Catégories
Livres Blanc

Les tendances du Digital

En marge du groupe Linkedin « Digital Marketing », John Horlsey a partagé le rapport trimestriel de Adobe sur le tendances lourdes du Digital (ou numérique) pour 2015.

Légitimité d’Adobe

logo adobeBeaucoup se poseront la question de savoir si Adobe est réellement légitime pour débusquer les tendances du numérique. Même si l’on l’habitude d’associer Adobe a des produits de création, comme Photoshop, Dreamweaver et autres Premiere, il faut savoir que la société a effectué un virage centré sur le business numérique depuis près d’une dizaine d’année. En s’offrant des sociétés comme Business Catalyst et Omniture (analyse de trafic, ecommerce et retargetting) en 2009, Adobe est devenu un acteur clef du web. Dans un autre secteur, en mettant Behance, Néolane et Fotolia, c’est toute la chaîne de création, d’envoi d’email et de branding (bref, les agences et les créas) qui sont tombés dans le giron du géant de San José.

C’est en tentant de connaitre au mieux les besoins de ses propres utilisateurs qu’Adobe a mis en place une série d’outils pour prendre leurs commentaires et retours d’expérience. L’un de ces outils est une étude annuelle complétée par plus de 6000 professionnels du numérique. Les réponses de cette enquête ont permis de tracer 5 grandes tendances entremêlées et soulignent les changements par rapport à l’année passée.

Quoi de neuf dans le Digital en 2015 ?

  • L’expérience client devient un impératif pour exister en 2015.
    22% des personnes ayant répondu à l’enquête estiment que c’est à elle seule, l’opportunité la plus importante de l’année. Par opposition le « Content marketing » n’a obtenu que 15% des votes !!!eperience client 2015Un autre graphique du rapport montre que cette liste de priorité change peu même lorsqu’on place la perspective à 5 ans. On peut réellement parler de tendance lourde et non de simple influence.
  • Dans le but d’obtenir une meilleure expérience client, les domaines les plus prometteurs sont le social, le mobile et la personnalisation du contenu. On notera que le prix n’est plus une stratégie différenciatrice. Une majorité des participants indique que la guerre des prix n’est pas suffisante pour se créer sa place.
    tendances domaines digital 2015
  • La personnalisation, l’optimisation du contenu et les médias sociaux sont les plus hautes priorités cités par les participants pour répondre aux besoins des utilisateurs.plan action experience client 2015
  • En 2015, il sera aussi question de maturité technologique. Le « mobile » n’est pas encore vieux, mais ce n’est plus LE sujet dont tout le monde parle. A ce sujet, la majorité des participants de l’enquête disent progressivement mettre en place les outils mobiles pour servir le bon contenu / la bonne offre aux prospects. En 2015, « faire du mobile » ne vous mènera pas très loin si vous ne prenez pas la mesure de son potentiel (ex: Geolocalisation, Wearables, Internet of Things).maturite technologies mobiles 2015
    Dans le lot, la géolocalisation est d’ailleurs le premier outil mis en avant dans les stratégies pour 2015 quelle que soit l’industrie concernée (secteur public, finance, telecom ou vente au détail).
  • Les acteurs du numérique ont du mal à interpréter les données accumulées dans leurs bases de données. Qu’il s’agisse de de mieux connaître ses clients, d’offrir du contenu plus en phase avec sa cible, le marketing de 2015 devra être aussi ciblé que possible. C’est la promesse du « Data-driven marketing ». Mettre en oeuvre le fameux Big-Data ne sera plus un slogan pour faire dans le coup, mais un vrai positionnement stratégique pour prendre l’ascendant sur les besoins de sa cible.

Il faudra donc en retenir qu’en 2015, l’expérience client est le facteur qui pourra faire (ou défaire) le succès d’un projet. Pour y parvenir, on misera sur la maturité des moyens de communication, du message et du lien entre la société et sa cible. Sans ce trio, les clients ne verront pas la valeur d’un marketing qu’ils jugeront dépassé.

