comblés, tout objet de désir peut se vendre s’il jouit d’une belle histoire ou d’une belle réputation. Ce qui compte, c’est le scénario de la rencontre à l’acte d’achat.

Derrière le mirroir

Quand le mensonge ne paie plus, il reste à chacun à prendre ses responsabilités. Ils sont nombreux à avoir inventé de belles histoires sans l’« happy end » escomptée : Philip Morris en inventant une drogue dont il est difficile de se défaire, Mc Donald’s en créant un mode d’alimentation source d’emballages inutiles et de déséquilibre alimentaire, Coca et Pepsi en proposant une boisson au sirop de maïs pouvant provoquer des crises cardiaques et du diabète etc.

Pour Seth Godin, il est regrettable de voir que la puissance d’un outil tel que le marketing, qui devrait être utilisé pour de nobles causes, puisse être récupéré par des escrocs. Toutefois, avec le filtre d’Internet, il est de plus en plus difficile de duper les consommateurs renseignés et méfiants. Toute histoire qui manquerait d’authenticité s’essoufflera. De même, un produit, à la base de l’histoire, qui ne tiendrait pas ses promesses, échouera. 

Être cohérent

Etre authentique, c’est raconter une histoire cohérente. Toutes les actions menées autour d’une marque, participent à la construction de sa narration. Aussi, mieux vaut rester en phase avec ses valeurs et travailler sa raison d’être, pour être rentable aujourd’hui.

Par exemple, dans le café de Vivianne, au Soy Luck Club, à New York, vous serez accueillis comme chez vous. L’ambiance est cosy, “comme à la maison”. En cuisine, les produits sont choisis avec soin, de préférence biologiques et préparés sur place. Pour faire connaître ce petit havre de sérénité, le lieu étant un peu excentré, la propriétaire a décidé d’orienter son message à destination des clients d’un club de fitness à proximité. L’objectif était de créer un effet boule de neige.

Savoir à qui on parle

S’il existe autant d’histoires possibles que d’individus, il n’en reste pas moins que les buts que nous avons dans nos vies sont globalement assez similaires : réussir, être riche, se faire plaisir, être beau… En revanche, jamais une histoire réussie ne détaillera un élément tangible du produit lui-même. Ce serait trop banal pour en faire toute une histoire !

De même, une histoire sans couleur, sans saveur et sans piment aura moins de chance d’être colportée qu’une histoire accrocheuse. Il faut oser prendre un risque, quitte à être un peu extrême pour surprendre et attirer l’œil. Une figure de style se prête aisément au jeu pour réussir ce tour de passe-passe. Elle s’appelle l’oxymore et consiste à juxtaposer deux mots rarement associés comme par exemple “investissement éthique”. À eux deux, ces mots ont un pouvoir. Évocateurs et dissonants, ils interrogent le cerveau qui n’a pas l’habitude de rencontrer leur association. Encore faut-il choisir les bons ! Le mot “discount” qui généralement interpelle ne fera pas nécessairement bonne figure associé au mot “pharmacie”. L’association sera trop anxiogène pour susciter l’intérêt des consommateurs.

Le succès tient parfois à un simple choix stratégique. Au final, pour convaincre, les marketeurs doivent être convaincus par ce qu’ils racontent, pour permettre aux consommateurs de s’approprier l’histoire du produit.

Conclusion

Pour être réussi, un storytelling doit être cohérent et authentique. Il doit être proposé à des clients (des niches) adaptés. Les consommateurs attendent plus de l’histoire d’un produit que du produit lui-même. Avec une histoire taillée sur-mesure, ils seront donc enclins à adhérer et à partager les valeurs d’une marque.

De la même manière, la valeur d’un groupe de consommateur ne se réduit pas à sa taille. Il peut s’agir d’influenceurs qui entraineront les autres par la suite. C’est ce groupe de clients qui permet à une marque de se lancer.