Pour finir sur une note encourageante, seul 20% des participants à l’enquête d’Adobe estiment que le marketing Digital est isolé du reste de l’organisation. Sans dire que 80% des autres entités embrassent pleinement la révolution numérique, on parle bien d’un changement de culture, sans nul douté stimulé par les smartphones et réseaux sociaux.

Pour aller plus loin, l’étude (en anglais) vous donnera une vision plus approfondie de chacun de ces points. Elle est disponible ici, gratuitement.

Catégories
Livres Blanc

Livre blanc : Le référencement sur Google pour les débutants (par Google)

De mémoire de marketeur, je ne me rappelle pas avoir souvent vu des guides pour le référencement écrit par Google et destiné au grand public. Étant donné le marché foisonnant de livres (blancs ou non) qui s’en chargent, il n’y avait tout simplement pas le besoin. Pour autant, avec la masse nouveautés lancées lors de la dernière google dance, l’équipe Search devant bien mettre à jour leur best-seller maison.

Un guide de plus pour le référencement ?

Et bien, oui, un de plus. Ce guide, c’est un peu comme le manuel d’un magnétoscope caméscope téléphone. On en a pas tellement besoin quand on sait passer des coups de fils et ajouter des contacts, mais là il est question de grosse compet’ !  Autour de 6 chapitres, l’équipe Search vous explique comment tirer profit de leur produit. On couvre donc:

  1. Un rappel de ce qu’est le SEO
  2. Comment tirer partie de la structure de son site
  3. Comment optimiser son contenu
  4. Gerer les spiders
  5. Indexer un site mobile
  6. Promouvoir votre site

Alors bien sur tout du long, il va falloir lire un peu entre le lignes. Par exemple, on apprend peu de choses sur la gestion de sites multi-langues, si ce n’est qu’on peut extrapoler un peu en partant des « Best Practices » (pages 5 à 9, par exemple).

Un peu plus loin, Google revient sur un thème assez équivoque: les sites optimisés pour son système d’indexation. On aura tout entendu (« Prepare two sitemaps: one for users, one for search engines ») et son contraire (« Create content primarily for your users, not search engines »), mais en sortant ce livre blanc, Google espère probablement mettre fin à la polémique. En résumé, il est maintenant recommandé de créer non seulement un site facilement indexable mais aussi de proposer à google des sitemaps simplifiées, voire du contenu simplifié. On reste proche de techniques douteuses donc la règle du bon sens reste de mise.

Livre blanc : Le référencement sur Google pour les débutants (par Google) -L’un des points qui me chagrinera à titre personel reste le positionnement de Google par rapport aux commentaires sur les forums. Là encore, un sujet longuement discuté mais à la différence du point précèdent, pas question de transiger : le nofollow s’impose. Avec ce petit attribut de la balise a, les éditeurs de forums et de blogs sont sensés décourager les spammeurs et ne plus offrir de « link juice ». Au quotidien, c’est très compréhensible et les éditeurs de sites un peu soucieux auront déjà sauté sur l’occasion… mais en parallèle, d’un point de vue économique, ca veut dire qu’à moins d’avoir ses propres sites satellite, il devient très difficile pour les PME de sortir du lot. D’un point de vue plus idéologique, ca veut dire aussi que le partage de lien en commentaire n’est plus valorisé comme une source fiable et légitime.

A ma grande surprise, pas de mention des efforts récents pour favoriser les sites rapides (Google caféine), pas de mention des changements d’AdWords et rien sur Docs ou goog.gl non plus. On aurait peut être crié au monopole 🙂

Et donc ?

En 2010, pour devenir célèbre sur internet, il faut maitriser les outils de publication communautaire. Non, pas les commentaires dont on vient de parler, mais les services de soumission aux agrégateurs de news, les services de géolocalisation et les médias viraux. Outre l’omnipresence des twitters, foursquare et  facebook (public), on notera par ailleurs la forte remontée de slideshare.net. A l’inverse Digg et Delicious sont au bord du gouffre.