Vous n’êtes pas encore convaincu ? Ecoutez Michel et Augustin présenter leur Entreprise :

Aller plus loin

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« 10 types d’innovation », l’innovation méthodique

L'innovation par la méthodeSur la base d’une liste de plus de 2000 innovations couronnées de succès (incluant le Cirque du Soleil, les mainframes IBM, la Ford T et beaucoup d’autres) les auteurs ont développé et appliqué un algorithme fait maison pour créer des groupes. Comme le nom du livre l’indique, ils ont donc déterminé que l’histoire de l’innovation peut être synthétisée en dix groupes. Les « Ten Types of Innovation » explorent ces groupes pour identifier les attributs spécifiques à chaque industrie, à chaque contexte, le tout en comparaison à leurs compétiteurs respectifs. C’est une masse de travail absolument gigantesque dont on retrouve des exemples tout au long des 276 pages. Au delà de l’impressionnante collection & analyse des données, l’idée même du livre revient à dire qu’il suffit de s’inspirer des exemples passés optimiser ses efforts de transformation. Lorsque des sessions de brainstorming intensives ne font qu’améliorer marginalement l’existant, un bon coup d’œil dans le rétro pourrait permettre de canaliser les discussions: l’invention ne mène pas toujours à l’innovation. En moyenne, les équipes les plus innovantes combinent 3.6 types d’innovations pour sortir un nouveau produit. Les équipes les moins innovantes n’en combinent que 1.8. C’est probablement pour cette raison que près de 40% des sociétés du classement Fortune 500 de 1999 n’existent plus aujourd’hui.

Quels sont les 10 types d’innovations?

TYPE 1 – Le profit

L’innovation par le profit est une stratégie visant à jouer sur le levier du prix. Une politique de prix agressive reflète une connaissance profonde de ses clients et du marché.

Exemples

  • Ad-Supported – Faire payer des annonceurs pour avoir une publicité affichée sur votre produit.
  • Flexible Pricing – Afficher un prix en fonction de la demande du marché.
  • Membership – Offrir des avantages aux membres d’un programme.
  • Metered Use – Payer à l’usage (Pay As You Go).
  • Switchboard – Connecter l’offre et la demande, autrement dit se positionner en marketplace.
Zipcar combiné le principe du paiement à l’usage (Pay As You Go) et des de la gestion de flotte intelligente pour proposer des voitures de location à l’heure et à proximité. On voit maintenant de nombreux exemples dans notre vide du quotidien: uber, deliveroo ou même tinder. Gilette a complètement refondu son modèle de fidélisation de ses clients. Après avoir crée des rasoirs jetables qui ont conquis le monde, Gilette a vendu des produits dont seules les lames devaient être changées. Les clients ont suivi et ont préféré acheter de nouvelles lames plutôt que de les aiguiser de temps à autres ! Bien entendu, le système d’accroche des lames étant propriétaire, les clients sont bloqués dans un cycle de renouvellement à vie. Ce tour de passe passe leur permet de se focaliser sur la partie ayant la plus forte marge.

TYPE 2 – Le réseau

L’innovation par le réseau permet de connecter ses propres clients à des offres de sociétés partenaires ou ayant un but commun. Une innovation par le réseau peut prendre n’importe quelle forme permettant à une société d’être plus compétitive sur son marché.

Exemples

  • Alliances – Partager les risques et bénéfices ayant un but commun (ex: Groupement d’intérêt Economique).
  • Open Innovation – Outsourcer sa R&D, faire appel aux communautés.
  • Supply Chain Integration – Acquérir ou créer un partenariat avec un fournisseur pour en faire baisser les prix.
  • Secondary Markets – Trouver des clients pour des utilisations différentes du produit.
En Chine, les parents de nouveaux nés étaient sceptiques quant aux bienfaits des couches. Procter & Gamble s’est donc adossé au Beijing Children’s Hospital pour gagner en crédibilité. C’est l’innovation par le réseau.

TYPE 3 – L’innovation par la structure

L’innovation par la structure se focalise sur l’organisation des atouts de l’entreprise afin de produire des synergies. Outre son bénéfice propre, cette stratégie est un fort facteur différenciateur sur un marché, puisqu’il est complexe et long à répliquer. Bien que ce ne soit pas l’innovation la plus simple, ce changement rayonne de bénéfices pour la société, pour les employés.

Exemples

  • Competency Center – Créer des pôles excellent sur un type de savoir qui permettra de supporter l’ensemble de l’organisation.
  • Corporate University – Faire de la formation interne un moyen de retenir et de développer ses employés.
  • Knowledge Management – Documenter le savoir d’une organisation pour le partager plus simplement et se prémunir des risques liés aux départs des employés.
  • Outsourcing – Faire appel à des société externes pour gérer des tâches internes.
Lorsqu’une innovation interne sur-performe le reste d’une industrie, on peut considérer en faire un service de la société à part entière. On génère ainsi de nouveaux profits sur de nouveaux marchés et on réduit le coût initial de R&D. L’équipementier Caterpillar est arrivé à une telle maîtrise et optimisation de sa supply chain qu’ils ont décidé de creer la société CAT Logistics pour vendre des services de consulting ! CAT Logistics a généré un revenu de $3.1 milliards en 2010.

TYPE 4 – L’innovation par les procédures

Revoir ses procédures internes est un grand classique de l’amélioration en productivité. Suivant les buts et contraintes de chacun, le gain peut se mesurer en coût de production, en temps de production ou en qualité des composants / produits. Ces innovations sont le plus souvent propriétaires et jalousement gardées. C’est là où la notion de brevet, de secret de fabrication rentre en jeu.

Exemples

  • Crowdsourcing – Externaliser une tâche pour prendre le meilleur de ce qui se fait sur le marché.
  • Flexible Manufacturing – Créer une chaîne de production modulaire permettant de s’adapter à la demande.
  • Lean Production – Chasser le gâchis et les coûts de fonctionnement.
  • On-Demand Production – Une méthode de production allant de approvisionnement à la livraison uniquement mis en branle s’il y a un client pour le produit.
La chaîne de restaurant Next fait du profit en proposant à ses clients de payer la note au moment de la réservation. Non seulement le groupe se constitue des placements financiers grâce à ce fond de roulement, mais en plus le nombre d’annulation frôle maintenant le 0. Leur pricing varie aussi en fonction du moment de la réservation plutôt qu’en fonction de la quantité de plats, ce qui contribue encore à générer de la marge. Un mélange de Yield management et de Six sigma. La chaîne Hyatt a crée des hôtels laboratoire pour mettre en pratique certains concepts sur le terrain et juger des répercussions. Un groupe plus large d’hôtels abritent plusieurs concepts plus aboutis en simultané. Une fois ces deux étapes passées, le groupe hôtelier déploie par vague ces innovations au reste de son parc (488 hôtels, tout de même). Une chaîne de produits cosmétiques Brésilienne -Natura- compense la petite taille de son équipe de R&D en adoptant les idées de 25 universités partenaires. Cela permet à la société de lancer continuellement des produits à la pointe de la recherche, sans pour autant avoir les coûts et les lenteurs des géants du secteur. Natura génère $3.4 milliards tous les ans… Le géant General Electrics réalise un chiffre d’affaire de $147 milliards par an et affiche une croissance annuelle de 5% ! Cela revient à créer tous les ans une nouvelle entreprise dans la liste des 500 plus grandes entreprises américaines, le Fortune 500. Pour s’en donner les moyens, le Jeff Immelt -le CEO- a crée un comité de l’innovation. Chaque année, les lauréats se voient dotés du support et des fonds nécessaires pour mettre à bien leur projet. Et tous les ans ça recommence ! Si vous ne l’avez pas déjà dévoré, allez jeter un coup d’œil au dossier sur la gestion de projet. Vous y trouverez des articles, exemples, des livres, des formations et des outils pour vous aider à conduire un projet en cascade ou agile.

TYPE 5 – L’innovation par le performance produit

En un mot, construire de bons produits qui répondent, voire dépasse les attentes des clients, est une méthode évidente de démarcation et c’est pour cela qu’elle est souvent copiée. Lorsque l’on est leader, on garde ainsi un avantage mais il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers.

Exemples

  • Added Functionality – Mettre à jour un produit avec des nouvelles fonctionnalités ou usages.
  • Conservation – Aspect ecologique et éthique du produit.
  • Feature Aggregation – Combine plusieurs produits en un seul.
  • Performance Simplification – Simplifier un produit pour rendre sa fonctionalité première plus accessible.
Forcement, l’exemple d’Henry Ford et de son modèle T devait apparaitre dans cette liste, mais pas seulement pour l’idée de la ligne de production. L’un des piliers de succès est dû à l’évidence même: investir dans ses employés. Le taux d’absentéisme à chuté, le taux de départ s’est volatilisé ce qui a permis de réduire les coûts liés aux interruptions de la ligne de production et à la formation des nouveaux employés. Le dernier aspect est assez connu lui aussi: en payant le salaire suffisant pour que les employés puissent s’offrir le résultat de leur travail, il a non seulement généré des ventes et a profité de l’amélioration du niveau de vie de ses troupes. Ford vendait aussi des kits de modification de son modèle T pour la doter de nouvelles fonctions: pompe à eau ou scie à bois ! C’est la naissance de l’innovation produit.

TYPE 6 – L’écosystème du produit

La notion d’écosystème se met en place lorsque le client pense qu’il a besoin de modules complémentaires pour pleinement profiter des du potentiel du produit qu’il apprecie déjà tel quel. Ce type d’innovation dépend entièrement de la capacité des produits à se fondre dans un ensemble plus grand qui entretien l’idée d’un cycle produit plus long.