Il y a 10 ans, google (qui débutait) indexait les annuaires (vous vous rappelez du DMOZ ?). 10 ans plus tard, ce sont les indexeurs spécialisés qui se font indexés à leur place. Au bout du compte, pas tant de changement : il faut coller aux besoins et habitudes de consommation de votre cible pour vous faire repérer.

Le téléchargement, c’est par ici.

Bonne lecture
Grégory Raby

Catégories
Livres Blanc

Livre Blanc : Retour d’experience de marketeurs en 2008

Livre Blanc : Retour d'experience de marketeurs en 2008 -Suite à son appel à témoignage, le site ConseilsMarketing.fr a compilé les retours de 30 marketeurs sur des domaines et secteurs croisés. Comme indiqué dans la préface de l’ouvrage, l’idée n’est pas nouvelle et je vous parlais il y a quelques mois de l’exemple de marketingsherpa annoncant l’édition 2008 de ses 101 conseils en emarketing. Bref, on sait que la méthode marche, reste à savoir ce qu’on y trouve.

Version 2008 !

Sur 94 pages, Frédéric Canevet, partage donc avec nous la crème des retours qui lui ont été fait. Une fois passé le sempiternel chapitre sur l’accessibilité et les conseils orientés vers les équipes opérationnelles (i.e. « Pensez au texte alternatif des images »), on trouve un peu de tout :

  • du customer centric
  • du Wiki, du blog et du réseau social
  • de la vidéo
  • du mobile
  • mais aussi des retours très réalistes « internet c’est super mais n’oublions pas l’ensemble du potentiel OFFline »

Bénéficiant d’un chapitre pour lui tout seul, SecondLife semble encore rester un outil porteur pour certains emarketeurs. Autant on ne peut que se réjouir de voir que l’audace peut payer, je doute très fortement que j’inviterai un client à faire quoique ce soit dans un monde alternatif. A ce titre le témoignage est intéressant puisqu’on se rend compte que même marginal, ce média est encore en vie. Autant lancer un groupe humoristique sur Facebook !

Livre Blanc : Retour d'experience de marketeurs en 2008 -

A l’inverse, j’étais ravi de lire les retours de marketeurs (et probablement d’entrepreneurs) qui rappellent la nécessité de faire un lien avec la « vraie vie ». Que ce soit du « Street Merchandising » ou de la personnalisation de colis (« Un mot manuscrit pour le remercier de son achat »), la crise financière nous rappelle froidement que l’on ne peut considérer internet comme seul canal de distribution de l’information. Internet peut être moins cher que le papier, Internet peut toucher plus de monde que des catalogues mais ce n’est plus suffisant. En 2008 il faut être bon online mais il faut AUSSI montrer patte blanche offline.  En septembre dernier, le débusqueur de tendances Trendwatching relevait déjà que ce lien offline – online avait evolué avec son article OFF = ON (littéralement « Offline est branché »).

Chapeau donc à Frédéric pour l’initiative et la réalisation de ce livre blanc. Il vous suffira de cliquer ici pour remplir le formulaire et avoir accès au document librement, n’oubliez pas de vous inscrire à sa newsletter au passage !

Bonne lecture
Gregory Raby

Catégories
Livres Blanc

Livre Blanc: L’impact des campagnes emarketing

Une campagne marketing sert un objectif de reconnaissance de la marque, d’exposition d’un produit ou encore de simple moyen promotionel pour augmenter les ventes. Autant on saura mesurer une hausse de chiffre d’affaire, autant il devient plus délicat de mesurer les retombées d’une campagne « non-transactionelle » où l’on cherche à vendre de l’image, de l’attachement à la marque.

Chaque industrie, chaque site et surtout chaque directeur internet ira de sa propre analyse quant à savoir si une campagne a été performante ou non. Un moyen relativement humble et pertinent reste la comparaison par rapport à l’industrie. Curiosité du calendrier, 4 mois apres le lancement d’une fonctionalité de comparaison chez Google analytics, Xiti nous propose de se poser 2 minutes pour jeter un coup d’oeil aux indices de performance (KPI) qui ont encore un sens puisqu’ils sont comparables de sites en sites.

Campagnes marketing on line : à l’origine de près d’un cinquième du trafic en moyenne pour un site investissant sur ces supports dont deux tiers proviennent des liens sponsorisés, 1ère source de visites des investissements marketing on line.

Quelques lieux communs, mais dans l’ensemble, c’est une bonne lecture : accedez à l’étude complète

Greg

Catégories
Livres Blanc Productivité

L’impact du web 2.0 sur la communication d’Entreprise

Le web 2.0 nous apporte de fantastiques opportunités pour interagir avec l’information : on démarre sa journée avec iGoogle / Netvibes, on réagi sur les sites d’information en laissant ses commentaires ou lorsque l’on rattrape les derniers épisodes de l’atelier numérique sur son lecteur MP3 en allant faire un bout de jogging ou ses courses. A l’échelle de l’entreprise, ces applications ont souvent beaucoup d’intérêt pourtant leur adoption est beaucoup plus lente. Outre les défis technologiques à relever (services, sécurité, formation, maintenance), c’est bien la question du Revenu sur Investissement qui prévaut. Un rapport Forrester de juin 2007 se penche sur le déploiement des applications web 2.0 dans les grandes entreprises (500 employés et plus). On y trouve une approche très rationalisée de ces technologies qui revient à se poser la question suivante : quelle technologie offre la valeur ajoutée qui permettra à l’Entreprise de mieux fonctionner ?

Loin de la « hype » d’un facebook (déjà ringard) ou des contributions sans fin (bien que stagnantes) de wikipedia, il semblerait que les noms des vraies innovations marquantes se dévoilent à travers les calculs froids des départements IT de grands groupes. Le graphique ci-dessous nous montre le classement des applications les plus génératrices de valeur ajoutée

Quelles technologies créent de la valeur pour l’entreprise ?
Quelle application change la donne en Entreprise ?
Il apparait donc clairement que l’entreprise considère plus volontiers l’adoption des flux RSS que la mise en place de blogs interne. Bien que l’email soit absent de ce classement plusieurs points sont intéressants à noter :

  • Les cadres sont demandeurs d’information (44%) dans un format contrôlé, « exportable ».
  • Les cadres voient peu de valeur ajoutée à communiquer de manière formelle (38%) alors qu’ils plébiscitent la communication instantanée (37%)

A bien y penser, cela n’a rien d’étonnant, il est plus rentable d’avoir une masse salariale dans l’action plutôt que dans la documentation. Pour autant, les marketeux retiendront aussi que le RSS continue son chemin et s’infiltre jusque dans l’entreprise. Comment tirer partie de cette évolution ? Le fait que le RSS s’impose petit à petit en entreprise (35% des interrogés prévoit un fort développement dans les 6 mois) à différents impacts sur la manière dont on touche à ces cibles. D’une part, on va voir un appétit croissant pour les flux et d’autre part on va voir une concentration de cette offre. Appétit croissant parce que le RSS va devenir un outil standard du pack de l’employé et par conséquent on va voir une adoption plus forte chez les populations qui ne sont pas déjà utilisatrices (typiquement les départements Relations Presse).

En parallèle, on verra certainement une forte volatilité puis concentration drastique : les lecteurs seront de plus en plus exigeants, zapperont d’une source à une autre en cherchant le contenu le plus frais et lisible. Ce travail de recherche est associable à une perte de temps pour la plupart des utilisateurs et c’est typiquement le rôle d’un META RSS que de se débrouiller pour trouver LA page de news idéale pour chacun. On connait déjà les propositions (pour l’instant faiblardes) d’iGoogle et les consolidateurs de news fleurissent un peu parotut. La normalisation du contenu généré par les utilisateurs est déjà en marche !
Greg