Exemples

  • Complements – Mettre en avant des produits additionnels à des produits déjà existant.
  • Extensions/Plugins – Éléments vendus séparément qui viennent se greffer à un produit.
  • Modular Systems – Design de produits qui peuvent exister indépendamment l’un de l’autre mais qui délivre de nouvelles fonctionnalités lorsqu’ils sont combinés.
  • Product/Service Platforms – Vendre des produits ou services qui fonctionnent en conjonction les uns avec les autres.

TYPE 7 – L’innovation par le service

L’innovation par les services est un rend un produit plus simple à essayer, à utiliser. Ils révèlent des fonctionnalités ou des bénéfices jusqu’alors inaccessibles. Cette stratégie est fondamentale dans la transformation de l’expérience client. Elle transforme un produit en expérience. Elle permet aussi d’associer une image plus positive, plus englobante au produit.

Exemples

  • Concierge – Une expérience privilégiée et individuelle.
  • Guarantee – L’assurance d’un remboursement si le produit n’est pas satisfaisant.
  • Loyalty Programs – Un système de fidélisation où le client est motivé en vue d’achat à répétition ou futurs.
  • Personalized Service – On s’appuie sur une suite d’attributs spécifiques à une personne pour lui proposer une offre propre.
Hyundai a retenu et acquis de nouveaux clients en lors de la grande récession de 2009. Le chômage faisait une progression fulgurante à cette époque, partout dans le monde. Hyundai a donc proposé d’effacer les mensualités restant à quiconque perdait son emploi dans l’année suivant l’achat de la voiture. Un autre moyen de renforcé l’image sécurisante d’une marque.

TYPE 8 – L’innovation par les canaux de vente & distribution

Un canal est le biais par lequel un client achète des produits ou services. A ce stade, l’innovation consiste à proposer aux clients de nouvelles options d’achat, d’accroître les marges, d’accroître la visibilité et de créer des innovation par réseau. C’est aussi un moyen pour une société d’accroître ses forces de vente.

Exemples

  • Flagship Store – Investissement massif dans un magasin portant distinctement les codes et valeurs de la marque, à fin que les clients puissent l’expérimenter pleinement.
  • Go Direct – Vendre à ses clients sans intermédiaire, via un site internet.
  • Multi-Level Marketing – Vendre au travers de revendeurs et détaillants.
  • Pop-Up Presence – Créer une expérience de vente temporaire.
Dans les années 90, Dell était en hyper-croissance. La société en arrivait à un point où elle devait piloter au plus juste chacune de ses actions pour être sûre de ne pas être en surchauffe. L’étude a notamment retenue que Dell choisissait ses clients ! En travaillant principalement avec ses clients grands compte récurrents, l’entreprise a pu continuer à croître à un rythme effréné tout en contenant le nombre d’appels à ses lignes de support.

TYPE 9 – L’innovation par la marque

L’innovation par la marque transforme un produit lambda, une commodité, en objet désirable. C’est un différenciateur stratégique.

Exemples

  • Certification – Créer une désignation spécifique pour votre marque lorsqu’elle est vendue par d’autres.
  • Component Branding – Élever la valeur de la marque au fil des générations de produits.
  • Private Label – Identification de votre marque lorsque les produits sont construits par d’autres.
  • Value Alignment – Alignement entre les valeurs de la marque, de la société et du produit.
La société Threadless produit des vêtements « fashion » et est exposé à la saisonnalité de ses collections. Pour être sûr de ne pas rater le coche, ils ont proposé à des designers de soumettre des patrons et de laisser le public choisir ce qui doit être produit. Résultat, 42000 designers ont pitché leurs créations et 80 millions de votes ont été enregistrés, générant au passage des ventes, un lien avec le produit et avec la marque.

TYPE 10 – L’innovation par l’engagement client

L’innovation par l’engagement du client cherche à tout savoir de ses prospects. Comment utiliser leurs aspirations pour en faire un lien puissant avec la marque. Au travers du développement d’internet, il est de plus en plus simple de mettre en place cette stratégie grâce à des études comportementales à grande échelle (cookies, média sociaux). La promesse du produit devient alors un accomplissement de la volonté du client.

Exemples

  • Community and Belonging – Créer des occasions pour que les clients se rencontrent.
  • Experience Automation – Ôter toute répétition ou monotonie dans l’experience des utilisateurs afin de leur liberer du temps.
  • Experience Simplification – Simplifier l’utilisation d’un produit pour toucher le plus grand nombre.
  • Mastery – Aider les clients à devenir des experts dans vos gammes de produits pour en faire les premiers ambassadeurs.
Starbucks propose une nouvelle boisson à chaque saison. Mettant ainsi un place une barrière supplémentaire avec ses concurrents directs. C’est une superbe stratégie, mais l’innovation plus profonde que Starbucks a apporté dans de nombreux pays est de se comporter comme un lieu familier que l’on visite entre le bureau et la maison. En cultivant ce sens d’appartenance, les boutiques sont devenus un atout aussi addictif que la caféine qu’ils y vendent. Harley-Davidson a conduit de nombreuses actions sociales visant à promouvoir la diversité de ses fameux bikers (homme blanc dans la cinquantaine). En supportant des minorités, ils ont acquis une nouvelle notoriété et sont devenus la première marque chez les femmes et hispaniques. En 2011, ils ont généré $4.5 milliards sur cette cible uniquement.

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Ten Types of Innovation: The Discipline of Building Breakthroughs.

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Fatigué d’être toujours fatigué ?

C’est usant d’être fatigue à longueur de journée. J’ai eu des journées comme ça, où le simple fait de traverser la journée accapare toute l’énergie qui servirait à s’attaquer à ce que l’on a à faire. Ces journées paraissaient durer des mois. Quand on est fatigué, rien ne semble attirant, intriguant. Fini la petite étincelle ou le gout du travail bien fait. D’ailleurs on ne fait plus grand-chose tout court. On attend que ça passe en se disant que demain ça ira mieux, après une bonne nuit de sommeil.

Et alors qu’on a la solution sous le nez, on repousse souvent à plus tard l’inéluctable. Ce qui se passe, c’est que le corps tout entier est claqué, des pieds au moral. Pour rebondir et être de nouveau d’attaque, tout ce qu’il demande, ça ne pourrait être qu’une petite avance, une petite sieste par exemple. Vous avez déjà certainement pu voir autour de vous, ou même à titre personnel, ce qu’on appelle le « burn out ». Lorsqu’on est en déficit d’énergie, on court le risque d’entamer un capital bien plus précieux : la santé et l’équilibre.

Pourquoi est-ce qu’on se fatigue ?

Question simple, réponse simple. Dans la grande majorité des cas, on est fatigué parce qu’on ne récupère pas assez (ou mal, ce qui reviens à peu près au même). On pointe d’ailleurs souvent le stress, le burn out, le manque de repaires ou les différences culturelles pour expliquer pourquoi un employé est plus fatigué qu’un autre. En parlant de cultures, on pense aussi à nos voisins Espagnols et aux siestas (origine du mot français sieste) et à leur ancienne habitude de faire une pause aux alentours de midi. Même si on ne s’attaque pas à la source du problème, une sieste éclair (power nap en anglais) de 10 à 15 minutes peut changer la face de votre journée.

Pour moi, la cause du problème est simple : on ne dort pas assez. En fait, on ne valorise pas autant le sommeil que d’autres choses qu’on préfère faire : se lever tôt le matin, être actif la journée, participer à des réunions, rester coincé sur facebook, lire ou regarder le dernier épisode de la série du moment. A chaque fois qu’on sent la fatigue arriver, il est déjà trop tard, on laisse les choses se dégrader et on repousse le moment ou l’on donne au corps ce qu’il demande. Un peu comme s’il on choisissait de s’assoiffer. Tout le monde ne peut pas avoir le luxe de choisir l’heure à laquelle se coucher, faire une sieste ou se lever, mais le coupable reste soi-même.

Après une nuit pas assez réparatrice, on a tendance à se ruer sur un bon café… Et ca nous réveille. Et puis on prend un deuxième café parce que le premier nous a bien réveillé et que là on aurait bien besoin de ressentir ce petit coup d’accélérateur… Et puis il y a la pause avec Jean-Marc et Robert que l’on va accompagner d’un troisième café. En fait le seul résultat c’est d’être encore plus épuisé à force de tirer sur la corde pour stimuler son corps. Appliqué au quotidien, vous obtiendrez de quoi alimenter vos discussions avec la médecine du travail !

A chacun ses tuyaux, mais quand j’ai arrêté de fumer, j’ai pris l’habitude de faire le tour du pâté de maison pour contrer mes envies de cigarettes. Au bout du compte, ça ne m’a pas tellement aidé pour le tabac, mais j’ai réalisé que c’était un excellent moyen de faire une pause à plusieurs, de parler d’autre chose, de s’oxygéné et de repartir d’attaque !

Fatigué d’être toujours fatigué ? -

Par où commencer quand on a pas l’énergie de commencer ?

Commencez par limiter la casse. Avant de changer vos horaires, vos habitudes et pour éviter la crise de nerfs, acceptez de faire une sieste de 15-20 minutes quand vous sentez que vous allez passer le reste de l’après-midi à lutter. Pour beaucoup de monde, moi y compris, ce n’est pas une chose évidente à caser dans son environnement de travail ou même dans un emploi du temps. A ce moment là, tournons-nous vers ce qui absorbe le plus notre énergie sans que cela nous apporte quoi que ce soit : coupez facebook, coupez gmail, coupez twitter et coupez internet pour autant que possible. Il y a d’ailleurs de très nombreuses solutions gratuites pour vous aider à tenir, que ce soit sur iPhone, Android ou sur PC / MAC.

Une fois que vous avez assaini votre espace de travail, levez-vous et marchez un peu. Si vous ne faites pas le tour du pâté de maison, essayez au moins de prendre un peu l’air et si possible prenez les escaliers. En prime, cela redynamisera votre circulation sanguine et vous penserez naturellement à autre chose.

Tout cela ne vous coûte rien et peut vous sauver la journée mais, encore une fois, on ne s’attaque pas non plus à la source du problème.

Aller plus loin

Quand on cherche à régler un problème chronique, il y a forcement un impact sur la routine et il faut accepter de faire des concessions.

  1. Dormir plus (la nuit)
    Pas évident si vous avez un enfant en bas àge ou des voisins fetards, mais pour rappel l’adulte a besoin de 7 à 8 heures de sommeil par nuit. Pourquoi ne pas aller se coucher un peu plus tôt ? Ou mettez en place un rituel, comme lire au lit pour s’endormir. Changer d’habitude de sommeil prend du temps mais c’est la base. Votre feed Instagram s’en remettra 🙂
  2. Ne restez pas assis toute la journée
    On reste assis trop longtemps en général, mais bien entendu surtout au bureau. A défaut de pouvoir se servir d’un standing desk ou d’avoir un jardin où faire une balade, levez-vous pour aller chercher des verres d’eau toutes les heures.
  3. Faites un peu de sport
    Ok, sois vous en faites déjà , sois vous n’avez pas besoin de ce site pour entendre dire que faire du sport ça fait du bien… Et pourtant, l’oxygénation, la fatigue saine et le simple fait de se changer les idées vous feront le plus grand bien. En fait c’est fou comme on oubli que l’on peut étendre notre seuil morphologique d’énergie.
  4. Calmez vous sur le café et le sucre
    Ne dépassez pas 4-5 cafés par jour. Si vous avez toujours fait ça… c’est aussi un rappel que toutes les habitudes ne sont pas bonnes. Essayez de boire de l’eau à la place, même pétillante ou citronnée. Vous m’en direz des nouvelles.
  5. Gérez vos priorités
    A lui seul, ce point là vos des milliers de pages tellement il existe de cas, d’outils, de méthodes pour être plus efficace, pour savoir dire non et pour apprendre à se ne pas se noyer dans le ras-de-marée permanent du bureau. Est-ce que dans 5 ans, vous vous voyez continuer à éteindre les mêmes incendies, répondre aux même interlocuteurs ? Temporisez, déléguez, embauchez ou automatisez.
  6. Concentrez-vous
    J’ai parlé maintes fois sur ce site de l’efficacité artificielle du multi-tasking, de la limite biologique et de la puissance des activités monotâches. Si vous n’êtes pas un lecteur assidu, gardez en tête que le coût pour votre cerveau de passer d’un tâche à une autre rend le multi-tasking bien moins efficace au bout de quelques heures. Bien sûr on peut faire deux poêlés de légumes en même temps, mais on ne peut pas écrire un Cahier des Charges et gérer l’évaluation annuelle de son équipe en même temps.
  7. Rencontrez du monde
    N’étant pas très sociable par nature, je dois reconnaître que l’une des meilleures façons de renouveller son énérgie dans le cadre du boulot, c’est tout simplement de rencontrer de nouvelles personnes. Clients, fournisseurs ou fonctions transverses, remettre les choses en perspective vous redonnera mecaniquement de l’énérgie, de nouvelles idées et du souffle.

On respire un grand coup et on va prendre l’air !

Greg